La fermeture progressive et systématique des débits de boissons illégaux commence à porter ses fruits. Selon le dernier communiqué du groupement de la Gendarmerie, le trafic des produits pharmaceutiques antidépressifs connaît un boom surprenant, jamais égalé dans les statistiques dans la wilaya de Mostaganem. Il ne se passe pratiquement pas un jour sans que les services de la police ou de la gendarmerie n'arrêtent des délinquants qui s'adonnent à ce trafic devenu extrêmement lucratif. Indéniable donc qu'il ne soit pas attractif, d'autant plus que la «marchandise » demeure moins encombrante, tout en rapportant bien gros, à l'exemple de la «Roch rouge» qui culmine actuellement à pas moins de 400 DA le comprimé, selon le même communiqué des services de la gendarmerie. Plus grave encore, eu égard à leur transport nettement moins embarrassant que celui des boissons alcoolisées, ce n'est plus par comprimé, flacon ou boîte, mais plutôt par cartons entiers que les dealers colportent leur marchandise. Dernière «impressionnante» prise des services de la gendarmerie : 16 190 comprimés de Rivotril saisis en une seule prise par les gendarmes à Mostaganem. Les stupéfiants ont été récupérés auprès de trois présumés délinquants. Déférés devant le procureur de la République, deux ont été écroués alors que le troisième accusé demeure sous contrôle judiciaire, en attendant l'aboutissement de l'affaire confiée à l'instruction. La veille, la brigade de répression des stups de la Sûreté de wilaya avait arrêté deux individus, âgés de 22 et 25 ans, ainsi que leur «fournisseur», un revendeur dans une pharmacie bien «huppée» du centre-ville de Mostaganem. Un carton de 110 boîtes, soit 3 300 comprimés de Tranxene 10 mg, a été récupéré auprès du duo de dealers écroués. Dans leur communiqué, les services de la Gendarmerie nationale indiquent que ces produits pharmaceutiques détournés de leur destination, qui provenaient de France le sont désormais du Maroc, de l'unité industrielle de la firme française Roche précisément. Ils sont introduits frauduleusement puis «distribués» par des réseaux criminels, particulièrement appâtés par le gain facile et surtout substantiel que procure la flambée des prix de ces produits. A. B. TIARET Pour une meilleure gestion des cycles de projets associatifs «Le management associatif, la gestion du cycle de projet et les procédures d'attribution de contrats de subvention», ont été les principaux thèmes de deux sessions de formation organisées durant les deux week-ends derniers, à l'hôtel Tegdempt de Tiaret, en faveur d'une vingtaine d'associations issues des wilayas de Naâma, Laghouat, El Bayadh, Tissemsilt et évidemment celle de la ville hôte. Selon M. Ahmed Djebara, l'un des encadreurs de ce regroupement, qui s'appuie essentiellement sur des travaux d'ateliers, ce dernier s'inscrit dans le souci d'amélioration de l'organisation des associations pour pouvoir mieux se structurer, formuler et mettre en œuvre leurs projets, sachant que ces derniers portent sur des créneaux d'activités importants, tels que la protection de l'environnement, le patrimoine, les loisirs, le tourisme et, enfin, l'accompagnement entrepreneurial des jeunes. La gestion du cycle du projet, outil méthodologique amplement utilisé par les principaux bailleurs de fonds, notamment le ministère de la Jeunesse et des Sports, lors des appels à proposition, a mobilisé le gros de la formation compte tenu de la richesse des apports et du temps de leur appropriation sur des projets concrets, travaillés en salle. Parmi ces derniers, l'on cite, à titre illustratif, la promotion de l'entrepreneuriat en milieu de jeunesse, la préservation et la valorisation du patrimoine, la contribution à la lutte contre la déperdition scolaire et, enfin, la participation à la dépollution des eaux du barrage Bekhadda. Cela dit, à l'inverse de l'édition 2012, cette action de renforcement des capacités d'intervention du monde associatif a concerné la zone de Tiaret eu égard, d'une part, au bon potentiel existant en termes de ferments de projets et de personnes, ressources fortement engagées dans la promotion de la vie associative et, d'autre part, en termes de besoins de compétences devenues indispensables pour la concertation sociale, la dynamique