CHU DE Constantine Les résidents en colère Les résidents en première année médecine, pharmacie et chirurgie dentaire du CHU Constantine sont en colère. Sans salaire depuis neuf mois, ils réclament le paiement, sans délai, de leurs arriérés de salaire. Le mouvement de protestation des résidents en première année médecine, pharmacie et chirurgie dentaire, entamé la semaine passée, se poursuit sans relâche. Déçus par la réaction de l'administration du CHU Benbadis, qui leur a signifié son incapacité d'accéder favorablement à leurs revendications, maintes fois soulevées, les contestataires sont montés d'un cran lundi. Attroupés, dès les premières heures de la matinée devant la direction de l'hôpital, les blouses blanches ont mis des chaînes à la porte de cette structure et en ont interdit l'accès. Une ultime action qui intervient, a-t-on affirmé, après plusieurs sit-in organisés durant la semaine sans pour autant que leur demande trouve écho auprès des responsables. Ainsi, brandissant des pancartes appelant à la concrétisation de leurs doléances, ils ont réclamé une solution à leur problème qui perdure depuis plusieurs mois déjà. Selon les déclarations de ces derniers, l'administration leur a fait des promesses qu'elle n'a pas tenues. A en croire les protestataires, l'administration du centre hospitalier Benbadis leur a expliqué qu'elle était incapable de satisfaire leur demande puisque ne pouvant pas prélever leurs salaires sur le budget de l'exercice en cours et qu'il faudra, a-t-on expliqué, attendre la validation du nouveau budget. Pour rappel, les revendications soulevées par les résidents ont trait notamment au paiement des salaires des neuf derniers mois, non perçus jusqu'à ce jour. Il est question également de la prime de garde et celle de rendement. Aussi, les protestataires, qui assurent que leur mouvement va se poursuivre jusqu'à satisfaction de leurs doléances, se demandent comment cette situation pénalisante n'est vécue que par les résidents de la wilaya de constantine. Selon leurs affirmations, ce problème ne se pose pas dans d'autres wilayas. F. B. LOGEMENT À OUM-EL-BOUAGHI Des contestations marquées par des tentatives de suicide La commune de Aïn Babouche, à 9 km au nord-est du chef-lieu de la wilaya d'Oum-El-Bouaghi, a connu en fin de semaine des turbulences causées par des mouvements de contestation mais aussi des tentatives de suicide suite à l'affichage des listes provisoires de 270 bénéficiaires de logements de type social-locatif. Cette liste, longtemps attendue par les postulants aux logements sociaux, a déjà suscité des remous et des agitations ces derniers jours durant lesquels, des centaines de citoyens se sont rassemblés devant le siège de l'APC pour demander l'affichage définitif de ces listes qui ont fait l'objet de rumeurs sur l'élimination de certains noms parmi les bénéficiaires. Finalement, cette liste de 270 bénéficiaires vient d'être rendue publique mais n'a pas fait l'unanimité des postulants. Le chef de daïra en congé annuel, le maire a dû se substituer à lui pour l'opération des recours. Pas moins de 300 personnes qui se sont senties lésées ont été reçues par le maire pour déposer leur recours. Les contestataires ont envahi, tôt le matin, le siège de l'APC où ils ont réclamé l'annulation pure et simple de la liste qu'ils considèrent entachée d'irrégularités ainsi que l'ouverture d'une enquête sur la composante de la liste, sachant que les services de la daïra ont affiché des listes avec des photos ce qui a facilité l'identification des bénéficiaires. Parmi les contestataires, dont les noms ont circulé parmi les heureux bénéficiaires suite à cette situation de confusion, certains ont même perdu connaissance et ont été transférés vers des structures sanitaires pour des soins intensifs. D'autres ont