Pas d�am�lioration dans la prise en charge des malades atteints de cancer et n�cessitant une radioth�rapie. Pas de rendez-vous disponible avant avril 2014 au CPMC, avant juin 2014 � Oran et plus de rendez-vous du tout � Constantine. L�am�lioration de la prise en charge des malades n�cessitant un traitement ambulatoire reste, quant � elle, tributaire de la Cnas qui continue � s�opposer � l��largissement de la liste des m�dicaments remboursables. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Toujours aussi r�volt� par le chaos qui r�gne en mati�re de prise en charge des personnes atteintes de cancer, le Pr Bouzid, chef de service oncologie du Centre Pierre et Marie Curie, dresse un tableau toujours aussi noir. Invit� du forum DK News, il a une fois de plus mis � nu les incoh�rences de tout le syst�me de prise en charge des malades. En t�moigne la cacophonie qui a accompagn� la d�cision de mettre en vente certains m�dicaments en officine. Prise lors du dernier conseil interminist�riel, cette d�cision n�est toujours pas appliqu�e. Pourquoi ? Le professeur Bouzid dit soup�onner le minist�re du Travail de faire opposition, notamment en ce qui concerne les m�dicaments autres morphiniques. A quel dessein ? Il dit soup�onner certains d�avoir une arri�re-pens�e non assum�e selon laquelle les malades atteints de cancer seraient en fin de vie et ne m�riteraient pas de soins. �J�esp�re me tromper�, dit le Pr Bouzid qui assure qu�un malade bien pris en charge peut vivre normalement comme n�importe quelle autre personne atteinte de maladie chronique, ajoutant que d�sormais, la balle est dans le camp du d�partement de Tayeb Louh. Autre motif d�inqui�tude du professeur, l�incapacit� de prendre en charge toutes les personnes n�cessitant une radioth�rapie. Sur les 28 000 personnes, seules 2 000 peuvent y acc�der. Les autres doivent attendre avril 2014 � Alger et juin 2014 � Oran avant d�esp�rer avoir un rendez-vous. Le d�ficit en la mati�re ne sera r�sorb� qu�en juin 2013. En attendant, le Pr Bouzid fait une proposition pour �viter que les malades ne restent en liste d�attente. Il pr�conise des conventions entre la Cnas et des centres de radioth�rapie dans des pays ayant fait la preuve de leur comp�tence en la mati�re (Turquie, Maroc, Tunisie). Cette derni�re permettrait aux malades de se faire traiter en attendant que de nouveaux centres de radioth�rapie soient op�rationnels. Ironique, il s��tonne que l�Alg�rie ait pu envoyer des milliers de supporters � Oum Dorman et qu�elle ne soit pas capable d�organiser le d�part des malades vers des centres de radioth�rapie. Mais ce n�est pas le seul objet d�inqui�tude pour le chef de service d�oncologie : le d�pistage du cancer du sein en fait partie. Non seulement, dit-il, il n�y a pas de d�pistage de masse mais il n�y a pas assez de personnes form�es capables de le faire. Et m�me lorsque ce dernier est fait, les personnes d�pist�es ne sont pas assur�es de pouvoir b�n�ficier d�une prise en charge. Un seul espoir : que le plan national d�di� au cancer soit enfin mis en application. Pour le moment, il n�est m�me pas au stade de la r�daction