Apr�s les SGP, le patronat, les patrons de banque (ABEF), c�est au tour de l�UGTA d��tre re�ue par le nouveau patron du d�partement de l�Industrie. En effet, hier, Abdelmadjid Sidi Sa�d le premier responsable de la Centrale syndicale a �t� l�h�te de Ch�rif Rahmani. A l�ordre du jour : Expos� des points de vue des uns et des autres sur la question �conomique. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Le successeur de Mohamed Benmeradi � la t�te du d�partement de l�Industrie est plus que jamais sous les feux de la rampe. Pour preuve, en trois jours, il a re�u au si�ge de son d�partement les principaux acteurs de la vie socio�conomique, en l�occurrence les pr�sidents des SGP (Soci�t� de gestion de participation de l�Etat) relevant du minist�re de l�Industrie, le patronat, dont le Forum des chefs d�entreprises (FCE), les responsables des banques et �tablissements financiers adh�rents de l�ABEF et de l�UGTA. En d�autres termes, Ch�rif Rahmani a fait ce que ces pr�d�cesseurs n�ont pas r�ussi � faire depuis plusieurs ann�es, � savoir entamer des discussions avec les parties concern�es avant de s�engager dans le travail. Hier, le secr�taire g�n�ral de l�UGTA, qui a �t� re�u dans la matin�e, a pass� en revue avec son vis-�-vis les principales questions relatives au monde �conomique. En cette circonstance, Sidi Sa�d a r�it�r� les positions de son organisation sur les questions �conomiques, tout en plaidant pour une �valuation des actions et autres accords sign�s entre les diff�rentes parties concern�es par la question socio�conomique. En d�autres termes, il s�agit pour l�UGTA de dresser un constat �de tout ce qui a �t� fait jusque-l� dans la sph�re �conomique �avant la prise d�autres mesures en relan�ant l�industrie nationale, accordant une place importante pour la production �. Sur un autre chapitre, on indique que le secr�taire g�n�ral a f�licit� le nouveau ministre de l�Industrie pour la d�marche initi�e, �qui consiste � faire du dialogue et la concertation un moyen � m�me de rapprocher les points de vue de toutes les parties sur la question�. Pour sa part, Ch�rif Rahmani s�est engag� � r�unir toutes les conditions � m�me de �redonner � l��conomie alg�rienne un nouveau souffle�. Il a d�ailleurs rassur� le patron de la Centrale syndicale que �la concertation et le dialogue� seront toujours une r�f�rence dans la d�marche de son d�partement. Il a � ce sujet arr�t� le principe de mettre en place une charte o� tous les acteurs concern�s seront associ�s. ��a sera un d�bat r�el et non pas un d�bat id�ologique. Une feuille de route qui sera mise en application � partir de 2013�, a-t-on indiqu�. D�ailleurs, les observateurs de la question politique nationale s�accordent � dire que le �changement minist�riel notable� voire �significatif�, op�r� au lendemain du changement du gouvernement demeure l�arriv�e de Ch�rif Rahmani � la t�te du d�partement de l�Industrie. D�ailleurs, ces m�mes observateurs attribuent au successeur de Benmeradi une �sensibilit� favorable � un encouragement plus franc de l�investissement �tranger�. Sur ce chapitre, c�est bien s�r la r�gle controvers�e du 51/49% qui est sur la sellette. Hier, les patrons, notamment ceux du Forum des chefs d�entreprises (FCE) ont longuement plaid�, selon nos sources de �l�urgence� de supprimer cette disposition. Signe de ce changement imminent, la r�vision annonc�e depuis d�j� plusieurs mois par M. Youcef Yousfi de la loi sur les hydrocarbures qui s�inscrit d�ailleurs dans la m�me probl�matique. L�objectif recherch� est tout indiqu� : �Assouplir et rendre plus attractive une r�glementation devenue sans coh�rence au cours des derni�res ann�es et qui a eu un effet r�pulsif sur le d�veloppement du partenariat international.� A. B. APR�S UNE ENTREVUE AVEC KARIM DJOUDI La F�d�ration des finances �num�re ses revendications Sept points, et pas des moindres, sont contenus dans la plateforme de revendications remise le 28 ao�t dernier par le secr�taire g�n�ral de la F�d�ration des finances, Ahmed Zouaoui, � son vis-vis du d�partement des Finances Karim Djoudi. La plateforme de revendications en question est la r�sultante de la rencontre des deux parties au si�ge du minist�re des Finances en pr�sence du patron de la Centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi- Sa�d. A ce titre, les repr�sentants des travailleurs des finances ont plaid� pour la �r�vision du statut particulier des travailleurs du secteur, l�alignement du r�gime indemnitaire des corps communs � celui des corps sp�cifiques, la r�vision du syst�me de bonification, de la cr�ation d�une indemnit� suppl�mentaire pour le personnel des finances, soit de 30%, l�actualisation des majorations (prime du Sud et prime des Hauts-Plateaux), de la distribution du montant consign� au Tr�sor pour les travailleurs des finances et enfin la protection des fonctionnaires des finances�. Cela dit, il est important de rappeler que la F�d�ration des finances affili�e � l�UGTA, forte de ses 40 000 adh�rents, est consid�r�e comme l�une des forces de frappe de la Centrale syndicale, apr�s la F�d�ration de la m�canique, des cheminots, des ports et de la Poste et des Technologies de l�information et de la communication.