Les travailleurs communaux poursuivent leur mouvement de gr�ve de huit jours. Ils sont d�termin�s � �satisfaire� leurs revendications. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Entam�e le 4 septembre dernier, la gr�ve des travailleurs communaux a connu un taux de suivi de 72% au premier jour. Selon Azeddine A�t-Khelifa, le pr�sident de la F�d�ration nationale du secteur des communes (FNSC), affili�e au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), ce taux a atteint les jours suivants entre 78 et 80% � travers le territoire national. D�ailleurs, il assure que des communes ont connu une d�mission collective de la section syndicale affili�e � l�UGTA pour rallier les rangs du Snapap. Il cite ainsi l�exemple des communes d�Aomar (Bouira), d�Oran et de Bir El Djir (Oran). �Plusieurs autres communes non affili�es ont �galement rejoint le Snapap�, a-t-il encore ajout�. Le pr�sident de la FNSC d�nonce le �silence� de la tutelle qu�il qualifie de �fuite de responsabilit�s �. Et de rappeler que sur les 600 000 travailleurs communaux � l��chelle nationale, 70% sont des contractuels et des vacataires. �Ces travailleurs per�oivent un salaire compris entre 12 000 et 14 000 DA. Pourtant, la plupart d�entre eux cumulent entre 15 et 20 ann�es d�exercice �, a pr�cis� Azeddine A�t-Khelifa. Il �voque �galement le cas des journaliers �exploit�s� par les communes. �Ce sont des travailleurs de l��tat civil, des �coles, des cantines scolaires, de la voirie, des chantiers de r�paration et autres services d�assainissement. Leur contrat stipule cinq heures de travail par jour alors qu�ils travaillent durant huit heures et ne per�oivent que 9 640 DA�, a pr�cis� le syndicaliste. Selon lui, ces journaliers risquent un licenciement car, explique-t-il, �les contr�leurs financiers des da�ras ne veulent plus valider leurs salaires�. Il appelle, ainsi, � leur int�gration ainsi que tous les contractuels et vacataires. Par ailleurs, le pr�sident de la FNSC d�nonce les ponctions sur salaires dont �sont victimes les travailleurs de la commune de Oued Ghir, � B�ja�a�. Selon lui, ces retenus sur salaires, perp�tr�es depuis le d�but de la protestation en mars 2010, visent � �casser leur mouvement de gr�ve�. Par ailleurs, la FNSC tiendra aujourd�hui son conseil national pour �l��valuation du mouvement de gr�ve et d�cider d�autres actions � entreprendre�.