A mon p�re. A tous ceux qui sont tomb�s au champ d�honneur Pour que vive l�Alg�rie libre et ind�pendante. M.-R. Y. En cet apr�s-midi de septembre 1958, le choc �motionnel que j�ai subi du haut de mes dix ans est rest� grav� dans ma m�moire. Un psychodrame jou� en deux actes qui hante quelquefois mes nuits. L�arrestation de mon p�re et, deux mois apr�s, une sc�ne que l�enfant que j��tais n�as pu soutenir �tant donn� mon jeune �ge : ma m�re, le visage noir de suie, se frappant cruellement les cuisses et la poitrine, se griffant les joues en pleurant son mari assassin�. Ma pauvre m�re, ma pauvre Yamena �tait m�connaissable. Le cliquetis de la vieille machine Singer donnait une triste atmosph�re � cette ambiance lourde de m�lancolie. Ma m�re s��tait allong�e devant Nadia qui s��tait assoupie. Moi et mes fr�res jouons calmement dans une totale insouciance. Soudain, dans le silence de la nuit, une lointaine salve de coups de feu d�chira le silence. Ma m�re redressa brusquement son buste : �Votre p�re !� Ma grand-m�re arr�ta sa machine, comprenant le sens de l�expression de sa belle-fille. Elle resta un moment p�trifi�e, puis repoussant sa machine, elle s�entoura des enfants qui ne comprirent rien � ce revirement de l�ambiance. Tout le monde resta fig�, t�tanis�. J�interroge des yeux ma m�re et ma grand-m�re sur ce qu�il vient de se passer, esp�rant une explication. Le temps s�est arr�t�, il ne veut plus avancer. Nous nous sommes tous couch�s. Mais ma m�re passa une nuit blanche. Elle s�est s�rement imagin�e plusieurs suppositions pouvant donner des explications � la salve de coups de feu. Ce n�est peut-�tre qu�une fausse alerte, parce que les militaires avaient pris l�habitude de tirer sur n�importe quoi, surtout durant les rondes de nuit. N�ont-ils pas tir� r�cemment sur un attard� mental qui �tait sorti apr�s le couvre-feu ? Ne serait-ce pas un tir de diversion des maquisards pour d�tourner l�attention de la patrouille du char ? Ou peut-�tre� Ahmed� Le lendemain, ma m�re rassembla toutes ses forces physiques d�j� chancelantes et alla, t�t le matin, aux nouvelles, mue par une pr�monition d�un grave �v�nement. Elle se pr�senta � la caserne, la peur au ventre, les jambes flageolantes. L�officier lui dit d�aller voir � la gendarmerie pour de plus amples renseignements. Arriv�e � la gendarmerie, le brigadier lui r�pondit sans aucun �tat d��me, le plus cyniquement possible : �Ton mari a voulu s�enfuir de la caserne, on l�a canard� !� La Ve R�publique de De Gaule venait de marquer son instauration par des crimes et notamment l�assassinat des trois derniers membres d�une des cellules OCFLN de la ville, fusill�s tous les trois au pied des cypr�s qui existent toujours � c�t� de la chambre o� moi et mes camarades d�infortune avions vu pour la derni�re fois nos p�res. Ahmed Yahiaoui, Daoud Tergou dit �Agu�de� et Daoud Moussaoui sont tomb�s cette nuit-l� au champ d�honneur. Et cette nuit-l�, le temps s��tait arr�t� pour eux lorsque la porte de leur cellule s�ouvrit brutalement. Une horde sauvage fit irruption dans la salle o� �taient enferm�s les trois supplici�s, couch�s � m�me le sol humide, g�missant et pansant leurs blessures. �Leurs visages �taient �corch�s. Ils n�avaient plus de cils, les l�vres �taient fendues, les joues taillad�es�, me disait un jour Mohamed Haddad, qui a eu la lourde t�che de les enterrer. Ils ont subi pendant quatre jours d�inqualifiables s�ances de torture allant de la baignoire et de �l�h�licopt�re � � la fameuse �g�g�ne� ex�cut�e par leurs tortionnaires assouvissant ainsi leurs instincts sadiques dans une salle pleine de remugle d�o� s��chappaient les odeurs de chair br�l�e. Mohamed Haddan t�moigne : �C�est � coups de crosse et de cris que les soldats ont fait sortir les supplici�s encore sous le choc des tortures de l�apr�s-midi. Ils form�rent une file indienne d�sarticul�e et path�tique qui fut men�e, sous un tonnerre d�injures et une pluie de coups, vers des cypr�s. Vers la Gloire.