MASCARA Conf�rence-d�bat sur l��cologie Le Centre El Amel de Mascara a organis� une conf�rence- d�bat s�articulant autour de l��cologie avec la participation de M. Philipe Lederer qui participe au traitement des d�chets � Mascara. L�assistance �tait compos�e de citoyens et d�universitaires. Enfin, il �tait temps, car l��tat des lieux est pr�occupant de par la multiplication des d�charges sauvages. C�est la nature qui en p�tit. C�est un message lanc� aux citoyens � travers les recommandations de l�intervenant avec en perspective, de proc�der � un tri s�lectif des ordures m�nag�res. La wilaya a �t� dot�e d�un centre d�enfouissement technique dans le cadre de l�op�ration alg�ro-belge. Il sera accompagn� par la cr�ation de deux �tablissements publics � caract�re industriel et commercial. La d�charge principale de Mascara dont le site se trouve � El Keurt est d�une superficie de 28 ha. Le centre de tri d�A�n- Fekan est op�rationnel depuis 2011. A ce propos, l�orateur tiendra � mettre en exergue le travail accompli. En effet, la collecte a permis d�atteindre 30 tonnes de papier/carton et 50 tonnes de verre. L�objectif que l�on s�est assign� est de 30 tonnes papier par mois. Des travaux seront bient�t lanc�s sur un site � Froha qui permettront l�enfouissement de d�chets inertes. Ceci sera suivi par la dotation d�un centre de transfert et de compostage. A Matemore, les d�chets organiques repr�sentent 60% des d�chets m�nagers. Il sera envisag� le compostage � domicile, exemple de r�ussite dans ce domaine au Vietnam, cit� par M. Lederer. Pour initier les citoyens, l�on devrait lancer prochainement une op�ration de distribution de 20 000 sacs en papier, ceci afin d�impliquer les m�nages. Lors de cette m�me journ�e sont intervenus de jeunes universitaires venus d�Oran. Ils font partie de l�Association sant� de Sidi Houari qui s�est investie dans la pr�servation du patrimoine et la protection de l�environnement. � l�actif de cette association de proximit�, il convient de noter la restauration du site historique et touristique � Sidi Houari datant de l��poque du Bey Bouchlaghem (1708). Un groupe de m�decins s�est �galement investi dans un site voisin. Le tout s�est sold� par l��vacuation de 15 000 tonnes de d�chets durant cinq ans, avec la contribution de l�APC m�me si des difficult�s sont apparues. Fort de leur exp�rience qu�ils comptent �tendre au-del� des fronti�res d�Oran, ces jeunes ont du m�rite pour le travail accompli dans la protection du patrimoine environnemental et du patrimoine culturel. Ils v�hiculent ainsi un message �co-citoyen � travers le travail des formateurs qui ont reconnu l�initiation en ce sens. Parall�lement, une autre action est men�e par la Jare (Jeunesse action, responsabilit� et espoir). Par ailleurs, il faut noter la contribution des m�decins qui m�nent une campagne contre la toxicomanie, le sida et le tabagisme. M. Meddeber RELIZANE � quand la fin du calvaire du transport ? Les villageois du douar El Gueda�chia, une bourgade, relevant de la commune d�Oued Djema�, rattach�e � la da�ra d�El Hmadna, situ� � 45 km, � l�ouest du chef-lieu de la ville de Relizane, interpellent les responsables de la Direction des transports de la wilaya pour mettre fin au calvaire qu�ils endurent depuis d�j� une semaine. En effet, chaque jour qui passe, ils sont confront�s au manque de transport urbain pour rejoindre leurs destinations respectives et doivent utiliser tous les moyens possibles pour pouvoir s�adonner � leurs activit�s. Cette situation a �t� l�occasion recherch�e par les transporteurs clandestins qui n�h�sitent pas � imposer leur diktat en fixant le prix de la course qui d�passe tout entendement, � l�exemple des trajets vers Djdiouia et Oued Djema� (chef-lieu