Les promoteurs immobiliers plaident pour «plus d'allégement des procédures » et «une harmonisation des actions», pour le financement des différents programmes de logements. Il s'agit d'une des principales recommandations de la journée d'étude organisée jeudi dernier par l'Union nationale des promoteurs immobiliers (UNPI). Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Au total, cinq thèmes d'atelier ont été arrêtés lors de cette journée d'étude, qui se déroulait, faut-il le noter, au moment où le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme présidait une «importante» réunion avec les cadres de son secteur avec comme principal objectif de coordonner «leurs efforts pour la réalisation des programmes de construction dans les délais impartis». Les questions relatives au «cadre de l'exercice de la promotion immobilière», de «l'exercice de la fonction de promoteur», des «contraintes liées au foncier» et des «financements » des programmes de logements ont été évoquées lors de cette rencontre des promoteurs, qui a vu, par ailleurs, les participants procéder à l'élection des membres du conseil national et l'adoption d'un règlement intérieur de l'union. Il n'en demeure que pour les membres de l'UNPI, la principale question largement traitée lors des débats au niveau des différents ateliers concerne la problématique de l'assiette foncière. A ce titre, il a été demandé de mettre à la disposition des promoteurs immobiliers «plus d'assiettes foncières viabilisées afin d'augmenter l'offre en matière de logements». Certains intervenants ont également fait état de la spécificité de la fonction de promoteur, en relevant «la nature des prérogatives et contraintes rencontrées par les promoteurs immobiliers» ou encore le «champ d'intervention des promoteurs immobiliers». Il a été question aussi des contraintes du foncier à travers «les circuits, les modalités et difficultés liées aux acquisitions». Les participants à cette journée d'étude ont plaidé pour l'«éradication totale de toutes formes de bureaucratie» dans le secteur de l'habitat, lançant un appel au premier responsable du secteur afin de «prendre les mesures appropriées à même de réunir toutes les conditions et assainir l'environnement du promoteur professionnel». Par ailleurs, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué lors d'une réunion tenue le même jour que cette journée d'étude au siège de son département que «l'objectif du secteur en 2013 est de livrer 50 000 logements toutes formules confondues, d'où la nécessité d'accélérer la réalisation des logements et d'honorer cet engagement». A l'effet d'éliminer la bureaucratie dans le secteur de l'habitat, il a révélé qu'un projet de texte pour réduire «la chaîne de commandement et passer du producteur au consommateur» est en préparation. Le ministre a souligné aussi avoir chargé les OPGI de la viabilisation des cités inscrites au programme à la place des directeurs de l'urbanisme, et ce, pour éviter les retards dans la réception des logements. Toutes les recommandations des travaux d'atelier seront rendues publiques en ce début de semaine.