Pas le moindre manifestant n�a �t� aper�u hier devant le Palais du gouvernement et la S�ret� nationale n�a pas d�ploy� des policiers aux alentours pour, �ventuellement, quadriller la manifestation. Le rassemblement que devaient tenir les communaux hier matin devant le Palais qui abrite �galement le minist�re de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales n�a finalement pas eu lieu. �C�est la F�d�ration des communaux structur�e sous l��gide de l�aile ill�gitime du Snapap (celle conduite par Rachid Malaoui, Ndlr) qui a lanc� cet appel mais elle n�a pu mobiliser les communaux �, a expliqu� Belkacem Felfoul, pr�sident de l�autre aile du Snapap (Syndicat national autonome des personnels de l�administration publique). Et de souligner qu��au minist�re de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales, on lui a promis d�organiser bient�t une entrevue entre le ministre et les repr�sentants des communaux structur�s sous son aile pour parler justement de leurs revendications�. Ali Yahia, pr�sident du Conseil national des travailleurs communaux, affili� � l�aile Felfoul du Snapap, par ailleurs, a regrett� le d�sarroi dans lequel se trouvent les communaux � cause de cette dichotomie au sein du Snapap. �Les communaux sont pris en otages et ne savent plus � quel appel ils doivent r�pondre. Personnellement, je n�ai m�me pas cherch� � comprendre d�o� cet appel a �man� ni si le rassemblement a eu lieu�, a-t-il dit. Et de r�v�ler son intention de s�autonomiser par rapport au Snapap : �Le conseil national des communaux devrait se r�unir bient�t pour d�battre de l�option de fonder notre propre syndicat�. Azeddine A�t Khelifa, pr�sident de la F�d�ration nationale des communaux, lui, a accus� la police d�emp�cher le rassemblement � avoir lieu : �La police a anticip� sur le rassemblement et a emp�ch� les manifestants d�acc�der � Alger. Certains de nos camarades ont vu leurs permis de conduire retir�s au niveau des barrages install�s tout le long de la rocade nord. Un autre dispositif a �t� d�ploy� sur les art�res et les chemins de traverses menant au Palais du gouvernement et ce d�s les premi�res heures. La police a emp�ch� y compris le peu de communaux ayant pu acc�der � Alger de se rassembler devant la Grande-Poste�. Selon ses dires, quelque quatre-vingt communaux ont �t� arr�t�s par la police et entendus � travers les diff�rents commissariats. Il convient, enfin, de rappeler que les communaux revendiquent l�am�lioration de leur situation socioprofessionnelle. Une plateforme de revendications a �t� adress�e au minist�re de tutelle qui refuse jusqu�ici, affirme-t-on, de dialoguer avec eux.