Quelle d�marche faut-il adopter, � long et moyen terme en vue de redresser la production industrielle nationale ? Une probl�matique centrale parmi tant d�autres entravant la relance industrielle sur laquelle se sont pench�s hier les participants � la 1�re rencontre r�gionale sur la production industrielle, tenue � Constantine. Pr�sid�e par le ministre de l�Industrie, de la PME et de la Promotion de l�investissement, Cherif Rahmani, la rencontre, tenue hier au Palais de la culture Malek Haddad, a r�uni plus de trois cents personnes repr�sentant le patronat, la Centrale syndicale et l�ensemble des intervenants du secteur �conomique de la r�gion Est. Objectif : �Examiner la probl�matique de la production industrielle nationale fili�re par fili�re et notamment, ajoute le ministre, �couter et rencontrer les acteurs des diff�rents secteurs en vue de trouver des r�ponses aux contraintes les entravant �. Dans son allocution, Cherif Rahmani, qui �tait accompagn� d�une forte d�l�gation dont notamment Sidi Sa�d, patron de l�UGTA, a bross� un tableau peu reluisant, s�agissant des performances de l�industrie nationale, �en chute libre� depuis plus de 20 ans, situation du reste, �inacceptable� a-t-il estim�, � laquelle �il faut imp�rativement apporter des solutions�. Selon le ministre de l�Industrie, de la PME et de la Promotion de l�investissement, qui a rappel� les grands axes de la nouvelle d�marche industrielle pr�conis�e par le gouvernement, la participation de l�industrie nationale dans la cr�ation de la valeur ajout�e a �t� quasi nulle. Les chiffres avanc�s par le ministre renseignent, s�il en est, sur cet �tat de fait : la contribution du secteur industriel national au produit int�rieur brut (PIB) qui �tait de 15% dans les ann�es 1970 ne d�passe pas, actuellement, les 5%. Il en est de m�me du taux de croissance de la production industrielle, lequel est de 0,8% alors que les usines arrivent � peine � atteindre 50% de leurs capacit�s de production. Que faire alors ? �Mettre en �uvre toute mesure susceptible de freiner cette tendance � la baisse et d�augmenter la part du secteur industriel dans le PIB�, pr�cise Ch�rif Rahmani. Aussi, ajoute-t-il, �le gouvernement ambitionne � travers le plan quinquennal de contribuer � la hausse de la part de l�industrie dans la valeur ajout�e nationale qui est pr�sentement de 5% et de la porter � 10% � l�horizon 2014�. S�agissant des grands axes de la nouvelle d�marche industrielle, cette derni�re s�appuie, selon le ministre, sur les axes suivants : �Choix des secteurs � promouvoir, d�ploiement sectoriel de l�industrie, d�ploiement spatial de l�industrie et une politique de d�veloppement.� De son c�t�, le patron de l�UGTA, Sidi Sa�d, qui dit partager la vision du gouvernement, a estim� que l�heure �tait � la reprise des attributions industrielles et � d�montrer que l�Alg�rie pourrait devenir une puissance r�gionale. Sidi Sa�d, qui faisait une lecture de la situation actuelle de l�industrie, en proie � de �nombreuses difficult�s et � tant de blocages freinant les patrons et l��mancipation de l�entreprise nationale priv� et publique�, a appel� ces derniers � travailler de concert en vue d�endiguer ces entraves. Aussi, il fera savoir que la Centrale syndicale est dispos�e � accompagner tout le monde, priv� et public, sans discrimination