� Ils les attach�rent chacun � un arbre. �El Hamdou Lillah[7] �c�est la fin tant esp�r�e. Le calvaire va prendre fin. Nous allons enfin nous acquitter du tribut du sang pour que nos enfants soient libres et ind�pendants�, aurait pu dire mon p�re. Tergou, Yahiaoui et Moussaoui, sont, telles des statuts, fig�s, presque sans vie ni teint. Dignes. Avec peut-�tre m�me un sourire narquois au bout des l�vres qui semblait dire � cette horde sauvage : �Tirez, nous vous offrons volontiers nos poitrines nues pour que vive l�Alg�rie.� Pour lib�rer Th�niet-El-Had. Ont-ils eu le temps de s�imaginer qu�un certain mois de Juillet allait ouvrir les bras aux fils de Novembre, � tout un peuple meurtri, � l�euphorie de l�ind�pendance, l�embl�me national imp�tueux flottant avec fiert�, le rire des enfants, les youyous des femmes et les larmes des hommes longtemps retenues par dignit� devant l�ennemi. Tout ce peuple opprim� savourant enfin la libert� gr�ce � leurs fr�res tomb�s au champ d�honneur. Le pass� de Yahiaoui l�a rattrap� in extremis : Rachid, Nadia, Yamena, Mama, Ghania qu�il ne verra jamais. Dieu le Tout- Puissant... Il n�y a de Dieu que Dieu et son Proph.... Une salve de coups de feu arr�ta net le film et la Chahada[8]. Les balles firent l�effet d�un tisonnier chauff� � blanc qu�on enfonce dans la chair mais mon p�re ne sentit aucune douleur parce que la camarde avait commenc� son �uvre destructrice, �Une belle et douce mort�, comme l�a si bien dit le po�te. Toujours selon Mohamed Haddad : �Sa t�te tomba sur sa poitrine ensanglant�e. Ses mains li�es derri�re son dos retiennent fermement son corps presque debout.� M�me � demi-mort, Ahmed est rest� perpendiculaire � la terre, il n�a pas pli�. Mais� l�acier a fini par plier sous le feu. Dans un ultime effort, avec le peu d��nergie qui lui restait, il essaya de relever la t�te, les yeux � demi-ouverts, regarda les soldats en ayant l�air de dire : �Tirez, bande d�assassins, tirez encore.� Et vint le coup de gr�ce donn� par le chef de la police communale, le tristement c�l�bre Daguenet qui s�est jur� d�avoir les t�tes de ces �fellagas en civil�. Et un pan entier du silence divin, �ternel, tomba doucement caressant le martyre des trois corps. C��tait un assassinat pur et simple, la corv�e de bois comme aiment � dire les militaires dans leur jargon. Lors de cette ex�cution, il n�y avait ni juge, ni avocat, ni imam, ni commissaire. Auquel cas, c�aurait �t� l�ex�cution d�un arr�t de justice, mais comme il n�y avait pas de justice, les supplici�s, qui �taient eux-m�mes la Justice, �taient seuls devant une bande de criminels. C��tait un crime odieux contre les derniers membres d�une cellule OCFLN. La France d�alors ne devrait pas �tre connue uniquement � travers Moli�re, Renoir, Pasteur ou Berlioz ou � travers ce qu�elle pr�tend �tre : le pays des droits de l�Homme, un monde civilis�. Non, nous ne sommes pas des �Fran�ais � part enti�re�, terme cher � de Gaule qui n�avait rien