Tr�s loin de la �satisfaction� qui leur est �attribu�e� par le minist�re de l�Int�rieur dans son communiqu� sanctionnant la rencontre, jeudi dernier, avec leurs coordinateurs nationaux, les gardes communaux sont r�serv�s quant aux acquis, �mitig�s� selon eux, de ces pourparlers. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Alors qu�ils �taient injoignables dans les deux jours ayant suivi leur rencontre, jeudi dernier, au minist�re de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales, les langues des coordinateurs nationaux des gardes communaux ont commenc� � se d�lier. Une p�riode de r�flexion qu�ils se sont impos�e pour mieux appr�cier les acquis arrach�s et voir ensuite la r�action de la tr�s large corporation qu�ils repr�sentent. Et � se fier � Lahlou Aliouat, le charg� de la communication au sein de la coordination nationale des gardes communaux, l�on est loin de la satisfaction dont les a gratifi�s le minist�re de l�Int�rieur dans son communiqu� sanctionnant la r�union de jeudi dernier. Notre interlocuteur qui dira ne faire que r�percuter les �chos re�us de la base � la communication des r�sultats de la r�union du week-end dernier, soutiendra que les gardes communaux des quatre coins du pays feraient montre de vives r�serves � l��gard de ces acquis. Et � notre interlocuteur de vouloir expliciter en avouant de prime abord que lui et trois de ses pairs coordinateurs nationaux de la corporation qui ont �t� au minist�re jeudi, n�ont eu qu�� prendre acte de la limite des �concessions� que la tutelle pouvait se permettre. �C�est le maximum que nous puissions vous conc�der�, voil� la phrase que nous avons eu � entendre de nos vis-�-vis de l�int�rieur�, affirmera Aliouet, comme pour r�futer indirectement ladite �satisfaction� �voqu�e par la tutelle dans son communiqu� diffus� deux jours durant dans certains titres de la presse nationale. Le coordinateur des gardes communaux au niveau de la wilaya de Bouira fera part d�une large concertation lanc�e parmi la base � propos des r�sultats de ces pourparlers avec, pr�ciserat- il, la synth�se qui sera d�battue lors d�une session du conseil consultatif national qui se r�unira le 23 du mois courant � Mouza�a, dans la wilaya de Blida. Un conclave � l�issue duquel la position des gardes communaux sera connue. Et Aliouet ne se privera pas, cependant, de se hasarder � esquisser ce que sera cette �riposte� au vu, selon lui, du �m�contentement g�n�ralis� parmi la base�. Une �insatisfaction� n�e de la nature des acquis qui ne seraient pas � la hauteur de leurs esp�rances et des sacrifices consentis pour ce faire. Notre interlocuteur citera bien des raisons de leur d�ception, �voquant notamment la question lancinante des 16 heures suppl�mentaires que la tutelle a cru bon de �satisfaire � en la �diluant� dans l�indemnit� de risque et d�astreinte. Une juste �esquive� pour Aliouet qui avance en premier lieu la n�cessit� pour eux de percevoir cette indemnit� avec effet r�troactif � partir de la date d�engagement de l�agent, pas � partir du 1er janvier 2008 comme conc�d� par la tutelle. Et de revendiquer la s�paration de cette indemnit� en deux, celle du risque et l�autre d�astreinte. Autre point de discorde, celui li� � l�indemnit� de d�part volontaire � la retraite que la tutelle a pass�e sous silence, toujours selon notre interlocuteur. Autant de points laiss�s en �rade� qui pourraient constituer des raisons pour la garde communale de renouer avec la contestation � la prochaine rentr�e sociale. �Nous avons bien dit que nous ne signons de ch�que en blanc � personne�, rappellera Aliouet, mani�re d�anticiper sur l�issue du conseil consultatif national de la corporation, le 23 ao�t prochain.