SESSION DE CL�TURE DE MANDAT � L�APW DE TIZI OUZOU Loin des habituelles passes d�armes Consacr�e au vote du budget primitif pour l�ann�e 2013, la session de l�APW de lundi dernier qui cl�t une mandature de cinq ans s�est d�roul�e dans un climat plut�t calme et bon enfant, une ambiance inhabituelle qui tranche avec les d�bats houleux et passionn�s qui opposaient les repr�sentants des diff�rents groupes politiques qui constituent l�assembl�e. Remis�es aux vestiaires les querelles d�ob�dience et les passes d�armes. Rendez-vous au prochain mandat et peut-�tre m�me bien avant, � la toute prochaine campagne �lectorale. Entre-temps, les pr�sents ont eu droit � des �changes plut�t convenus entre �lus et, m�me, entre ces derniers et les repr�sentants de l�administration. Dans son discours de cl�ture du mandat �lectif de l�actuelle assembl�e, le P/APW adressera �ses� remerciements et �sa� gratitude �� tous ceux et � toutes celles, dira-t-il, qui m�ont accompagn� dans cette stimulante mission (�) vous avez port� haut et fort aupr�s des autorit�s r�gionales, nationales et m�me internationales la voix de la population�. M Bellabas n�a pas manqu� d�adresser ses remerciements au wali dont il louera la disponibilit� et la collaboration dont l�objectif �est de faire progresser la prosp�rit� et le cadre de vie des citoyens de la wilaya�. Une r�gion, soulignera-t-il �qui a �t� br�l�e, bris�e, �cras�e, abandonn�e mais qui n�a jamais abdiqu�. En outre, il se f�licitera du fait que �les r�sultats marquent un incontournable progr�s �. Le wali de Tizi-Ouzou ne manquera pas, de son c�t�, de t�moigner sa reconnaissance au travail effectu� par les �lus. �Je suis t�moin que beaucoup de choses ont �t� faites durant votre mandat. Nous avons pris des initiatives qui sont le fruit de votre r�flexion et des propositions de l�APW�, dira A. Bouazgui qui citera de nombreuses op�rations de d�veloppement inscrites ou en cours de r�alisation au profit de la wilaya. �Certains �lus locaux incarnent par leur comp�tence, leur professionnalisme et leur moralit� le mod�le de l��lu exemplaire�, t�moignera le wali qui prend des engagements � respecter dans le cadre de la future assembl�e et relatifs au suivi et � l��valuation du travail des diff�rents directeurs de l�ex�cutif. En outre, les �lus ont proc�d� au vote du budget primitif pour l�exercice de l�ann�e 2013. D�une cagnotte globale de 2 466 460 756,00 dinars, le budget pr�sente une balance �quilibr�e en recettes et en d�penses d�un montant global de 2 466 460 756,00 dinars. Plusieurs remarques s�imposent aux yeux de l�observateur. En termes de recettes, il convient de signaler l�augmentation de la taxe sur l�activit� professionnelle (TAP) qui passe � 84 597 994,00 dinars, soit un taux de 11,36 % par rapport � l�exercice de l�ann�e 2012. En termes de d�penses, 89,70 % du budget, soit 82 212 437,75 dinars sont allou�s � la section fonctionnement contre 254 022 922,25 dinars �quivalent � un taux de 10,30% pour la section �quipement. La r�partition par chapitre donne un net avantage pour le secteur de la s�curit� et de la Protection civile avec un taux de 53,03%. Viennent ensuite, la wilaya avec 19,25%, les communes 55,68%, les secteurs de l��ducation 5,48%, de l�action sociale 5,23%, les secteurs de la jeunesse et des sports et de la culture 4,91%� Interpell� au sujet de la surcharge des classes, le directeur de l��ducation dira que le probl�me ne se pose pas pour la wilaya de Tizi-Ouzou qui jouit d�un taux d�occupation des classes appr�ciable au niveau de l�ensemble des paliers de l��ducation. S. Hadibi, vice-P/APW pr�sentera un compte rendu sur un projet portant sur le d�veloppement local de la wilaya r�alis� et men� � son terme dans le cadre d�un partenariat avec Twiza-Solidarit� Marseille, une ONG fran�aise. Hadibi regrettera les blocages persistants de l�administration centrale de certaines initiatives locales initi�es dans le cadre de financements conjoints. Pour sa part, le directeur de l�agriculture indiquera, en r�ponse � l�interpellation sur les d�g�ts occasionn�s par les incendies, que le minist�re de tutelle a d�cid� d�octroyer 500 000 plants d�oliviers au profit des propri�taires dont les oliveraies ont �t� ravag�es par le feu, durant l��t� 2012. Le directeur de l�agriculture ajoutera, en r�ponse � une interpellation de certains �lus qui auraient pr�f�r� que le minist�re de tutelle octroie des r�parations financi�res, que cela peut se faire dans