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KIOSQUE ARABE
L'unit� arabe scell�e � Doha ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 04 - 2013


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C'est � y perdre son latin et son arabe sacr� : un pape qui lave les pieds d'une femme, une femme musulmane qui plus est. C'est � se demander si le chef supr�me de la chr�tient� ne se serait pas converti en secret � l'Islam dont il applique l'un des plus beaux principes : �Le paradis est sous les pieds des femmes.�(1) Ne nous arr�tons pas aux r�criminations des tenants de �l'ignorance sacr�e�, ch�re � Arkoun, qui au lieu de saluer le geste fustigeront son objet.
Ils crieront qu'une musulmane, ou suppos�e telle, et jeune de surcro�t, s'est laiss�e laver les pieds, zone �awra�, ou partie honteuse, par un homme non-musulman. Outrage supr�me : ledit guide supr�me du monde chr�tien a embrass� les pieds de la jeune musulmane, apr�s les avoir lav�s et essuy�s. Tout cela rel�ve du symbole, bien s�r, mais pour les chasseurs de transgressions, il y a l� une occasion unique de faire donner la batterie d'anath�mes et de fulminations. Ils ne s'attarderont pas trop, bien s�r, sur le lieu o� l'acte a �t� commis, une prison romaine en l'occurrence, bien qu'ils aient en bo�te une r�ponse toute faite : Rome est situ�e en �maison de guerre�(Dar-Al-Harb). Et puis, pourquoi g�cher le plaisir : la jeune femme pourrait faire partie de l'avant-garde des forces qui partiront � la conqu�te de l'Italie, un jour prochain. C'est juste une question de calendrier� Tout ceci pour en venir � la question centrale : que fabriquaient le �pape� musulman t�l�visuel et ses cardinaux de vid�oth�ques pendant tout ce temps ? Eh bien, comme suppos� plus haut, d'aucuns fulminaient, tandis que d'autres faisaient tourner la machine � anath�mes, ne vous en d�plaise. Entretemps, l'�mir du Qatar faisait le deuxi�me putsch de sa carri�re, apr�s celui r�alis� aux d�pens de son propre p�re, en s'emparant de la Ligue arabe. Pour la premi�re fois, les Arabes sont enfin r�unis sous la banni�re du Qatar, en d�pit de quelques timides r�serves, dont celles de l'Alg�rie. L� o� tant de chefs prestigieux ont �chou�, � coups de slogans galvanisants, le Qatar a r�ussi, avec p�trodollars et cha�ne TV : sceller l'unit� arabe. L'Histoire retiendra que, pour la premi�re fois, les pouvoirs du syndicat des chefs d'�tat arabes se sont d�plac�s du Caire � Doha. Et pour ent�riner quoi ? L'exclusion de l'�tat syrien, encore officiellement repr�sent� par Bachar, et l'octroi de son si�ge � une opposition h�t�roclite et diverse, dont on devine qu'elle finira sous commandement fr�re-musulman. Ce coup d'�tat unique dans les annales de la Ligue arabe, d�sormais �ligue de Doha� en ce qui me concerne, a �t� pr�c�d� de deux �v�nements, sans liens apparents, mais qui portent la marque du �complot ourdi�, comme dirait Slim. D'abord, c'est l'influent pr�dicateur saoudien, Mohamed Al- Arifi, tr�s appr�ci� par les islamistes tunisiens, qui a plaid� en faveur du mouvement Al- Qa�da et de son d�funt chef Ben-Laden. Puis, il y a eu le �providentiel� attentat de Damas qui a d�barrass� opportun�ment la mouvance wahhabite d'un opposant redoutable et irr�ductible, Ramadhan Al- Bouti. Si l'on avait appliqu� imm�diatement et stricto sensu la r�gle polici�re qui est de chercher � qui profite le crime, tous les regards arabes et autres se