Durant la saison estivale, le littoral oranais conna�t une affluence record, avec d�j� l�annonce de pr�s d�un million d�estivants ayant fait le trajet jusqu�aux diff�rentes plages et ce, depuis le premier juin. Cet accroissement de la population, s�il est une aubaine pour les commerces, r�v�le la v�ritable plaie de la ville d�Oran � savoir, l�absence totale d�hygi�ne d�une mani�re g�n�rale. Que ce soit justement dans les commerces, les fast food et autres restaurants, plus de 50% des infractions signal�es par les brigades de contr�le des fraudes et des prix rel�vent du d�faut d�hygi�ne. Les d�cisions de fermeture ne suffisent pas � imposer des comportements aux normes, puisque nombre des contrevenants sont des r�cidivistes. Par ailleurs, un aper�u dans les rues d�Oran, les cit�s et autres quartiers � forte densit� de population, montre que le constat est tout aussi catastrophique avec l�entassement d�amoncellement d�ordures � tous les coins de rues, du matin au soir, des d�chets solides comme les gravas transformant des rues o� des quartiers en d�charges sauvages, des d�p�ts d�eaux us�es solidifi�s, devenant un magma noir�tre et naus�abond le long des trottoirs, les sachets en plastique qui volent de partout. Dans les transports en commun, il faut s�armer de gels d�sinfectants, et bient�t de masques que l�on apposera sur son visage. Les trottoirs de la ville, refaits des centaines de fois, s�av�rent des endroits dangereux avec des sortes d��Ovni � gluants et glissants. Une situation qui enlaidit totalement la deuxi�me ville d�Alg�rie qui, sur ce point- l�, ne pourra se targuer de devenir une m�tropole m�diterran�enne. L�incivisme de la population a atteint des seuils incompr�hensibles quand on sait que les premi�res victimes du manque d�hygi�ne restent le citoyen avec la d�gradation de son cadre de vie. Souvent point�s du doigt, les services de nettoiement ne peuvent �tre les seuls � �tre bl�m�s comme nous l�expliquait un repr�sentant de l�EPIC �Oran propret� : �Nous organisons 3 rotations de collecte par jour et malgr� cela, nous n�arrivons pas au bout ! Nous pouvons le faire 10 fois par jour, cela restera pareil si les citoyens ne font pas preuve de civisme.� Tr�s r�v�lateur, est le projet pilote lanc� au quartier Akid Lotfi en collaboration avec des associations, consistant � mettre en place un tri s�lectif de collecte des d�chets m�nagers, avec la pose de bacs � ordures pour chaque bloc d�habitations. Contre toute attente, nombre de citoyens ont refus� de s�associer � cette exp�rience, construite autour de la collecte des ordures m�nag�res � l�int�rieur des immeubles, pour faciliter la t�che aux agents communaux. C�est dire �.