La sensibilisation contre la vente des p�tards et le commerce informel �taient au centre d�une rencontre organis�e, hier, par l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens (UGCAA), en collaboration avec la F�d�ration alg�rienne de la d�fense des consommateurs. La lutte contre ces deux ph�nom�nes a �t� largement �voqu�e par les participants qui, en la circonstance, ont lanc� un appel aux commer�ants d���viter de s�adonner � ce commerce interdit par la loi�. Une rencontre que Kerouche Brahim a qualifi�e d��importante� au vu de �l�enjeu financier� et du �danger� qui en r�sultent. Selon ce m�me responsable de l�UGCAA, �les jeunes se sont habitu�s, depuis bien longtemps maintenant, � f�ter le Mawlid Ennabaoui dans une ambiance marqu�e par l�utilisation de p�tards, vendus aujourd�hui sous diff�rentes formes, dont la plupart sont tr�s dangereux pour la sant�. Et d�ajouter : �Des accidents sont souvent enregistr�s lors de la c�l�bration de cet �v�nement, et les parents, eux, n�arrivent pas � ma�triser leurs enfants et les emp�cher d�acheter ces produits pourtant interdits � la vente. Il est connu que certains ch�rubins �conomisent des sous sp�cialement pour se procurer ces produits et les faire exploser entre les membres de la famille ou entre amis. Ce qui engendre des blessures, en particulier des br�lures aux mains et parfois m�me au visage.� La rencontre, d�hier lundi, se veut comme un signal fort lanc� aux pouvoirs publics pour �r�unir toutes les conditions � m�me de lutter contre ce ph�nom�ne�, tout en lan�ant une �vaste op�ration de sensibilisation aupr�s des citoyens et des commer�ants�. Il est � noter que la loi qui interdit la vente et la fabrication des p�tards et des produits pyrotechniques remonte au 2 ao�t 1963. Une loi modifi�e et compl�t�e. Selon les participants � cette rencontre, dans la pratique, une contradiction est visible au vu et au su de tout le monde, y compris des pouvoirs publics. En effet, la vente des p�tards en Alg�rie oscille entre une loi qui la prohibe et une tradition qui semble vouloir la perp�tuer, c'est ce qu'on constate quand on fait un tour dans les rues d'Alger. Des quartiers inond�s par ces produits, des commer�ants occasionnels et des clients de tous les �ges int�ress�s par la marchandise �tal�e et qui n'h�sitent pas � d�penser pour mettre de c�t� un arsenal de p�tards pour la nuit du Mawlid Ennabaoui. �Face � cette situation contradictoire, et � la veille de la c�l�bration de cette f�te, les p�tards restent un produit interdit par la loi, mais indispensable pour que la c�l�bration de cette f�te s'accomplisse�, dira un participant.