Des dizaines d�enseignantes contractuelles, des jeunes filles et des m�res de famille, venues d�noncer leur �exclusion arbitraire� du dernier concours de recrutement et rappeler au ministre �ses engagements� concernant leur situation, ont �t�, molest�es par les �l�ments des brigades anti�meute et des agents de police en civil. Rassembl�es d�s les premi�res heures de la matin�e, hier, devant la Direction de l��ducation de Constantine pour d�noncer, disent-elles, �la politique de deux poids deux mesures du d�partement de Benbouzid�, des dizaines d�enseignantes contractuelles, qui avaient ferm� l�acc�s � la DE, ont �t�, sans m�nagement, charg�es par les agents de l�ordre. Leurs hurlements qui d�chiraient le silence du boulevard de la Libert� ne leur ont pas �t� d�un grand secours. M�me les badauds qui passaient par l�, �h�b�t�s� par la sc�ne, et des journalistes, venus couvrir l��v�nement, n�ont pas �t� �pargn�s. Scandant des slogans hostiles au ministre de l�Education M. Benbouzid, lequel, soutiennent- elles, les a �trahies et n�a pas tenu ses promesses�, ces enseignantes ont r�clam� leur �permanisation dans les postes qu�elles occupent depuis plusieurs ann�es�. Selon l�une des contestataires, ses camarades sont d�cid�es � tenir des sit-in quotidiennement devant la Direction de l��ducation, et ce, jusqu'� satisfaction de leurs revendications. Il convient de noter dans ce contexte qu�aucun responsable de la DE n�est all� � la rencontre des protestataires qui demandaient des explications sur leur cas. Par ailleurs, certaines d�entre elles, malheureuses candidates au dernier concours de recrutement, se demandent comment se fait-il qu�elles soient exclues alors qu�elles ont une exp�rience de plusieurs ann�es. �Je suis d�tentrice d�une licence et enseignante contractuelle depuis 1996. Aujourd�hui, on m�exclut � la faveur d�un d�tenteur d�un master qui n�a jamais enseign�. On nous m�prise �, dira une enseignante contractuelle.