Le Syndicat du secteur des communes (Snapap) menace d�aller de nouveau vers un mouvement de protestation dans les prochains jours si le minist�re de l�Int�rieur ne r�pond pas favorablement � la demande d�audience du syndicat avant ce lundi. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Disant avoir �puis� toutes les voies de recours en vue d�arriver � la satisfaction de leurs revendications, les syndicalistes du secteur des communes menacent d�aller vers un d�brayage de huit jours. �Nous avons introduit une demande d�audience aupr�s du minist�re de l�Int�rieur pour �tre re�us par les responsables concern�s et exposer nos revendications encore une fois. Nous attendrons encore une journ�e, et si nous n�avons pas de r�ponse positive, nous d�ciderons d�s ce lundi de la date d�une gr�ve de huit jours. Le pr�avis est d�j� pr�t�, a d�clar� Hellassa Noureddine, pr�sident de l�Union nationale des fonctionnaires des communes. Les travailleurs du secteur des communes comptent ainsi reprendre pour la �ni�me fois le chemin de la protestation. Les syndicalistes d�noncent ainsi le mutisme de la tutelle devant leurs maintes tentatives d�arriver � un dialogue et d�aboutir � la satisfaction de leurs revendications. Ceci d�autant que le syndicat attire, encore une fois, l�attention sur la d�t�rioration du pouvoir d�achat et les conditions de travail des contractuels et des travailleurs ayant un contrat � dur�e d�termin�e. Le syndicat revendique, par ailleurs, le respect des libert�s syndicales et le droit de gr�ve ainsi que la r�int�gration de tous les syndicalistes suspendus de leurs postes de travail et l'am�lioration du pouvoir d'achat des travailleurs des communes. Apr�s plusieurs mouvements de gr�ve et sit-in organis�s au cours des derniers mois, ils r�clament, encore une fois, l'ouverture des portes du dialogue aux niveaux local et central. Le syndicat exige et a aussi toujours demand� � participer � la r�vision du statut et du r�gime des primes et indemnit�s sp�cifiques aux travailleurs du secteur des communes. Les communaux r�clament aussi la priorit� � l'int�gration de tous les contractuels � leurs postes de travail, que soient revus les statuts particuliers des corps communs et des travailleurs professionnels, des chauffeurs et des gardiens et, enfin, l'annulation de l'article 87 bis de la loi 11/90.