le cadre de dispositifs de financements et de cr�dits mis � la disposition des agriculteurs par son d�partement minist�riel de tutelle. Des r�ponses qui n�ont pas satisfait les �lus pour qui les r�ponses du ministre de l�Agriculture constituent des solutions de long terme pour de nombreux agriculteurs dont l�olivier est la principale source de revenus. S. A. M. A�N DEFLA Les budgets de deux instituts de formation param�dicale rejet�s par le contr�le financier L�Institut national de la formation sup�rieure param�dicale (INFSP) de Khemis Miliana et l�Institut de la formation param�dicale (IFP) d�El Attaf ont vu, au mois de juin dernier, leurs budgets respectifs rejet�s par le contr�le financier de la wilaya. Si les personnels de ces deux �tablissements ont �t� pay�s � d�couvert jusqu�� la fin du mois d�ao�t dernier, en m�me temps que les d�penses dites �obligatoires�, il n�en est rien pour ce qui est des d�penses concernant les autres chapitres notamment les fournitures et autres approvisionnements, tels que l�alimentation des internats. Selon diverses sources, les salaires des personnels sont bloqu�s depuis le mois dernier. Au sujet des rejets de ces budgets, le contr�leur financier de la wilaya le justifie et dit : �Je ne fais qu�appliquer les textes en vigueur qui exigent un document � joindre au budget attestant de l�existence d�un conseil d�orientation pour l�institut national et d�un conseil d�administration �largi pour l�Institut de formation param�dicale d�El Attaf. Ces deux documents, indispensables selon les textes qui r�gissent ce type d��tablissement sont �labor�s par le minist�re de la Sant�.� Il se trouve qu�� ce jour, ces documents ne sont pas encore �tablis, m�me si selon des informations de derni�re minute on indique qu�ils sont en cours d��laboration. On pr�cise que ces documents n��taient pas exigibles lorsque ces �tablissements avaient le statut d��coles param�dicales. Maintenant ils sont promus au statut d�instituts dont la gestion administrative rel�ve d�une autre l�gislation. Voil� donc deux �tablissements qui acqui�rent un nouveau statut en l�absence de textes fondamentaux concernant la gestion financi�re. Ce ne sont pas les seuls documents qui font d�faut pour l�instant, avons-nous appris de sources concordantes. M�me les textes d�application de base ne sont pas encore �tablis. En attendant que les nouveaux textes soient �tablis, notifi�s et mis en application, des �tablissements tournent � cr�dit ou � d�couvert. Qu�on s�imagine que les fournisseurs s�abstiennent de livrer � cr�dit et ces �tablissements seront dans l�obligation de �mettre la cl� sous le paillasson�. En attendant qu�une solution soit trouv�e et que l�administration centrale prenne en charge ce probl�me, conform�ment aux textes concernant le changement de statut des �tablissements, les personnels ne sont pas pay�s et le sacrifice du mouton de l�A�d s�rieusement compromis. Karim O. TIPASA Les 35 travailleurs de la Biblioth�que centrale menacent Les 35 employ�s de la Biblioth�que centrale de Tipasa ont fait parvenir � notre r�daction une copie de la requ�te transmise � madame la ministre de la Culture, � travers laquelle, ils font �tat de salaires impay�s depuis le mois d�ao�t � ce jour. A ce titre, ces travailleurs rappellent que depuis l�ouverture de cette Biblioth�que centrale de Tipasa, en juin 2012, ils n�ont per�u que les salaires de juin et de juillet 2012. Parmi ces 35 travailleurs, des p�res de famille s�inqui�tent de la proximit� des f�tes de A�d El Adha et de son lot de d�penses. �On est priv� de l�achat du mouton de l�A�d et des v�tements pour nos enfants�, nous a confi� M. Ahmed, un agent de cette Biblioth�que centrale qui exerce une tutelle sur les 26 biblioth�ques et salles de lecture communales r�parties � travers la wilaya de Tipasa. Un autre groupe de travailleurs, exasp�r� d�clare : �Nous nous approvisionnons � cr�dit aupr�s des �piceries de la ville, et des autres commer�ants. On ne peut plus attendre. Ce retard dans le versement de nos salaires est inexpliqu� �, clament en col�re ces travailleurs Dans leur requ�te, ces 35 travailleurs, demandent � madame la ministre, la d�signation d�une commission d�enqu�te, en vue de tirer au clair cette situation. En conclusion, et � d�faut de paiement des salaires dans les meilleurs d�lais, ces travailleurs menacent de recourir � une gr�ve, et �ventuellement � un sit-in devant les si�ges de la wilaya et de la mairie de Tipasa.