La Ligue alg�rienne de d�fense des droits de l�homme (LADDH), bureau d�Alger, demande la cessation �imm�diate � de la r�pression que subissent les citoyens � chaque fois qu�ils tentent de revendiquer des conditions de vie d�centes. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - La situation des droits de l�homme ne s�am�liore toujours pas en Alg�rie. Le constat de la Ligue alg�rienne de d�fense des droits de l�homme accable les pouvoirs publics. Le bureau d�Alger de la LADDH consid�re que les droits �l�mentaires des citoyens sont bafou�s. Cette ligue, qui a anim� hier une conf�rence de presse, rel�ve que les pouvoirs publics opposent un refus syst�matique � chaque fois que les citoyens demandent d�exprimer pacifiquement leur ras-le-bol dans la rue. Ceux qui n�ont pas peur d�affronter le mur de la peur et �l�vent la voix contre les injustices sont tabass�s de fait, rel�ve cette structure. Le nouveau pr�sident du bureau d�Alger de la LADDH, M. Dabouz, souligne que rien n�a chang� dans le pays depuis la d�cision de la lev�e de l��tat d�urgence en f�vrier 2011, il �d�nonce et condamne fermement cette situation�. A titre d�exemple, cite l�intervenant, la semaine derni�re plusieurs dizaines de r�servistes de l�Arm�e nationale populaire, ayant servi dans la lutte contre le terrorisme entre 1995 et 1999, ont �t� emp�ch�s d�organiser une manifestation. Les retrait�s de l�arm�e qui ont tent� de se rassembler le 18 mars dernier devant l�APN n�y ont pas �chapp�. Par ailleurs, le bureau de la LADDH se dit inquiet pour ce que subit la Commission nationale de surveillance des �lections l�gislatives et le black-out qu�elle re�oit de la part de l�administration. �Ceci nous donne d�j� une id�e sur ce que sera le scrutin prochain qui ne manquera sans doute pas d�irr�gularit�s�, note la ligue. Les d�rapages de l�administration ne sont visiblement plus � d�nombrer. Le cas de Kerchouche Abdelhakim, ancien cadre gestionnaire d�Alg�rie T�l�com, licenci� apr�s avoir fait l�objet de poursuites judiciaires, venu t�moigner de sa situation, a �t� �galement l�une des injustices que la LADDH a tenu � d�noncer. Selon le t�moin, �le traitement inhumain qu�il a subi dans la prison quatre ans avant d��tre jug� a fait de lui un aveugle, un diab�tique, un hypertendu et un insuffisant r�nal�. Aujourd�hui, malgr� une d�cision de justice en sa faveur, il se bat toujours contre l�administration qui refuse son int�gration. �Toutes ces situations constituent de graves atteintes aux droits de l�homme fondamentaux que garantissent la Constitution et les pactes et trait�s que l�Alg�rie s�est engag�e � respecter�, accuse l�organisation.