L�Etat doit d�finir une vision, clarifier son identit� sur le plan �conomique. C�est ce que l�universitaire �gyptien, Ali Suleimane, h�te hier � l�h�tel Hilton de l�Institut national d��tudes de strat�gie globale (INESG), a indiqu�. Un principe que ce professeur d��conomie � l�Universit� britannique du Caire a tenu � rappeler, dans le contexte de l�apr�s-r�volutions arabes. Tout en estimant que des progr�s consid�rables ont �t� r�alis�s durant les d�cades �coul�es dans nombre de pays arabes, cet �conomiste �gyptien estime, cependant, que plusieurs d�fis persistent, li�s notamment � la r�duction de la pauvret� et la r�sorption du ch�mage. Or, dans la mesure o� les r�volutions survenues notamment en Egypte et en Tunisie ont soulev� l�espoir d�un avenir socio�conomique meilleur pour les peuples arabes, l��conomiste �gyptien a estim�, optimiste, que l�apr�s-printemps arabe est l�occasion opportune pour relever ces d�fis. A charge cependant de poursuivre la dynamique de d�mocratisation et d�une bonne appr�hension de cet apr�s-printemps arabe, Ali Suleimane ne manquant pas de consid�rer que la p�riode de transition institutionnelle et socio�conomique risquant d��tre assez longue. Mais aussi, exprimant � ce propos une vision relativement socio- lib�rale, pouvant �tre adapt�e � l�ensemble des pays arabes, l�h�te de l�INESG rel�ve que l�Etat doit clarifier sa vision de la res economica, d�finir des choix de politique �conomique sur le court et moyen terme, booster l�investissement domestique et �tranger et am�liorer l�efficience des services administratifs et infrastructurels, en fait de consolider la bonne gouvernance. Comme il s�agit, in�luctablement, selon cet �conomiste, de relever le niveau des d�penses publiques, d�velopper le partenariat public-priv�, l�Etat et le secteur priv�s ne pouvant, selon lui, qu�agir en symbiose, et de cibler des secteurs �conomiques � haute valeur ajout�e, cr�ateurs de postes d�emploi, et � m�me de consolider tant la coh�sion sociale qu�une insertion meilleure dans l��conomie mondiale.