Début hier de la phase de préinscription pour les bacheliers. Ils seront orientés en prenant compte de leurs vœux mais surtout de la capacité d'accueil des établissements universitaires et des moyennes minimales requises pour chacune des filières. Le ministre de l'Enseignement supérieur promet équité et transparence. Nawal Imès - Alger (Le Soir) Après l'euphorie de la réussite au bac, l'heure est au choix des filières pour les lauréats. Dès hier matin, le site internet dédié aux préinscriptions a commencé à recevoir les fiches de vœux des bacheliers. Une opération qui conditionnera l'avenir des futurs étudiants et qui s'avère souvent être un casse-tête. Les nouveaux bacheliers doivent en effet choisir pas moins de dix filières et les classer dans un ordre décroissant de préférence. Un choix qui doit cependant obéir à des critères préétablis. Le directeur de l'Ecole supérieure d'informatique (ESI) expliquait hier à l'occasion d'une conférence de presse que pour éviter d'être orienté vers une filière non désirée, il faut scrupuleusement respecter les orientations incluses dans le guide du bachelier. Si pour toutes ces filières, il existe un seuil minimum pour pouvoir y accéder, cela ne garantit pas systématiquement une place. Et pour cause, l'orientation obéit au nombre de places pédagogiques. En classant par ordre de mérite les bacheliers demandeurs d'une filière donnée. C'est la moyenne du dernier candidat admis qui est alors considérée comme le seuil minimal de l'année en cours. En remplissant leurs fiches de vœux, les bacheliers, recommande le directeur de l'ESI, doivent non seulement faire attention aux critères d'accès et éviter de postuler pour une filière qui ne leur est pas autorisée mais également faire attention au lieu d'affectation. La non-prise en compte de ces critères donne souvent lieu à de désagréables surprises et pas toujours à une possibilité de recours. Les seuls bacheliers autorisés à introduire un recours sont en effet ceux qui n'auront obtenu aucun de leurs dix choix et qui seront automatiquement orientés vers une filière pour laquelle ils remplissent les critères. Ils pourront alors introduire un recours et choisir parmi une short-liste de filières auxquelles ils ouvrent droit. Le ministre de l'Enseignement supérieur assurait hier que l'opération d'orientation des bacheliers se fait dans une totale «transparence» et «équité». Une opération qui se fera sur plusieurs étapes. Il s'agira pour les bacheliers de confirmer leurs choix puis d'attendre le traitement de leurs fiches de vœux avant de connaître la décision finale et de pouvoir s'inscrire à l'université. Ils seront cette année 195 277 nouveaux bacheliers, toutes branches confondues, à rejoindre les bancs des universités portant le nombre total d'étudiants pour la rentrée universitaire prochaine à 1,3 million. Le secteur prévoit la réception de 118 200 nouvelles places pédagogiques et 70 700 nouveaux lits dans les cités universitaires. Le secteur a bénéficié de 8 105 nouveaux postes budgétaires portant le nombre d'enseignants-chercheurs à 51 000 pour une offre de formation qui est de 3 500 offres pour la licence, 3 250 pour le master et 39 filières d'excellence à enregistrement national.