Ce n�est ni plus ni moins une r�organisation des �lections l�gislatives qu�exige Abdallah Djaballah. Le pr�sident du FJD se dit outr� par la proposition faite � sa formation, invit�e � prendre part au prochain gouvernement. Il r�pond n�avoir rien � marchander. Nawal Im�s - Ager (Le Soir) - Le Front pour la justice et le d�veloppement (FJD) n�a pas l�intention de prendre part au prochain gouvernement. Son pr�sident rejette la proposition qui lui a �t� faite au sujet de deux minist�res. Djaballah trouve m�me ind�centes, les pratiques qui consistent � tenter de contourner le parti et de convaincre �certains� militants d�accepter d��tre membres de l�Ex�cutif. Le num�ro un du FJD explique que ces tentatives seront vaines puisque les personnes contact�es n�ont pas l�intention de contredire la ligne du parti. A ceux qui ont approch� sa formation, Djaballah r�pond n�avoir �rien � marchander� et pr�f�rer aux deux postes minist�riels le militantisme. C�est, dit-il, la seule voie que son parti a choisie. D�ailleurs, � l�occasion du Majliss Echoura du parti, ses membres ont adopt� le m�me ton que depuis l�annonce des r�sultats : ils d�noncent ce qu�ils assimilent � un coup de force. Djaballah appelle, d�ailleurs, � la r�organisation des �lections l�gislatives � l�occasion de la tenue des �lections locales. Il propose de confier l�organisation de cette consultation � une instance nationale de consensus. Dans le communiqu� sanctionnant les travaux du Madjliss Echoura, ses membres consid�rent que �la confiscation de la souverainet� nationale confirme que nous sommes dans un pays o� le peuple appartient au pouvoir et que la d�mocratie n�est que de fa�ade�. Le FJD consid�re que les r�sultats de l��lection sont la preuve suppl�mentaire que le pouvoir ne croit pas en l�alternance par la voie des urnes. La fraude conclut le FJD n�est que le pr�lude � l��laboration d�une Constitution qui va renforcer le pouvoir du pr�sident et marginaliser davantage la soci�t�. Ce n�est pas pour autant que le FJD baissera les bras. Djaballah affirme que le combat continuera au sein du front constitu� avec les autres partis ou en solo. Une initiative qui, dit-il, a le m�rite d�exister.