La localit� historique de Mansourah n�est plus ce qu�elle �tait, la plupart des vergers ont disparu, les immenses champs d�oliviers on �t� bouff�s par l�avanc�e du b�ton, il ne reste plus que le minaret qui, du haut de ses 30 m�tres, rappelle ce que fut la capitale des Zianides � travers les �ges. Erig�e en commune dans les ann�e 1980, Mansourah est devenue le grand d�potoir du chef-lieu, et ce ne sont pas les nouvelles infrastructures �rig�es � l�occasion de Tlemcen, capitale de la culture islamique qui vont changer le d�cor. Si les responsables locaux prennent la peine d�entretenir les grandes art�res du chef-lieu de la commune � certaines occasions, les quartiers p�riph�riques de Bouhanak, le champ de tir et les 400 logements, vivent dans des conditions impossibles � d�crire. La salet� est partout, au niveau de chaque quartier poussent des d�charges sauvages, quant aux fuites d�eau et aux r�seaux d��gouts �ventr�s, cela dure depuis des ann�es. Et comme si cela ne suffisait pas pour compliquer la vie des citoyens, un autre ph�nom�ne est en train de prendre de l�ampleur et menace gravement la sant� des riverains. Au niveau des 400 logements et de Hay el Badr, les �boueurs de la commune de Mansourah ont tout simplement trouv� une astuce pour se simplifier la t�che, au lieu de r�cup�rer les ordures m�nag�res dans des bennes tasseuses, ils mettent le feu dans la d�charge t�t le matin et c�est une �paisse fum�e qui s��l�ve dans le ciel obligeant les habitants � laisser les fen�tres ferm�es, se privant ainsi d�air matinal. Cela n�est pas sans cons�quences directes sur la sant� notamment celle des enfants et de ceux qui souffrent de probl�mes respiratoires, des cas ont �t� signal�s. En incin�rant � ciel ouvert les ordures m�nag�res, ce qui est d�j� interdit par la loi, il y a un risque plus grand, dans ces poubelles on trouve souvent des vaporisateurs de produits chimiques (fly-tox, etc.) qui d�gagent une odeur suffocante et nuisible aussi bien pour l�homme que la nature. Sous d�autres cieux, un d�lit pareil ne resterait pas impuni, �lus et responsables assistent impuissants � ce massacre. Il est � se demander s�il existe effectivement une institution qui d�fend l�environnement, quant � la sant� du citoyen cela fait bien longtemps que personne ne s�en soucie. Autre chose qui ne passe pas inaper�ue, dans cette commune, les routes qui subissent des dommages � la suite des travaux ne sont jamais r�par�es, en empruntant la route des 400 logements, les automobilistes doivent faire attention, la route est compl�tement d�form�e, ce qui co�te cher en termes de m�canique. Au fait, qui est responsable de la remise � l��tat de la chauss�e ? Tout ce que l�on sait, c�est que l�APC d�livre l�autorisation de voirie en �change d�un cautionnement. Pour illustrer toute cette gabegie et ce laisser-aller criminel, c�est le cas d�un trottoir qui servait de servitude publique et qui a tout simplement disparu suite � des travaux r�alis�s par les PTT, il y a plus de 2 ans � c�t� du centre de formation.