compris ou n�a pas voulu comprendre le drame alg�rien parce que nous ne sommes pas libres. Nous ne sommes pas �gaux. Il n�y a aucune fraternit� entre nous. Tout nous s�pare. Quand ils dirent : France, nos anc�tres les Gaulois, Vercing�torix, Clovis, Jean Moulin, l�occupation de la France par les Nazis, les fours cr�matoires. Nous d�mes : Alg�rie, nos anc�tres les Berb�res, Jugurtha, Micipsa, Masinissa, Abane Ramdane, Larbi Ben M�hidi, l�occupation de l�Alg�rie par la France, les enfumades du Dahra et de l�Ouarsenis. Tout nous s�pare. Non ! Non et NON ! La France, dans les colonies, c�est la mort, la d�solation, les enfumades, le g�nocide, les pleurs des orphelins, la pauvret�, l�end�mie, la mis�re. C�est Massu, Bigeard, Soustelle, Le Pen, le sergent Michel et sa chienne dress�e savamment contre l�Arabe. C�est la d�ch�ance humaine. Des �mes souill�es. Les soldats les d�tach�rent et les jet�rent p�le-m�le sous une b�che. Un lourd silence s�abat sur cette sc�ne morbide, sous les cliquetis des culasses qu�on r�arme et les rires des soldats ressemblant aux grognements de porc qui sentaient le gros pinard. Un effroyable silence s�abat sur les cadavres apr�s le d�part de l�homme civilis�. �H�las ! Ai-je pens�, malgr� ce grand nom d�Hommes, que j�ai honte de nous, d�biles que nous sommes.�[9] La Paix divine enveloppa de son aura ces corps meurtris. On n�a pas le choix, parce que notre ind�pendance doit passer par le sang. �Les Fran�ais sont venus par le sang, nous gagnerons l�ind�pendance par le sang.�[10] Ne pleurez plus, enfants de Chahid. F�tus de paille que vous �tes devant ces militaires au c�ur m�canique, cruels et puissants, qui vous ont ravis de l�affection de vos p�res. Ne pleurez pas mais plaignez leurs enfants qui h�riteront d�un nom de bourreau, d�assassin, qui sera condamn� par l�Histoire. Le nom de vos p�res sera aur�ol� du prestige de martyr. Vos p�res ont all�grement franchi le seuil du Paradis. Leur souhait le plus cher �tait �la douceur et la beaut� de mourir pour la Patrie�[11]. Notre Alg�rie sera g�n�reuse parce que ch�rement acquise et d�barrass�e ainsi de cette horde sauvage. Ne pleurez plus, la peur dispara�tra. N�oubliez surtout pas d�alimenter les m�moires et n�oubliez pas le pass�. En cette nuit de septembre 1958, les mains du colonel De Schacken sont rouges de sang. Il venait d�ex�cuter � la lettre l�app�tit macabre de ses sup�rieurs en �cassant du militant communiste�. Comme le soutient notre ami Khaled Bensma�n[12] : �Salan, Massu et consorts n�ont jamais dig�r� la d�faite d�Indochine face au communisme. C�est avec cette aversion contre une telle doctrine et une appr�hension diffuse d�essuyer une deuxi�me d�faite qu�ils s�attel�rent � combattre les communistes alg�riens en leur r�servant un r�gime sp�cialetorture, beaucoup plus atroce, ou en les liquidant purement et simplement, comme ce fut le cas de Maurice Audin, Laban, etc.� [13]. Yahiaoui, Tergou, Moussaoui n�ont pas �chapp� � cette folie meurtri�re. Le lendemain, Mohamed Hadane, le c�ur bris� par l��motion, a eu la p�nible t�che de mettre les corps dans un camion pour les enterrer dans une fosse commune au cimeti�re de Sidi Bendjelloul. Le tableau de chasse des bourreaux est plein de croix. C��taient les trois derniers �communistes� OCFLN � �tre liquid�s. Ils venaient d�entrer dans l�Histoire de Th�niet-El-Had par la grande porte. La ville s�est brusquement vid�e de ses enfants. Septembre noir. En rentrant � la maison, ce 23 