LUTTE CONTRE LA RAGE ANIMALE Les médecins de l'EPH de M'sila responsabilisent les collectivités locales et la commune 447 cas de morsures de chiens et 30 cas de rage animale ont été enregistrés durant le 1er semestre de l'année en cours. La cellule de formation médicale continue de l'établissement public hospitalier (EPH) Zehraoui de M'sila a organisé, mardi dernier, une journée d'étude sur la rage où les présents ont débattu de la situation épidémiologique qui a pris de l'ampleur dans la wilaya de M'sila. Selon le représentant de la Direction des services agricoles (DSA) M. Rachid Bouabane, inspecteur vétérinaire de wilaya, la situation est alarmante, malgré les efforts déployés par ses services et le programme de prophylaxie médicale qui consiste à la vaccination des petits ruminants ovins et caprins à travers les communes de la wilaya. La DSA a enregistré durant le premier semestre de l'année en cours 30 cas de rage animale, ce qui indique que cette épidémiologie provient surtout des chiens errants qu'on ne peut vacciner, dit l'inspecteur vétérinaire. La rage est une zoonose majeure inéluctablement mortelle, dira le docteur Mohamed Merniz, infectiologue, qui a présenté une étude physiopathologique faisant le point sur le plan chimique, en traçant la période d'incubation du mordu, donnant le diagnostic et prescrivant le traitement général. Relevons que M'sila a enregistré la mort d'un enfant de 12 ans mordu par un chien enragé, au mois d'avril dernier. Néanmoins, le grand souci pour l'ensemble des médecins présents est de sensibiliser les responsables des collectivités locales à dresser un programme efficace pour éradiquer ce fléau dangereux et mortel entretenu par un réservoir qui est le chien errant, tout en procédant à des campagnes de prévention à travers la presse locale, la lutte contre la rage animale, l'éradication par abattage des animaux enragés ou errants et la vaccination des chiens domestiques. Devant le manque de programme d'abattage de chiens errants, les médecins de l'hôpital Zehraoui de M'sila suggèrent de relancer une opération de captage à l'instar de celle du ramassage des scorpions, et de créer des postes d'emploi pour les jeunes ouverts par la Direction de l'action sociale, DAS, au lieu de procéder à un abattage barbare et tuer de nuit des chiens à coups de fusil dans les cités de la ville, au milieu de la nuit. A. Laïdi EL TARF Les projets d'amélioration urbaine avancent lentement La ville d'El Tarf s'est transformée ces dernières semaines en un immense chantier à ciel ouvert où la poussière et le vrombissement incessant des engins ont élu domicile, apparemment, pour les trois mois de la saison estivale et ce, au vu de la cadence, cahin-caha, imprimée aux travaux des projets relevant du programme d'urgence de l'amélioration urbaine. Malheureusement, selon des sources concordantes, les travaux se font en même temps que les études, ce qui est une aberration et un autre frein pour prendre un projet donné dans son ensemble avec tous les autres secteurs concernés tels l'hydraulique, la DTP et Sonelgaz. De fait, lesdits projets manquent cruellement de maturation, induisant, inévitablement par la suite d'autres travaux supplémentaires et des rectificatifs qui auraient pu être évités à priori. Dans la même logique, des ingénieurs en aménagement ont relevé une certaine expansion et frénésie pour une massification des poteaux de l'éclairage public, sans une étude technique obéissant aux normes spécifiques en la matière lorsque sous d'autres cieux la réduction de la consommation électrique est devenue une priorité nationale. Une aubaine pour les entreprises d'électricité, les importateurs, et les fabricants ayant pignon sur rue. Quoi qu'il en soit, l'achèvement des différents projets engagés changera de fond en comble le visage de la ville d'El Tarf qui a mérité un toilettage salvateur, attendu depuis belle lurette. Daoud Allam COMPLEXE EL-HADJAR DE ANNABA Les discussions sur l'augmentation des salaires butent sur l'intransigeance du DG Selon le SG du syndicat du complexe ArcelorMittal, en l'occurrence Tahar Chaouche, «les discussions entre le partenaire social et la direction générale, sur la révision de la grille des salaires de l'ensemble des travailleurs, se trouvent actuellement bloquées et pour cause, les deux parties n'ont pas pu se mettre d'accord sur l'application du contenu de l'accord-cadre des branches entre la Fédération nationale des travailleurs de la métallurgie et l'entreprise de gestion de participation de l'Etat du secteur de la métallurgie». Le représentant du partenaire social ajoutera que «le syndicat d'entreprise tient fermement à une augmentation comprise entre 20 et 30% du net à payer et qu'il ne fera pas marche arrière sur ce sujet, quoi qu'il en soit». Dans le même sens, notre interlocuteur indiquera «que le recours à une grève illimitée est une alternative prise en compte pour faire céder les responsables de l'entreprise sur nos doléances de revalorisations salariales. Aussi, une assemblée générale aura lieu dimanche prochain, pour débattre des meilleurs moyens et actions afin de satisfaire notre plateforme de revendications, toutes légitimes. Sachant que cinq rounds de discussions n'ont pas abouti à des résultats concrets, jusqu'à ce jour». Daoud Allam JIJEL Recasement de 204 familles Conformément aux instructions du Premier ministre, les autorités locales ont procédé, avant-hier mercredi, au relogement de 204 familles résidant dans des habitations précaires au niveau des communes d'El Aouana et de Chekfa. Joint par téléphone, le chef de daïra d'El Aouana, Dahmani Khaled, nous a affirmé que ses services ont procédé au recasement de 95 familles qui habitaient dans des baraques de fortune dans les régions d'Arbid-Ali ex-ferme de Caillé, Eucalyptus, la plage Merigha. Notre interlocuteur a tenu à souligner que cette opération s'est déroulée dans de bonnes conditions et qu'il avait tenu ses engagements concernant ladite opération susceptible d'offrir un cadre idoine pour ces familles. D'autre part, ledit responsable nous a informés que ses services ont affiché, mardi, la liste des 260 logements sociaux destinés aux familles à faibles revenus, soit un total de 355 logements sociaux. Par ailleurs, les autorités locales ont procédé au recasement de 109 familles qui habitaient des baraques de fortune dans de nombreuses localités de ladite commune. Notons que cette opération a été chaleureusement accueillie par les familles concernées par le relogement.