Pour le pr�sident de Jil Jadid, la campagne de proximit� est la meilleure fa�on pour s�approcher du citoyen et s�impr�gner de ses probl�mes. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Optant pour des sorties sur le terrain, le pr�sident de Jil Jadid, Sofiane Djilali, s�est entretenu hier, avec les marins-p�cheurs du port d�El Djamila (ex-La Madrague), � A�n Benian. Les p�cheurs ont ainsi �num�r� les nombreux probl�mes auxquels ils font face au quotidien, notamment l�absence d��lectricit�, d�eau potable et de sanitaires au sein du port. Ils soulignent que leur port n�est m�me pas dot� d�une station de carburant. �Pour faire le plein de nos embarcations, nous sommes oblig�s d�aller vers des stations de services en ville et d�apporter le mazout dans des jerricanes�, explique l�un des p�cheurs au pr�sident de Jil Jadid. Les marins-p�cheurs �voquent �galement leur �exclusion� des aides de l�Etat. �Ils sont nombreux les p�cheurs qui ont d�pos� des dossiers � l�Ansej et qui tra�nent depuis 2007. Seuls les responsables politiques et leur entourage ont pu b�n�ficier de ces aides et acqu�rir des chalutiers et sardiniers et autres mat�riels de p�che�, pr�cisent-ils. Attentif aux dol�ances des marins-p�cheurs, Sofiane Djilali estime que la r�alit� est �am�re� au port d�El Djamila. Il d�plore l�absence de moyens de travail pour les p�cheurs. Pourtant, poursuit-il, �des dizaines de milliards ont �t� investis dans l�extension de ce port mais aucun effort n�a �t� fourni pour l��quiper et assurer les services ad�quats � l�activit� des p�cheurs�. Il a assur� que son organisation politique est �consciente� que le secteur de la p�che doit �tre d�velopp� de fa�on significative. Pour lui, le secteur n�cessite �galement l�int�gration des technologies et l�assurance des moyens de s�curit� aux marins-p�cheurs. Sur le quai du port, l�un des p�cheurs lancera au pr�sident de Jil Jadid : �Rappelez-nous l�identifiant de votre parti�. Et � Sofiane Djilali de r�pliquer : �Le 32 et voici la candidate num�ro 1 de notre liste � Alger et aussi le candidat num�ro 2�. S�agissant de son choix pour une campagne de proximit�, il dira : �Nous pr�f�rons aller sur le terrain et rencontrer les citoyens au lieu de s�enfermer dans des salles de meeting�. Il affirme que les citoyens vivent une �s�gr�gation� dans la soci�t� et se sentent �d�laiss�s et oubli�s d�o� leur r�volte�. Un sentiment qui pour lui, �sape le sentiment national�.