Par Maâmar Farah Déjà, dans les années 1970, Radio Tanger me réservait un traitement spécial dans son émission quotidienne nocturne sur l'Algérie. Quand vous êtes la cible des ennemis de votre patrie, c'est que vous êtes sur la bonne voie. Récemment, des stations télé basées à Londres et des sites Web islamistes me faisaient l'honneur de me citer dans des affaires qui ne me concernaient pas du tout. Pour avoir évoqué une source qui faisait part d'une réunion — où je n'étais pas —, tenue entre le ministre de l'Information de l'époque (1992) et des responsables de la presse, j'étais devenu un acteur important de ce conclave, impliqué dans ses décisions et sentences ! Jeudi 30 mai : ce ne sont plus les Marocains, ni les islamistes, mais un certain «El Annabi» qui sort de son trou pour me traîner dans la boue ainsi que feu mon défunt père, inventant des bobards qui feraient rire les gens de mon village s'ils ne portaient pas le sceau de la malveillance rancunière et de la manipulation la plus infâme ! Ce sont les lecteurs qui ont attiré mon attention en me déclarant leur solidarité entière face à ce déchaînement de haine abjecte. Et ces lecteurs avaient compris que cette attaque en règle faisait suite à mes écrits sur les militaires et les agents infiltrés dans les rédactions quand ils ne sont pas eux-mêmes patrons de presse ! Je ne leur dirais jamais assez mes remerciements, ainsi que ma haute considération pour le site «Algérie Patriotique» qui a vite fait de retirer ce texte diffamatoire... Qu'elles soient au service du projet intégriste ou des généraux, ces plumes vendues ne m'effleurent même pas. En se manifestant subitement de partout, elles me montrent simplement que j'ai vu juste ! [email protected] «Ton tonton Lekhmissi a peur. Il ne veut plus être l'époux de tata Aldjia parce qu'elle est ta tante. Il a déployé une banderole où il a écrit : "oui aux généraux, oui à l'islamisme, non à la presse libre !"...»