Invit� hier de la r�daction de la Cha�ne III de la Radio alg�rienne, Mahmoud Benchakkour, pr�sident du Comit� interprofessionnel du lait, a estim� qu�il faudrait plus d�efforts de la part de l�Etat, s�agissant des capacit�s hydriques du pays notamment pour booster la production de lait. L�intervenant a par ailleurs avanc� quelques chiffres sur la fili�re du lait en Alg�rie et ses perspectives si on met le paquet pour la d�velopper. �De 1,2 million de litres de lait cru par an il n�y a pas si longtemps, nous sommes arriv�s � 800 millions de litres actuellement, ce qui repr�sente une progression significative, et ce, gr�ce � l�aide de l�Etat et les primes � la production (12 DA/litre), � la collecte (5 DA/litre) et � la transformation (4 DA/litre)�, a-t-il soulign�. M. Benchakkour a invit� de m�me � un soutien en amont pour mieux aider les �leveurs. �Il faut d�velopper la production fourrag�re pour r�duire le co�t de revient. Elle n�cessite beaucoup de capacit�s hydriques que les �leveurs ne poss�dent pas. Un hectare irrigu� au goutte-�-goutte co�te quelque 200 000 DA et il faudrait que l�Etat y mette au moins 30 %.� Ainsi, nous pouvons facilement arriver � cumuler un troupeau d�un million de vaches d�ici trois ou quatre ans. Sachant, dira-t-il, qu�une vache produit 6 000 litres de lait par an, cela nous �conomisera 600 millions USD. Et d�ajouter : �Nous n�aurons pas besoin d�importer beaucoup de vaches parce que l�accroissement naturel des troupeaux fait que �a augmente de 30 % par an. C�est ainsi qu�on peut r�duire notre d�pendance vis-�-vis de l��tranger en mati�re de lait cru et de poudre de lait.� Il convient de noter que l�Alg�rie importe par an, l��quivalent de pr�s d�un milliard de dollars en lait. Les Alg�riens en consomment 1,5 milliard de litres par an.