de commune), qui sont fix�s respectivement � 80 et 150 DA la place, et ce, sans tenir compte de la situation du citoyen. Et m�me les malades sont soumis � cette saign�e qui ne dit pas son nom. Et pour mettre un terme d�finitif � ce calvaire quotidien, les habitants de cette localit� susmentionn�e demandent aux responsables charg�s de g�rer ce secteur n�vralgique d�intervenir rapidement en renfor�ant cette ligne en bus, et ce, pour am�liorer leur cadre de vie et mettre fin � ce probl�me qui ne cesse de durer. A. Rahmane La Chambre de commerce et d�industrie en rapprochement � Sousse Dans le cadre des �changes entre l'Alg�rie et la Tunisie, un protocole d'accord de jumelage vient d'�tre sign� entre la Chambre de commerce et d�industrie � CCI Mina de Relizane et la CCI de Sousse. Cette convention vise la promotion des �changes, l'organisation de visites et l'encouragement de la coop�ration � caract�re commercial, touristique et autres, a indiqu� M. Zerrouki-pr�sident de la Chambre de commerce et d�industrie CCI Mina, membre de la d�l�gation qui effectue un s�jour de trois jours � Sousse, en ce mois de d�cembre. Au cours de cette rencontre, la d�l�gation, compos�e d�une dizaine d�op�rateurs �conomiques, conduite par le pr�sident de la Chambre de commerce et d�industrie, a eu une s�rie d'entretiens avec les responsables de la ville de Sousse pour �ventuellement, apporter un cachet pr�f�rentiel notamment dans les domaines de l'agroalimentaire, l�artisanat, le commerce et le BTPH. Une deuxi�me rencontre analogue devra avoir lieu prochainement � Relizane, a d�clar� M. Zerrouki. Notons, enfin, qu'au cours de ces journ�es, la d�l�gation a effectu� plusieurs visites � travers la ville et sa r�gion. A. R. Les �plaies� de Belacel Les habitants des douars de la commune de Belacel Bouzegza exer�ant au chef-lieu de la wilaya de Relizane vivent le calvaire depuis longtemps. Malgr� leurs appels incessants, aucune suite favorable ne leur est parvenue. Le mal s�accentue davantage lorsque la pluie s�invite, le voyageur se retrouve malmen� de plus belle, car il n�y a aucun abribus o� il peut trouver refuge. Au creux de l�hiver en cours, � la chute des temp�ratures, s�ajoute la tomb�e de la nuit d�s 18h. Les commer�ants baissent les rideaux, et les habitants rentrent chez eux t�t. Pourtant, dix-huit heures, c�est aussi une heure de pointe ! Les travailleurs, fonctionnaires et ouvriers qui transitent par Bendaoud pour rejoindre leurs domiciles se retrouvent sans transport. Les arr�ts de fourgons se vident et les voyageurs voguent entre d�sespoir et angoisse. Que ce soit � l�arr�t de Messa�dia ou les Oliviers, le sentiment dominant chez les voyageurs est le m�me, la col�re qui suit naturellement un certain sentiment d�abandon. R�duits � l�errance, les voyageurs consacrent cette halte � �mendier� aupr�s des clandestins et marchander un voyage avec un prix au rabais. L�autostop fait aussi partie des recettes gagnantes � partir de dixhuit heures. Les cris de col�re se r�p�tent chaque jour, mais le sc�nario ne change gu�re d�un iota. Il se r�p�te chaque ann�e telle une pand�mie incurable. �Pourtant, dira un ouvrier, les transporteurs peuvent mettre quatre ou cinq fourgons � la disposition des voyageurs. Partir t�t est assimil� � un abandon de poste.� Quand on a un enfant en bas �ge avec soi, une femme � c�t� ou des bagages dans les mains, le sentiment d�ins�curit� prend d�s lors de l�ampleur. Il n�est pas rare � ces heures d�errance qu�il y ait des prises � partie, des vols, des agressions, et seules les victimes isol�es, r�sign�es et battues connaissent les profondeurs du mal. �Quand est-ce que le probl�me sera r�gl� ?�, s�injure un citoyen qui travaille au chef-lieu de la wilaya de Relizane.