Selon un communiqué de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH), cinq femmes subsahariennes, en compagnie de leur progéniture, en attente de refoulement, ont été placées dans un centre de refoulement à In Salah, dans des conditions inhumaines. Selon la même source, le dossier de deux d'entre elles a été pris en charge, le mercredi 7 décembre dernier, par les avocats de la LADDH devant le tribunal de Bir-Mourad-Raïs d'Alger. Le communiqué rappelle que “l'Algérie a bel et bien ratifié les conventions internationales relatives aux droits de l'Homme, à savoir la loi 08/11, garantissant aux migrantes et migrants un recours effectif avant refoulement”. Cette même source signale que “les migrantes et les migrants sont refoulés et abandonnés dans le désert sans aucune protection, et cela en violation des standards internationaux”. La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme lance un appel aux autorités algériennes leur demandant de prendre sérieusement en charge cette affaire humanitaire. Il est indiqué enfin, qu'il y a une semaine, à Oran, cinq femmes migrantes ont connu le même sort. “Celles-ci ont laissé derrière elles leurs enfants ; le moins que l'on puisse dire, une situation de séparation inhumaine”, s'indigne la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme.