La bonne gouvernance reste encore un objectif pour nombre d�entreprises et administrations �conomiques alg�riennes. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) � Les administrations �conomiques alg�riennes p�tissent de l�archa�sme, de la pr�gnance de l�informel et leur gouvernance reste insuffisante, sujette � critiques. Un constat auquel adh�re le pr�sident du Forum des chefs d�entreprises (FCE), R�da Hamiani, qui a ouvert hier, � l�h�tel Hilton � Alger, les travaux du onzi�me symposium international de MDI Business School. Consacr� sur deux jours au th�me : �R�nover la gouvernance des entreprises et des administrations �conomiques : quels challenges pour l�Alg�rie ?�, ce symposium est l�occasion d�une r�flexion sur la gouvernance d�entreprise, l�ensemble des processus, des normes, des objectifs et des interactions influen�ant le management et la gestion des entreprises et autres administrations. Et au-del� de la suj�tion aux desiderata politiques, les administrations �conomiques manquent d��tre rationnelles en termes d�allocation des ressources. Et d�autant que la d�pense publique manque d�optimisation, voire est trop importante comme le rel�vera le professeur en sciences de gestion de l�Universit� de Bordeaux IV, Eric Lamarque, en marge. Comme ces administrations ont un rapport de confiance incertain, voire absent, pour des facteurs tant objectifs que subjectifs, avec les entreprises notamment priv�es comme le rel�ve le consultant et promoteur de l�Institut Hawkama El Djaza�r, Ali Harbi. Les entreprises publiques alg�riennes n��chappent pas � ce constat n�gatif, dans la mesure o�, selon le professeur Kouadria de l�Universit� Alger III (facult� des sciences �conomiques et de gestion), s�appuyant sur le cas sp�cifique de Sonatrach, leur syst�me de gouvernance �ne saurait �tre qualifi� ni de bureaucratique ni de technocratique. C�est un syst�me hybride form� bien plus par des pratiques au sein et en dehors de leur management�. Et au regard d�un r�le qui reste � d�finir pour le secteur public, le consultant Ali Harbi s�interroge sur la capacit� ou vocation de ces entreprises � accompagner, en compl�mentarit� ou non des entreprises priv�es. Or, les entreprises priv�es, elles aussi, n�am�liorent pas assez leur gouvernance, contraintes notamment par leur structure patrimoniale, le d�ficit de confiance de l�environnement institutionnel... Et m�me si plusieurs entreprises priv�es, soucieuses de consolider leur croissance, leur comp�titivit� et leur cr�dibilit� � l�international se sont engag�es � parfaire leur gouvernance. En d�autres termes, la gouvernance reste encore un objectif � atteindre pour les entreprises et diverses administrations �conomiques. D�autant que l��tat des lieux reste � �tablir, les objectifs sont � d�finir, des modes op�rationnels doivent �tre d�velopp�s et un climat de confiance � favoriser, la gouvernance d�entreprises reste ainsi � l�ordre du jour, une exigence, une urgence, dira le consultant Ali Harbi. Et cela m�me si un code de bonne gouvernance existe d�j� et devrait �tre, en seconde version, d�clin� selon les catagories d�entreprises (publiques, priv�es, cot�es en bourse...) et que l�Institut Hawkama renforce son cadre de pilotage, ses capacit�s d�expertise qualifi�e et programmes de formation.