FACE � LA VIOLENCE EN MILIEU SCOLAIRE � ORAN Une caravane pour sensibiliser les �l�ves Ces derni�res ann�es, un ph�nom�ne s�est install�, doucement mais s�rement, dans les �tablissements scolaires : celui de la violence. Ainsi pour y rem�dier, l�Education nationale a d�cid� d�entreprendre une initiative des plus salutaires : organiser, du 4 f�vrier au 6 mars prochains, une caravane, pour sensibiliser les �l�ves contre la violence en milieu scolaire. Cette caravane sillonnera la wilaya d�Oran de fond en comble, allant dans les coll�ges et lyc�es que comptent les neuf da�ras de la wilaya. Le coup d�envoi aura lieu dans la da�ra de A�n El Turk. Plusieurs activit�s sont au menu : pr�sentation de pi�ces th��trales et monologues, exposition de photographies, projection de films, etc. Toutes ces activit�s auront pour th�me, la violence dans le milieu scolaire. Afin d�organiser au mieux cet �v�nement, l�Education nationale a fait appel, lundi dernier, � plusieurs institutions : la Direction de la culture, la DJS, la Direction de la sant�, la F�d�ration de wilaya des parents d��l�ves, la Direction des affaires religieuses (avec notamment El Kechafa El Islamia), la Gendarmerie nationale, la S�ret� de wilaya, ainsi que bon nombre de personnalit�s issues du milieu associatif qui activent dans le domaine de l�enfance. Le but de cette r�union est de se concerter afin que la caravane se d�roule dans les conditions les plus propices. Pour cela, des d�pliants et des affiches ont �t� confectionn�s pour �tre distribu�s dans les �tablissements scolaires. On a appris, par ailleurs, qu�un bureau sur �la gestion des conflits et la m�diation� a ouvert pour la premi�re fois ses portes � Oran, pr�cis�ment au lyc�e Hammou Boutl�lis. A. B. LA PLUPART N�ONT PU �TRE EMBARQU�S La col�re de 510 passagers laiss�s sur le quai La confusion r�gnait, hier, au port d�Oran : le navire Tassili II , en partance pour Alicante, a largu� les amarres en laissant sur le quai la majorit� des passagers ! Ceci n�a rien d�une boutade : sur 890 passagers, 510 �taient rest�s au port d�Oran, et sur 279 v�hicules, 174 n�ont pu �tre embarqu�s. Soit, presque 80% des passagers sont rest�s sur terre, livr�s � eux-m�mes. On comptait parmi ces personnes rest�es en �stand-by� autant d��migr�s que des nationaux. �La moindre des choses, dans de telles situations, est que l�on nous prenne en charge. Or l�, on nous laisse livr�s � nous-m�mes, sans aucune assistance !� s�indigna une personne �g�e. En v�rit�, ce navire, de la compagnie nationale ENMTV, devait partir vers l�Espagne le 21 janvier dernier. Le report du d�part �tait d� au mauvais temps qui s�vit actuellement, nous a-t-on pr�cis� aupr�s de la compagnie nationale. Aussi, il a �t� d�cid� que le navire Tassili IIlargue les amarres le lendemain, c'est-�-dire le 22, � 9h30. Pour cela, il �tait imp�ratif pour les passagers de se pr�senter aux postes de contr�le (services de la PAF, douane�) d�s 6h30 du matin. Or, selon ces derniers, aucune disposition n�a �t� prise par l�ENMTV pour les informer au pr�alable de cet horaire de d�part. Mais le son de cloche �tait tout � fait diff�rent au niveau de la compagnie nationale. Selon un responsable : �Bien s�r que nous avons inform� notre client�le � l�avance, et cela par le biais d�appels t�l�phoniques, et m�me d�affichages dans toutes nos agences, mais malheureusement, la majorit� d�entre eux s�est pr�sent�e bien apr�s 6h30 aux services de contr�le�. A. B. GR�VE AU COMPLEXE INDUSTRIEL ALG�RO-OMANAIS Sit-in de protestation des travailleurs devant Sonatrach Apr�s plus de trois semaines de gr�ve, les travailleurs alg�riens, techniciens, ing�nieurs, et ouvriers sp�cialis�s, du complexe d�ammoniac, semblent avoir opt� pour une autre m�thode de protestation en observant ce mardi, un sit-in devant l�entr�e de Sonatrach-Aval au rond -point dit de la cit� Jamel. Ils �taient plus d�une cinquantaine sur les 300 en gr�ve, � s��tre donc donn� rendez-vous, banderoles � l�appui, pour rappeler leurs revendications qui restent lettre morte depuis des semaines. Sous le regard et la surveillance d�agents de police discrets, les contestataires esp�rent ainsi attirer l�attention des responsables de Sonatrach et de la tutelle car ils ont le sentiment d��tre abandonn�s et oubli�s par la lourde actualit�. Pourtant , ils ont d�j� eu � subir de la part de la direction du site du complexe alg�ro-omanais (AOA) une lourde sanction avec le licenciement de 28 d�entre eux et depuis 48 heures, l�interdiction leur est faite d�acc�der au complexe d�sormais, sous haute surveillance � Mers El Hadjadj � quelques kilom�tres d�Oran. Ce qui a aussi provoqu� ce mouvement de protestation expliquent les gr�vistes, c�est le comportement et l�attitude insultante et m�prisante, affich�e par le