Malgr� les efforts consentis par les pouvoirs publics pour la s�dentarisation des populations des r�gions montagneuses et leur retour vers leur douar d�origine, force est de constater que cette question demeure un s�rieux probl�me pour les autorit�s locales de la wilaya de Jijel. Lors de leur rencontre avec les citoyens de la commune de Ziama Mansouriah mercredi dernier, les intervenants se sont longuement attard�s sur cet �pineux probl�me dans cette commune dont 13 mechtas ont �t� touch�es par le ph�nom�ne de l�exode des populations, durant la d�cennie rouge et ses s�quelles ind�l�biles. La r�habilitation des chemins reliant le chef-lieu de la commune aux localit�s d�sert�es, l�ouverture des pistes, la r�fection du r�seau �lectrique et la remise en �tat des �quipements publics saccag�s par le terrorisme (�coles, salles de soin, agences postales) ont �t� le refrain de la majorit� des intervenants. En r�ponse � la probl�matique du retour des populations, le maire a �num�r� un certain nombre de mechtas touch�es par ce ph�nom�ne dont entre autres, A�t Achour, Ouled Ali, Sahel, Betacha et Afernou en soulignant sur la base de certaines donn�es socio-�conomiques que les services communaux ont choisi la localit� de A�t Achour comme mechta pilote. Sur sa lanc�e, il a indiqu� que l�Assembl�e populaire communale a d�ores et d�j� d�gag� une enveloppe de 2 milliards de centimes, pour la r�habilitation de la route reliant la dite localit� au chef-lieu de la commune de Ziama Mansouriah, sur une distance de 3 km. Pour sa part, le wali a affirm� que ses services sont dispos�s � mettre le paquet � travers les PPDRI et les diff�rents programmes de soutien mis en place par l��tat, pour le repeuplement de ces r�gions sans omettre toutefois, de d�clarer que cette op�ration doit �tre r�alis�e dans un cadre organis� et m�rement r�fl�chi pour garantir sa r�ussite, c'est-�-dire le retour r�el et effectif des gens vers leur douar d�origine. Ce retour, une fois concr�tis�, va att�nuer un tant soit peu, la tension sur le centre ville en mati�re de logement. Selon le Directeur des mines, on d�nombre 883 maisons d�sert�es par leurs habitants. Les citoyens pr�sents ont par ailleurs d�plor� la faible couverture sanitaire qui demeure, selon les avis de certains, al�atoire. A ce sujet, la responsable du planning familial, Mme Boukhriss Fatima, a soulev� la question de l��nigmatique maternit� rurale �quip�e qui demeure toujours ferm�e et les vrais mobiles du retard dans le d�marrage des travaux de r�alisation d�un h�pital de 60 lits, inscrite au programme de l�ancien wali.