seraient tourn�s spontan�ment vers Doha. Mais il n'y avait pas n�cessit� de mettre ses vert�bres cervicales � l'�preuve, puisqu'il suffisait simplement de regarder la cha�ne Al-Jazeera. Avec une contrition apparente et une jubilation int�rieure perceptible, quoiqu'elle ne soit pas de mise en Islam, le cheikh Karadhaoui a proc�d�, une deuxi�me fois, � l'enterrement du th�ologien syrien. Il a affirm� que Ramadhan Al-Bouti �tait un fervent supporter du pr�sident honni, Bachar Al- Assad, et que sa mort �tait pr�visible, sinon ardemment souhait�e, dans les centres de propagation du wahhabisme. On ne peut pas faire le m�me reproche � Karadhaoui sur ses accointances avec l'�mir du Qatar, puisque Karadhaoui est la r�f�rence des musulmans, et que leurs int�r�ts rejoignent, jusqu'� se confondre, ceux du monarque de Doha. L'imam en chef de la cha�ne Al-Jazeera a quand m�me eu la d�cence de ne pas vouer �son ami� Al- Bouti aux flammes de l'enfer, comme il le fait r�guli�rement pour ses adversaires politiques. Cette cynique sortie de Karadhaoui lui a valu une vol�e de bois vert sur les r�seaux sociaux d'internet, mais les journaux sont rest�s � peu pr�s muets. A moins que je ne me trompe, seul le quotidien alg�rien Al- Fedjr a ressenti de l'indignation devant le comportement du sieur Karadhaoui. L'�ditorialiste et directrice du journal, Hadda Hazem, s'est insurg�e en particulier contre le r�le du pr�dicateur qatari � la t�te de l'Union mondiale des ul�mas. �Une organisation que le cheikh de l'hypocrisie a mise au service du Qatar, au service du plan am�ricano-sioniste, et des projets n�ocolonialistes de l'OTAN�, dit-elle. Affirmant que Karadhaoui utilise l'arme de destruction qu'est la cha�ne Al- Jazeera, pour nuire uniquement aux int�r�ts des peuples arabes et musulmans. �Karadhaoui est un soldat am�ricain qui n'est pas diff�rent des �Marines�, tout comme il n'a aucune diff�rence avec les agents des centrales de renseignement am�ricaines. Il a mis l'Islam au service de ces gens-l�, souligne encore l'�ditorialiste avant d'ass�ner cette v�rit� que nul ne veut encore admettre : �Karadhaoui poursuit aujourd'hui la t�che qu'a men�e Ghazali, � son retour en �gypte, et apr�s avoir conditionn� la rue alg�rienne, dans les ann�es quatre-vingt, � la r�ussite du projet islamiste. Tout comme l'a fait Karadhaoui contre Al-Bouti, Ghazali a t�moign� en faveur des assassins du penseur �gyptien Farag Fodda, en affirmant que ce dernier �tait un apostat et qu'il m�ritait donc la mort.� Pour mieux illustrer le r�le n�faste de Karadhaoui et de sa cha�ne, Hadda Hazem a mis sur la Toile une caricature �loquente. Elle montre une maman tirant l'oreille de son enfant et lui posant la question : �O� finissent les menteurs ?� Et l'enfant de r�pondre : �A la cha�ne Al-Jazeera !�(2) D�cid�ment, je me sentirai toujours tout petit devant les caricaturistes, je parle des vrais, bien s�r.
A. H.
1) Selon des sp�cialistes, ce Hadith ne serait pas tout � fait authentique, mais il est tellement beau que tous les bons musulmans le consid�rent comme vrai, y compris en territoires de souveraine misogynie.
2) A voir sur cette page : http://www.facebook.com/ahme d.halli1 Mes excuses, par ailleurs, � mes lecteurs et � mes amis du journal pour le faux-bond de lundi dernier, la maladie m'ayant pris � revers et g�ch� mon plaisir d'�crire et le v�tre de me lire.


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