L�Association alg�rienne pour la planification familiale (AAPF), � travers la F�d�ration internationale pour la planification familiale IPPF), a lanc�, hier, un programme d�action s��talant sur sept ans en mati�re de sant� et promotion des droits sexuels et reproductifs. L�AAPF adresse �un plaidoyer au gouvernement pour faire de ce programme une priorit� nationale �. Le pr�sident de l�Association alg�rienne pour la planification familiale, qui a proc�d�, hier, au lancement de ce programme, initi� par la F�d�ration internationale pour le planning familial, a expliqu� que ce projet de �vision 2020 en mati�re de sant� et droits sexuels et reproductifs �nonce un cadre d�envergure mondiale ax� sur dix points d�action qui sert d�appel mondial aux gouvernements afin qu�ils prennent les mesures n�cessaires pour �radiquer la pauvret�, aider la population � r�aliser son potentiel et veiller � ce que la sant� et l��ducation soient garanties pour tous�. Ce programme, souligne l�AAPF, est �un plaidoyer pour que la sant� et les droits sexuels et reproductifs soient au c�ur d�un programme national d�action�. L�IPPF souligne dans sa d�claration que �toute une s�rie d�engagements internationaux touchent � leur fin dans les ann�es � venir alors que de nouveaux sont en train d��tre �labor�s pour l�apr�s-2015. Il s�agit l� d�une occasion pour assurer un monde de justice, de choix et de bien-�tre pour tous les peuples, et c�est ce monde-l� qui aboutira au d�veloppement durable�. L�appel en dix points pour l�action lanc� par l�IPPF consiste, expliquent ses initiateurs, � assurer la sant� sexuelle et reproductive comme un objectif de d�veloppement, combler le foss� entre ceux qui peuvent et ceux qui ne peuvent pas avoir acc�s � la sant� et aux droits, �liminer la discrimination contre les femmes et les filles, reconna�tre la sant� et les droits sexuels et reproductifs en tant que droits de l�homme, s�assurer que les jeunes sont impliqu�s dans toutes les d�cisions politiques qui les concernent, int�grer la sant� sexuelle et reproductive avec les services de sant� g�n�raux, r�duire de moiti� les besoins non satisfaits de contraceptifs, rendre l��ducation sexuelle int�gr�e disponible pour tous, r�duire la mortalit� maternelle de 75% et, enfin, s�assurer que les gouvernements investissent dans les ressources n�cessaires pour atteindre les objectifs susvis�s. Soit, l�IPPF appelle les gouvernements � investir, � partir de sources nationales et internationales, 8,1 milliards de dollars afin de r�pondre � tous les besoins de m�thodes modernes de contraception. Ce qui n�cessite, ajoute-t-on, un investissement annuel de 4,1 milliards de dollars en plus des 4 milliards de dollars d�j� allou�s chaque ann�e. �Cet investissement annuel suppl�mentaire de 4,1 milliards de dollars permettrait d��conomiser aux alentours de 5,7 milliards de dollars par an en co�ts de services de sant� maternelle et n�onatale �, souligne l�organisation internationale dans son plaidoyer.