septembre 1958, une sc�ne effroyable m�accueillit. Debout au milieu de la cour, ma pauvre m�re entour�e de mes tantes, de ma grand-m�re et de plusieurs femmes en pleurs, le visage noir, enduit de suie de chemin�e. C��tait une occasion impos�e pour ces femmes de crier leur rage contre l�oppresseur, contre la morbidit� de ce cruel et sanguinaire pr�sent. Ma m�re �tait dans un �tat second. Elle se frappait la poitrine et les cuisses endolories et pleines de bleus, se lac�rant la figure avec ses ongles, criant toutes ensemble, dans un parfait accord, une effroyable litanie mortuaire faite de strophes et d�un refrain � vous donner des sueurs froides. En pleurant et en criant, ma m�re, par moments, partait d�un effroyable et horrible rire saccad� en suppliant Dieu de lui venir en aide. Et c�est l� que je me suis dit que ma m�re avait perdu la raison. Je pleurais non pas mon p�re mais parce que j��tais terroris� par cette terrible et angoissante sc�ne. Je ne comprenais rien. Je ne pleurais pas, je criais, les yeux �carquill�s d�effroi. Je suis entour� de femmes, je suis pris dans un tourbillon de cris, un remous de lamentations. Semblables aux g�missements d�une lionne bless�e � mort, les plaintes lugubres de ma m�re me t�tanisaient. �Oh ! Mon Dieu, que vais-je faire avec mes cinq enfants !� criait ma m�re. Mes oreilles s�emplirent subitement d�acouph�nes. Effet stroboscopique. Je n�entendais plus les cris hyst�riques des femmes, je ne voyais que les ongles de leurs mains qui lac�raient leurs visages ensanglant�s, tra�ant des sillons enflamm�s. Terroris�, j�allais me r�fugier dans le �c�toine�[14]. J�aurais certes tout le temps qu�il faut pour pleurer mon p�re parce que je serais marqu� � vie par sa perte. L�absence de mon papa nous sera terrible, longue, infernale. Une blessure qui ne se refermera jamais. Ce manque d�affection va me harceler pendant toute ma vie. J�ai pleur� l�absence de mon p�re durant les f�tes de l�A�d, � la r�ussite de mon certificat d��tudes, lorsque j�ai �t� admis au concours d�entr�e � l��cole commerciale. J�ai pleur� son absence lorsque je me suis mari� et lorsque Sid Ahmed est n�. Voil� ce que c�est que d��tre un orphelin qui s�efface pour ne pas g�ner les autres, qui demande pardon m�me aux murs qu�il rase et qui sourit, timidement, de peur d��tre vu. De peur d��tre le cheveu dans la soupe. Je souriais b�tement quand je voyais d�autres enfants accompagn�s de leurs p�res. Je le pleure � soixante ans. Je le pleurerai jusqu�� ma mort. Une sc�ne cauchemardesque, abominable, atroce se d�roulait en trois actes � Th�niet-El-Had. Ce jour-l�, c��tait le deuil chez les Yahiaoui, les Tergou et les Moussaoui et chez beaucoup d�autres. Le malheur a frapp� impitoyablement la ville inhumaine, froide, orpheline. Th�niet-El-Had n��tait plus le �Petit Paris�, c��tait de petits Hiroshima dans chaque maison. D�sert�e par les hommes, la rue principale qui n�a jamais �t� emprunt�e par la gent f�minine, est envahie par des groupes de femmes en ha�k qui se croisent et s�entrecroisent, le pas press�, s�arr�tent quelquefois pour �changer entre elles les derni�res informations comme une procession de fourmis en file indienne qui s�entrecroisent, se sentent, se croisent les antennes et repartent furtivement. C��tait le temps o� les sentiments n��taient pas individuels. Les joies et les peines �taient collectives. Communicatives. Les femmes allaient d�une maison mortuaire � l�autre, sans protocole, par compassion, par