Souvent, la majorit� des gens disent que l�administration est ingrate ou l�insultent purement et simplement. Alors que l�administration est d�finie comme une action d�administrer un organisme ou une entreprise par un ensemble d�employ�s class�s hi�rarchiquement selon les fonctions qu�ils exercent. Improprement, ces gens confondent entre la personnalit� morale et celle physique qui parle et agit au nom et pour le compte de la premi�re. Il est, donc, � souligner que les probl�mes cr��s, par les administrations, effectivement existants et par cons�quent rencontr�s par les citoyens et m�me les travailleurs, font que ces derniers ont une mauvaise image qui se traduit par un jugement n�gatif vis-�-vis de l�administration et � travers elle l�Etat Lorsque le responsable de cette administration a des comp�tences professionnelles et un sens d�velopp� en mati�re de relations humaines, il �vite les incompr�hensions et les abus d�autorit�, causes de conflits multiples. L�, nous pouvons dire, sans nous tromper, qu�il y a une ma�trise et que le travail se fait dans un bon climat favorisant la participation de tous pour le bien-�tre de l�ensemble. Par contre, si ce responsable n�a pas les capacit�s pr�cit�es, la cons�quence sera l�aboutissement � un r�sultat affect� du signe moins (n�gatif) et des probl�mes qui n�en finissent pas, cr�ant un air irrespirable pour le collectif et pour le responsable. En r�alit� dans le v�cu, ce n�est pas l�administration qui pose les probl�mes que chacun conna�t mais bien l�homme charg� de la g�rer qui est la v�ritable source des difficult�s. Je pense qu�il appartient � l�Etat et � lui seul d�amener, particuli�rement, les services locaux de la Fonction publique � ne pas jouer le jeu des gestionnaires dans les recrutements, en veillant � n�admettre que ceux ayant �t� r�ellement admis par ordre de m�rite non ceux pour lesquels les postes ont �t� inscrits par plaisir aux connaissances. Le statut g�n�ral de la Fonction publique donne les m�mes chances d�acc�s aux emplois publics � tout le monde sans exception ni favoritisme, il faut que l�Etat combatte ce fl�au pour bannir � jamais la pratique actuelle qui consiste � donner des postes qu�ils pr�destinent, dans les concours organis�s les autres candidats ne servent uniquement que de justification. Enfin, que ceux ayant le pouvoir de nomination doivent opter pour des crit�res de comp�tence seulement sans distinction de nom, de sexe ou de couleur. Les promotions doivent se m�riter, elles ne se donnent pas, l�anciennet� n�a jamais fait la comp�tence, donc ce crit�re tant respect� par l�administration n�est pas le plus important au regard de ceux touchant � la comp�tence, rapidit� d�ex�cution, engagement vis-�-vis de la chose publique, la ponctualit�, l�assiduit�, le commandement, la maintenance des �quipements, etc. Un probl�me parmi tant d�autres.