Dans son long r�quisitoire, le procureur de la R�publique a prononc� un lourd r�quisitoire � l�encontre des principaux mis en cause dans l�affaire de la tentative de kidnapping puis de l�assassinat de l�entrepreneur Hend Slimana. Apr�s avoir longuement plaid� la solidit� du dossier et le respect de la proc�dure judiciaire durant toutes les �tapes de l�instruction, insistant sur l�implication prouv�e et �tay�e de chacun des accus�s dans les faits qui leur sont reproch�s. Moult subterfuges et d�n�gations ont �t� invoqu�s par T. Y., H. S. et leurs autres complices concern�s par l�un des principaux chefs d�inculpation, � savoir association de malfaiteurs. Selon le repr�sentant du minist�re public, chacun a jou� un r�le e apport� sa contribution dans ce que ce dernier et les avocats de la partie civile ont qualifi� de v�ritable entreprise criminelle. Le procureur, qui d�montera par le menu d�tail les arguments et la strat�gie de d�fense des accus�s qui se sont �vertu�s durant la premi�re journ�e du proc�s � revenir sur leurs d�clarations devant le juge d�instruction, demandera l�application maximale de la loi � l�encontre de tous les accus�s. Ainsi, la peine capitale a �t� requise contre les principaux mis en cause au nombre de dix dont T. Juba, T. Boussad, I. Sofiane, I. Hac�ne, H. Sadek, ainsi qu�� l�encontre des deux pr�venus en fuite. La perp�tuit� a �t� requise � l�encontre de B. Mohand. Vingt ans d�emprisonnement assortis d�une amende de 5 millions de dinars ont �t� requis contre un pr�venu par le repr�sentant du minist�re public qui a demand� la saisie de tous les biens en possession des pr�venus. Dans la matin�e, les avocats de la partie civile ont demand� au juge de prendre acte de la d�claration faite devant le tribunal par l�un des accus�s, H. Sadek en l�occurrence, sur l�implication de trois individus dont les noms n�apparaissent pas dans les diff�rentes �tapes de l�instruction. Me Za�di demandera qu�il soit tenu compte de ladite d�claration, et ce, pour un d�p�t de plainte �ventuel aupr�s du parquet d�Azazga, territorialement comp�tent dans l�instruction du dossier. Les avocats de la d�fense des int�r�ts des ayants droit de la victime se sont attard�s, dans leurs plaidoiries, sur les raisons de la d�gradation de la situation s�curitaire dans la r�gion cibl�e par des kidnappings � r�p�tition et sur les rat�s des actions des diff�rents services de s�curit�. �Il ne s�agit pas d�un probl�me de comp�tence, mais d�un manque de volont� politique�, tranchera Me Mokrane A�t Larbi pour souligner la persistance du climat s�curitaire d�l�t�re dans la r�gion.