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Entre savoir-vivre et vivre sans savoir�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 18 - 02 - 2013

De mon temps (qui �tait beau m�me quand il pleuvait), les relations humaines n��taient pas un vain mot. La politesse �tait de mise ; exprim�e en berb�re, en arabe ou en fran�ais, elle rendait la vie belle.
La courtoisie se manifestait dans tous les comportements, dans toutes les attitudes, dans toutes les conversations� Le ma�tre-mot �tait respect. Cette notion nous �tait inculqu�e par nos parents depuis notre plus tendre enfance. Respect de la famille, des personnes �g�es, de l�environnement, de la nourriture, de la parole donn�e, des voisins et tutti quanti. De plus, p�re, m�re et fratrie �veillaient en nous le sentiment de partage. A ce propos, je me souviens que ma m�re me chargeait souvent de distribuer aux foyers environnants des assiettes d�un mets d�licieux qu�elle venait de pr�parer ; de m�me, nos voisins nous offraient � leur tour des pr�parations culinaires savoureuses et autres p�tisseries. Si bien que dans tous les esprits, les familles d�un quartier ne constituaient en fait qu�une seule et m�me famille. Ces consid�rations morales se traduisaient par les formules de politesse adress�es par le plus jeune au plus �g�, mais aussi par l�adulte au petit. Au sein de cette ambiance conviviale, on avait l�impression que rien ne pouvait nous arriver, que la protection des biens et des personnes �tait garantie, qu�il pleuvait toujours du soleil� Qu�en est-il aujourd�hui ? Avez-vous remarqu� que les formules de politesse ch�res � l�Alg�rien de jadis continuent � s�effriter ? Si bien que lorsque vous dites �bonjour� � un passant, il vous regarde �tonn� sans r�pondre, ou bien il vous demande de r�p�ter votre parole ayant oubli� jusqu�au sens de cette civilit� �l�mentaire. Merci, de rien, au revoir, bon app�tit, pardon, s�il vous pla�t... et bien d�autres termes courtois repr�sentent les �l�ments des r�gles qui r�gissent le comportement, le langage d�une soci�t� civilis�e. Le respect de l�autre, le respect de l�h�te, voil� ce qui caract�risait l�Alg�rien du pass� aujourd�hui d�pass� ; il a m�me perdu de vue l�une et l�autre de ces qualit�s. Pour illustrer ce qui pr�c�de, voici une anecdote v�cue par mon ami Rachid : de retour de son footing matinal, ce coureur passa devant trois personnes qui attendaient le bus et leur adressa un chaleureux bonjour. Aucune r�ponse. Tout en continuant � trotter, il se retourna et hurla son bonjour pensant que les autres n�avaient pas entendu la premi�re salutation. Aucune r�ponse. Alors, mon ami Rachid revient sur ses pas, et lorsqu�il arriva au niveau des quidams, il fit mine de chercher quelque chose par terre. L�, une voix lui demanda ce qu�il cherchait. R�ponse de mon ami Rachid : �Je viens de faire tomber un bonjour� Ah ! �a y est, je l�ai trouv� !� Mon ami Rachid fait le geste de ramasser un objet invisible, le met dans sa poche avant de poursuivre sa course laissant derri�re lui un trio interloqu�

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