CADRE DE VIE � TIZI-OUZOU Alerte � la zone des d�p�ts Pour se rendre compte de la faillite des services publics, il n�est malheureusement pas besoin de trop fournir d�effort, tellement le laisser-aller saute aux yeux, comme c�est le cas � Tizi-Ouzou, au chef-lieu de wilaya, o� depuis plusieurs mois des habitants de nombreux quartiers et cit�s n�en finissent pas de monter au cr�neau alors que des responsables des services publics n�en finissent pas, eux, de prendre par-dessus la jambe ce pourquoi ils sont pay�s � la fin de chaque mois. Beaucoup a �t� dit et �crit sur l��tat lamentable de certains quartiers de ce qui fut un exemple de ville comme l��tait Tizi-Ouzou. Depuis quelques mois, certes, il est loisible de voir que l�argent public a bien servi pour redonner, en partie, une image plus acceptable d�un chef-lieu de wilaya aussi important que l�est la capitale de la Kabylie, mais il n�en demeure pas moins que le laxisme continue � s�vir en certains endroits, tel que l�endurent, par exemple, les citoyens du grand quartier que constitue la zone des d�p�ts, � l�ouest de la ville. Depuis le mois de mai dernier, ils n�ont, en effet, pas fini de prendre leur mal en patience pour qu�enfin l�on daigne venir r�parer les d�g�ts occasionn�s par les travaux de bitumage de la chauss�e. D�j�, afin de voir les routes et chemins de leur lotissement goudronn�s, ils ont d� patienter des ann�es ces citoyens, d�sormais condamn�s depuis pas loin de six mois � vivre avec les odeurs naus�abondes et parfois les eaux us�es qui se d�versent sur la chauss�e � cause du goudron qui s�est r�pandu, lors des travaux, dans les regards du r�seau de conduites d�eaux us�es. L�on imagine, d�s lors, dans quel �tat est l�environnement � la zone des d�p�ts et, surtout, les risques encourus par la sant� des dizaines de familles qui y r�sident. La mairie, la da�ra et la Direction de wilaya concern�e ont �t� alert�es, mais rien n�y fait ! Il ne faut pas croire que c�est le seul quartier de Tizi-Ouzou o� il ne fait pas bon vivre, tant il ne se passe pas une semaine sans que des repr�sentants de comit�s de quartiers, en dernier ressort, viennent crier leur d�sarroi � qui veut bien les entendre. Ceci, quand ils ne se d�cident pas � s�engager dans des actions r�pr�hensibles du genre de celles qui se sont multipli�es ces derni�res ann�es et qui consistent � se d�brouiller quelques pneus us�s pour y mettre le feu afin d�attirer l��il de responsables. C�est peut-�tre ce qui explique les sorties en solitaire du wali en personne pour s�enqu�rir de l��tat de son chef-lieu de wilaya, et de ne plus se fier totalement d�sormais au �tout va bien� de bureaucrates qui s�vissent un peu partout � travers les services publics. M. Azedine A�N-DEFLA Regroupement des s�pultures chr�tiennes dans un cimeti�re unique Pour pr�server contre les d�gradations du temps les s�pultures des personnes de religion chr�tienne d�c�d�es durant la p�riode de colonisation et enterr�es en terre alg�rienne, un accord a �t� conclu entre les autorit�s alg�riennes et fran�aises pour la r�alisation d�un cimeti�re chr�tien unique au niveau de chaque wilaya du pays. Pour la wilaya de A�n-Defla, ossements et cercueils, une fois exhum�s des neuf cimeti�res chr�tiens de 8 communes, � savoir Arib Cheikh Benyahia, El-Attaf (2 cimeti�res), El- Abadia, El-Amra, Sidi-Lakhdhar, Rouina et Khemis Miliana, ont �t� int�gr�s au cimeti�re chr�tien existant d�ja dans le quartier A�n-El- Ba�dha, dans le nord de la ville de A�n-Defla. Selon des informations, cette op�ration fait suite � la visite du consul g�n�ral de France qu�il a effectu�e le 24 mai dernier dans diff�rentes communes et l�entrevue qu�il a eue avec les autorit�s locales et wilayales. L�op�ration qui a �t� achev�e le 25 septembre dernier a �t� confi�e par le consulat g�n�ral de France en Alg�rie, � l�entreprise Gr 7. Ce sont 647 ossements, qui se trouvaient dans 457 tombes apparentes et 48 non apparentes. Les ossements ont �t� r�ensevelis dans 146 cercueils en bois. �Cette op�ration servira � sauvegarder la m�moire des relations v�cues par les peuples alg�rien et fran�ais durant les 132 ann�es de la colonisation�, avons-nous entendu dire. On a appris aussi qu�une op�ration similaire touchera toutes les wilayas du pays. Karim O. UN HOMME D�CHIQUET� PAR UN TRAIN Crime ou accident ? Le drame a eu lieu hier, vers 3h du matin, au niveau de la zone industrielle d�A�n-Defla, � l�ouest de la ville. Le train 4053, transportant du carburant venant d�Alger et roulant en direction de Chlef, a percut� de plein fouet, sur une des 2 voies, au PK 145 + 8, une personne de sexe masculin, �g�e de pr�s de 25 ans. Sur cette voie, le train a �t� arr�t� durant des heures tandis que les autres trains ont d� �tre d�vi�s vers la voie secondaire. Selon des sources concordantes, sous la violence du choc, le d�funt a �t� d�chiquet� et les hommes de la Protection civile ont eu du mal � rassembler le corps d�membr�, qui, apr�s les constats d�usage, a �t� d�pos� � la morgue de l�h�pital Makour-Hamou d�A�n- Defla. Dans le cadre de l�enqu�te ouverte par la brigade de la gendarmerie d�A�n-Defla, il a �t� fait appel � des �l�ments de la police scientifique. Selon certains dires, de fortes pr�somptions viennent conforter la th�se du crime que le ou les auteurs ont tent� de d�guiser en accident, eu �gard � certains indices relev�s sur les lieux du drame. Par ailleurs, on notera qu�il s�agit l� de la huiti�me personne tu�e sur le tron�on ferroviaire qui traverse le territoire de la wilaya, de Boumedfa� � El-Attaf, depuis le mois de janvier dernier. K. O. ALGER-PLAGE (BORDJ-EL-BAHRI) Un ressortissant chinois met KO un cambrioleur et le ligote Un cambrioleur dans le quartier Alger-Plage, dans la commune de Bordj-El-Bahri, �g� de 31 ans, a eu la malchance de s�introduire par effraction dans la maison d�un ressortissant chinois, dans la nuit de lundi � mardi. Cagoul� et muni d�un couteau, le voleur n�a pas r�ussi � impressionner le ressortissant chinois qui, en deux temps trois mouvements, a r�ussi � le d�poss�der de son arme, le mettre au sol et ensuite le ligoter. Le ressortissant chinois a, par la suite, alert� la brigade de la Gendarmerie nationale de la r�gion pour leur livrer le cambrioleur �bon � embarquer�. Il est � signaler que les �l�ments de la gendarmerie qui ont interpell� le cambrioleur ligot� ont d� le transf�rer au service de r�animation de l�h�pital de A�n-Taya, car le ressortissant chinois l�avait mis KO. M. M. CHERCHELL Projet de cr�ation d�un conservatoire r�gional de musique Ce fut en marge de la cl�ture des soir�es de musique andalouse qu�il a �t� annonc� un projet de r�alisation d�un conservatoire r�gional d�di� aux musiques et chansons alg�riennes. Ce conservatoire sera le lieu o� toutes les musiques et chansons du terroir seront repr�sent�es au niveau r�gional, notamment le cha�bi, l�andalou, le hawzi et l�ensemble des autres musiques et chansons r�gionales de type kabyle, constantinois, targui, rai et autre malouf. Ce projet, unique en son genre en Alg�rie, sera r�alis� � la sortie Est de la ville de Cherchell, sur un terrain d�assiette de 5 000 m2 et jouxtera l�all�e pi�tonne et le belv�d�re de Tizirine. Les artistes pr�sents lors de ces soir�es andalouses, � l�instar des associations musicales El Kaisari, Nassim Essabah, el Bachtarzia de Kol�a, El Motribia de Blida, et El Slimania de Hadjout, ont accueilli avec un grand int�r�t cette nouvelle . Ce conservatoire r�gional viendra compl�ter le th��tre r�gional et arabe qui est pr�vu au c�ur de la wilaya de Tipasa. Larbi Houari BR�VES DE B�JA�A Neuf familles attendent leurs logements depuis 2005 Neuf vuln�rables familles, sur les vingt et une b�n�ficiaires de logements sociaux du village Bousseltane, relevant de la commune de Tala Hamza, n�ont toujours pas savour� la joie d�occuper leurs biens. La cause ? Lesdits logements sont ind�ment occup�s par d�autres citoyens, depuis 2005 � ce jour. Le collectif de ces familles a interpell� les pouvoirs publics, y compris le Premier ministre, afin de d�loger les squatteurs. La d�tresse, le d�sarroi et le mal de vivre de ces neuf p�res de famille ne semblent gu�re sensibiliser les autorit�s de la wilaya qui visiblement s�occupent d�autres affaires� Le conseil communal du RND s�enflamme et accuse Rachid Mansouri, le premier responsable communal du RND � B�ja�a, vient de claquer la porte de son parti, en d�non�ant, dans une d�claration rendue publique, les agissements �irresponsables� de Omar Allilat, secr�taire g�n�ral de wilaya du RND, pour ses graves manquements � la discipline et aux textes qui r�gissent le parti. Selon le d�sormais dissident du parti d�Ahmed Ouyahia, celui-ci se comporte comme un baron d�entreprise, qui ne respecte aucunement la base militante et les d�cisions du conseil communal de B�ja�a. Mansouri ajoute que �le conseil communal qui a pr�sid� durant la campagne �lectorale du 10 mai dernier, a r�ussi � d�mocratiser la cellule partisane, ce qui a permis d�ailleurs au SG du RND d��tre r��lu aujourd�hui, comme d�put�, alors que celui-ci n�a enregistr� que 35 voix dans sa commune natale�. Au lieu de structurer les communes, estime l�ex-conseiller, �il s�ing�re � confectionner des listes �lectorales fid�les � son lobby avec la complicit� de certains membres de la commission de wilaya charg�e des �lections locales�. B�ja�a se pr�pare pour son 1er Salon du livre La Maison de la culture accueillera � partir de jeudi 11 octobre le premier Salon du livre, et ce, jusqu�au 16 de ce mois. Outre la promotion du livre, cette manifestation, selon les organisateurs, offre une opportunit� id�ale � une rencontre f�conde entre �diteurs, auteurs et lecteurs. Le Salon sera aussi un espace de d�bat sur la probl�matique du d�veloppement du livre au niveau national. Lors de cette rencontre culturelle, il sera aussi question d�organiser des caf�s litt�raires et r�citals po�tiques, anim�s par des �crivains et po�tes.