directoire du complexe, originaire de l�Inde, le non-respect de la l�gislation du travail alg�rienne, les discriminations salariales entre les expatri�s sans qualification et les salari�s alg�riens. Par ailleurs, les travailleurs alg�riens tiennent � d�noncer dans le m�me temps, la gestion opaque du projet et les menaces dont ils sont l�objet depuis le d�clenchement du conflit. Ces derniers se posent encore en d�fenseur, des int�r�ts �conomiques puisqu�ils ne comprennent pas le silence de Sonatrach, alors que le groupe omanais est majoritaire avec 51% mais avec un financement de 80% assur� par des banques publiques. D�o�, disent-ils, leur inacceptable mise � l��cart. Fay�al M. RELIZANE Les habitants de Reha�lia r�clament une salle de soins Les habitants de Reha�lia, dans le village du Douze, � une vingtaine de kilom�tres du chef-lieu de la ville de Relizane, se plaignent de l�inexistence d�une salle de soins dans leur village. L�absence de cette infrastructure sanitaire fait endurer le calvaire � la population de la localit� et rend difficile le quotidien qui est d�j� assez fragilis�. Les habitants de cette localit� se d�placent � la salle de soins du chef-lieu de da�ra, distante de plus d�un kilom�tre, et m�me vers des communes voisines pour une consultation. De ce fait, la population de Reha�lia r�clame la r�alisation d�une salle de soins. �Nous demandons aux autorit�s locales de cr�er une salle de soins � notre profit et de mettre fin � une situation intenable du fait de l�inexistence d�une telle structure. � Nous sommes dans l�obligation de faire un parcours de plus d�un kilom�tre pour une simple consultation �, nous dira un citoyen de Reha�lia. Il faut signaler que l�assiette qui va abriter cette salle de soins existe (c�d�e par un propri�taire priv�). Les 30 foyers que compte cette localit� se plaignent de la situation qui est devenue insupportable. �L�isolement et le retard consid�rable dans la concr�tisation du projet nous p�nalisent �norm�ment. Nous sommes priv�s d�une salle de soins depuis des ann�es, isol�s du reste du monde. Nous vivons un cauchemar qui n�en finit pas. En 2011, nous n�avons pas encore b�n�fici� d�une salle de soins�, d�plore Slimane, un sexag�naire qui souhaite que ce projet puisse aboutir le plus vite possible. A. Rahmane AIN-T�MOUCHENT Plusieurs projets pour les localit�s de Oulha�a Une cinquantaine de douars implant�s � travers le territoire de la da�ra de Oulha�a, dont la vocation premi�re est typiquement l'agriculture, vont b�n�ficier de divers projets d�int�r�t public. Ainsi, une enveloppe de 220 millions de dinars vient d��tre allou�e � cette da�ra, pour la r�alisation de nombreux projets relatifs � l'�levage des poulains, la culture mara�ch�re sous serre, l'am�nagement des trottoirs, les travaux d'assainissement, la r�novation de l'�clairage public et la r�alisation de nouveaux logements au profit de la population de ces localit�s pour pouvoir les maintenir dans les zones agricoles. La r�alisation de ces projets vise, selon les responsables locaux, l�am�lioration du cadre de vie, ainsi que la promotion de l�agriculture dans cette r�gion montagneuse dont les habitants ne vivent que du fruit de leur labeur dans l'agriculture. S. B. SIDI BEL-ABB�S Contestation et route coup�e � Telagh Dans la journ�e d�hier, des dizaines de jeunes de la localit� de Telagh ont men� un mouvement de contestation pour d�crier l��tat des routes d�fectueuses et r�clamer leur salaire dans le cadre du dispositif �Alg�rie Blanche� qu�ils disent ne pas avoir per�u depuis plusieurs mois. T�t dans la matin�e, des jeunes tr�s remont�s ont d�ferl� vers le centre-ville de la localit� avant de fermer la route nationale n�13 reliant le chef-lieu Telagh � Teghalimet paralysant ainsi la circulation sur cet axe routier tr�s important situ� au sud de la wilaya. Les autorit�s, dont le maire, se sont aussit�t rendues sur les lieux pour tenter de trouver un d�nouement et surtout r�tablir la circulation. Selon des habitants, ces jeunes seraient manipul�s par des personnes qui n�ont pas encore dig�r� les r�sultats des derni�res �lections municipales et l�gislatives. Apr�s de longues palabres, la route a �t� rouverte � la circulation mais l�attroupement a tard� � dispara�tre tant la col�re �tait vive. A. M. Un nouveau-n� abandonn� dans un parc d�c�de � cause du froid T�t dans la matin�e d�hier, la police a �t� alert�e par un citoyen sur la d�couverte d�un nouveau-n� encore vivant abandonn� dans un parking. Les secouristes ont retrouv� le nouveau-n�, de sexe masculin, �g� de quelques heures seulement, emmitoufl� dans une couverture et d�pos� entre les voitures. Le b�b� d�c�dera apr�s son admission au service n�onatologie de la maternit�. Une enqu�te a �t� ouverte par la police pour retrouver la m�re.