solidarit� avec les familles qui ont �t� frapp�es par le malheur. La solidarit� dans le malheur. La solidarit� dans un pr�sent belliqueux. Elles poussent la porte d�j� entrouverte, enl�vent leur ha�k et entament le p�nible refrain mortuaire : �Khouya Hah� qui vous dresse les cheveux sur la t�te et vous donne froid au dos. Personne n�est � l�abri de la folie meurtri�re du monde civilis�. Elles m�mes ne savent pas quand est-ce qu�elles recevront � leur tour leurs s�urs en pleurs. Tout peut arriver d�un moment � l�autre. Th�niet-El-Had vivait � chaque massacre, deux dimensions. L�une faite de pleurs, de deuil, de cris des enfants avec leur air hagard, des g�missements des hommes. Un peuple vivant la mis�re, la peur, la faim. L�autre dimension o� vivent les colons, d�anciens gueux, mis�reux et mis�rables, venus s�enrichir dans un pays qui n�est pas le leur. Au �fil�dj Djedid�[15], le boulevard de Tiaret �tait comme une tresse avec ses grappes de raisin, ces familles attabl�es devant chez elles, profitant du doux climat de l�automne pour sortir devant chez elles, se pr�lasser dans la richesse. Mais les colons �taient quand m�me inquiets par la tournure des �v�nements. Les discussions sont ponctu�es par de grands �clats de rire. Ils profitent des plaisirs de la vie. De Schaken veille au grain. En face de notre maison, la famille Jules Anouille �tait au grand complet : Mme Anouille et son mari Jules, leurs filles Mme Kal�ja, Mme Maldini et Mme Montaldo. Les femmes tricotent en sirotant des boissons fra�ches. Les hommes meublent leurs discussions avec des sujets aussi divers que la guerre d�Alg�rie qu�ils s�ent�taient � appeler ��v�nements d�Alg�rie�, les labours, l��tat de leurs affaires. Ils partent quelquefois de rires saccad�s et bruyants. La famille vit dans une autre dimension. En face, assis � l�ombre d�une tresse, le vieux Pastou gromm�le toujours des ordres au pauvre commis indig�ne, son souffre-douleur. De l�autre c�t� de la rue Principale, trois pauvres femmes, ce jour-l�, avaient le visage noir de suie et pleuraient maintenant en silence, entour�es de leurs orphelins dont elles auront la lourde charge de les �lever, de leur raconter le martyre de leurs p�res, de leur dire et leur redire leur pass�, de les couver et de leur faire oublier ce manque d�affection paternelle qu�ils vont devoir ressentir et supporter. Ma m�re et toutes les autres m�res �taient � l�or�e de leur jeunesse. Elles se pr�parent d�ores et d�j� � affronter l�avenir avec courage et r�signation, une vie dure, froide et inhumaine. M.-R. Y. [1] Organisation civile du FLN [2] Maison familiale traditionnelle constitu�e de chambres tout autour d�une cour. G�n�ralement un puits avec sa margelle tr�ne au milieu de la cour. [3] Torture [4] Mustapha Tergou, Bendou Fouad, Khaled Moussaoui et Mustapha Chikhaoui. [5] Pi�ce de monnaie �quivalente � cinq centimes. [6] Pi�ce de cent centimes, l��quivalent d�un dinar actuel. [7] �Dieu Soit Lou�. [8] Chahada : profession de foi. Premier pilier de l�Islam. [9] Alfred De Vigny � La mort du loup. [10] Mahfoud Kaddache� Histoire du nationalisme alg�rien� page 754. [11] Il est doux et beau de mourir pour la patrie Ver d�Horace � (odes III). [12] Docteur en histoire. [13] Entretien avec Khaled Bensma�n � Docteur en histoire. [14] D�barras, carpharna�m. [15] Quartier r�sidentiel o� habitent les colons. A NOS LECTEURS Un texte � faire passer dans �Vox Populi� ? : [email protected] ou [email protected]