participative et son inscription dans le développement local. A noter que les deux sessions de formation, qui ont suscité un engouement notable parmi les participants, ont été animées par des experts formateurs locaux ayant capitalisé les acquis méthodologiques du projet d'appui aux associations algériennes de développement ONG 2 (2007- 2010). Mourad Benameur Le président de la commission des œuvres sociales de l'APC écroué Le président de la commission des œuvres sociales de l'APC de Tiaret a été placé sous mandat de dépôt, mercredi, par le procureur de la République, pour détournement de deniers publics, faux et usage de faux et falsification de documents administratifs, alors que le trésorier cité dans la même affaire a été mis, quant à lui, sous contrôle judiciaire, apprend-on de sources sûres. En effet, les faits de cette affaire remontent à plus de six mois, lorsque sur instruction du parquet, les services de la police judiciaire relevant de la Sûreté de wilaya, ont ouvert une enquête, qui a débouché sur la confirmation des griefs sus-cités. Ce scandale vient en fait s'ajouter à l'affaire dite de l'APC de Tiaret qui a valu, rappelons-le, des peines d'emprisonnement de trois années à l'encontre de l'ex-maire, l'ex-chef de daïra, des élus ainsi que d'autres fonctionnaires de l'administration. M. B. RELIZANE Un jeune homme meurt électrocuté à Oued R'hiou Une dépouille mortelle carbonisée a été admise au niveau du service de médecine légale de l'établissement hospitalier public Ahmed-Francis de la ville d'Oued R'hiou aux fins d'autopsie a-t-on appris de sources hospitalières. Il s'agit du corps d'un jeune homme répondant aux initiales de O. A., âgé de 26 ans. Le défunt a été mortellement électrocuté dans son quartier à Oued R'hiou, dans la wilaya de Relizane. L'information a vite fait le tour de la ville d'Oued R'hiou et des localités les plus proches. Une enquête a été aussitôt ouverte par les services de sécurité pour élucider ce drame qui a ébranlé la population d'Aïn Kermane, ajoute-t-on. A. Rahmane NAÂMA Deux agresseurs de la nature arrêtés La police forestière relevant de la Conservation des forêts de la wilaya de Naâma a, lors d'une descente nocturne au sein d'une pinède, dans la commune d'El-Biodh, appréhendé en flagrant délit un individu en train d'abattre des arbres géants. Après une perquisition effectuée par la Gendarmerie nationale et les forestiers, plus d'une cinquantaine d'arbres ont été découverts au domicile du mis en cause. Par ailleurs, à Mecheria, agissant sur renseignements, les forestiers ont découvert dans un domicile quelque 250 troncs d'arbres servant de support aux coffrages pour les entreprises de construction, alors qu'une cinquantaine d'autres ont été vendus entre 400 et 500 DA la pièce, apprend-on. Les deux agresseurs de la nature, M. C., et B. Z., la trentaine, ont été présentés au tribunal pour répondre de leurs actes. B. Henine HÔPITAL PSYCHIATRIQUE DE SIDI BELABBÈS Un bel exemple L'hôpital psychiatrique de Sidi Bel-Abbès ne ressemble pas aux autres établissements de la même catégorie. Dès l'entrée, les patients ou leurs familles ressentent cette impression de quiétude qui manque tant à nos structures de santé. Les structures sont clairement indiquées par des panneaux qui guident les visiteurs jusqu'au service recherché. L'hôpital de jour fonctionne avec efficacité et les patients y trouvent ce dont ils ont besoin en matière de soins ou d'alimentation. Les familles laissent aux bons soins du personnel des patients qu'ils récupèrent en fin de journée. L'établissement ne manque pas d'installations visant à faciliter le séjour des malades. Une cafétéria est disponible pour que patients et membres de leur famille puissent se rencontrer dans un cadre agréable. Partant du principe qu'un malade souffrant de problèmes psychiatriques a droit un un maximum d'égards, l'hôpital s'est doté d'espaces de loisirs. Une salle de sport, une salle où un enseignant initie les malades mentaux au dessin et même un salon de coiffure où les malades peuvent soigner leur look sont disponibles. Le directeur M. Belahouel Abdelkader ne ménage pour sa part aucun effort pour que les services médicaux et de confort parviennent à un niveau pouvant satisfaire autant les malades que leur famille.