Afin de rendre justice aux enfants, le R�seau alg�rien pour la d�fense des droits de l�enfant NADA interpelle les pouvoirs publics � rouvrir le dossier du projet de loi sur le code des droits de l�enfant. Selon le pr�sident du r�seau NADA, un code sur les droits de l�enfant a �t� pr�par� depuis 2006 par le minist�re de la Justice avec la participation de la soci�t� civile. Ce projet n�a, cependant, connu aucune suite depuis. Abderrahmane Arrar, qui a anim�, hier, une conf�rence-d�bat au forum du quotidien DK News sur la protection des droits de l�enfant, lance un appel � l��gard des pouvoirs publics pour rouvrir le dossier dont, dit-il, certains articles n�cessitent une r�vision. Selon M. Arrar, ce projet de loi �apporte beaucoup de solutions aux nombreux probl�mes que rencontrent les enfants aujourd�hui, li�s notamment � la protection judiciaire et sociale et aux programmes de structures d�accueil�. Victimes de toutes formes de violences ou exploit�s dans des r�seaux de mendicit�, le pr�sident du r�seau NADA, estime que ce code est une protection pour les enfants. Selon lui, les pouvoirs publics doivent intervenir pour mettre fin aux atrocit�s affront�es par cette frange vuln�rable de la soci�t�. Pour une meilleure prise en charge de ses besoins, l�intervenant plaide pour l�association des enfants dans la prise de d�cision. �Aucune APC n�a int�gr� dans ses structures un d�partement de droits de l�enfant � regrette M. Arrar. Avant de s�interroger �est-ce que tous les plans mis en place prennent en consid�ration le d�veloppement de l�enfant ?� Pour le pr�sident du reseau NADA �il y a beaucoup de lacunes�. Parmi elles, le d�ficit enregistr� au niveau des centres d�accueil ainsi que l�absence de tribunaux pour enfants. �Nous n�avons ni avocats, ni huissiers de justice ni de procureurs sp�cialis�s en droit de l�enfant� d�plore le conf�rencier. Il a soulign�, par ailleurs, que le r�seau a d�pos� plusieurs requ�tes pour alerter les services de s�curit� sur l�exploitation des enfants dans des r�seaux de mendicit�. Ces cris d�alarme sont rest�s sans suite.