contacté notre bureau pour soulever le problème de l'existence de jeunes dont l'âge ne dépasse pas les 24 ans ainsi que des noms de bénéficiaires ayant contracté des dispositifs sociaux tels l'Ansej. D'autres bénéficiaires encore seraient des retraités et toucheraient des pensions supérieures à 24 000 DA, seuil exigible par les textes en vigueur. Les contestataires soutiennent également que les membres de la commission ont tenu compte des critères subjectifs de tribalisme et autres passe-droits. Deux tentatives de suicide sont signalées. Il s'agit d'un père de famille qui s'est aspergé d'un produit inflammable et qui a tenté de mettre le feu à son corps. Le pire a été évité in extremis grâce à des personnes présentes sur les lieux. L'homme, qui s'est considéré lésé, demandait l'intervention du chef de l'exécutif pour mener une enquête avant l'officialisation de cette liste. L'autre tentative de suicide concerne un jeune marié qui a escaladé «l'Arc de triomphe» à l'entrée de la ville où il a tenté de se pendre, dissuadé par des jeunes qui étaient sur place. M. Bouakkaz F., qui a consacré pratiquement toute la journée et une partie de la nuit en présence des services de sécurité, a enregistré tous les recours et promis d'étudier avec sérénité tous les cas dans un délai de 8 jours impartis par les textes les régissant. Le maire a aussi rassuré de l'existence de quotas conséquents de logements en cours de réalisation qui seront achevés dans les tout prochains jours. M. C. JIJEL : Mort d'un enfant dans un accident de la route La RN 43 fermée par des protestataires Les habitants de Tassoust, relevant de la commune Emir-Abdelkader, ont fermé, hier, la RN, 43 reliant les wilayas de Jijel et Constantine, à hauteur de l'hôtel les Emeraudes, en protestation contre la mort d'un enfant dans un accident de la circulation routière. Il y a trois jours, dans la localité de Tassoust, un enfant de 4 ans a été percuté par une voiture au moment où il traversait la route pour rejoindre la plage. Blessé, il a été évacué à l'hôpital de Constantine où il a succombé hier à ses blessures. Le décès du petit garçon a provoqué un mouvement de protestation qui, faut-il le souligner, a lourdement perturbé le trafic routier pendant des heures. Le blocage de cette route a causé beaucoup de désagréments aux usagers qui se sont vu contraints de passer par la commune Emir-Abdelkader. Un vrai calvaire pour ces automobilistes, dont un grand nombre était des estivants. Bouhali Mohamed Cherif Mila Bientôt la réalisation d'une station photovoltaïque de 16 mW Dans le cadre du développement des énergies renouvelables, la wilaya de Mila a bénéficié d'une station photovoltaïque d'une capacité de 16 mw, sur la trentaine programmée au niveau national. Cette réalisation d'importance sera implantée du côté de Chelghoum Laïd (à côté du poste source), sur une superficie de 30 ha. Par ailleurs, le programme quinquennal 2010/2014 prévoit l'alimentation en gaz naturel de près de 20 000 foyers, répartis à travers les différentes localités de la wilaya. Ainsi, la première tranche, qui est en cours de lancement et qui concerne cinq localités, touchera 5 000 foyers, alors que la deuxième tranche, qui est en phase d'appel d'offres, bénéficiera à plus de 15 000 foyers, le tout pour un programme de 700 km (transport et distribution). On citera parmi les localités concernées, Marchau, le lotissement Boussouf, Tiayba, Mekhalfa, Diar Bouadam, groupe Torchi, Bir Benbakhouche, Bled Barazik et le lot Bourkaïd (Mila) Oued Ouarzag, Ratba, Guettara et Sibari (Grarem) Cheglibi et El Ouassaf (Hamala)-Mechta Ouled Achour, Aïn Defla et Sdari/Kherba (Aïn Beïda Ahriche, ainsi que beaucoup d'autres localités situées dans les communes de Barbes, Bouslah, Bouhatem, Tadjenanet, Benyahia, Ouled Khelouf, Oued Endja, Zeghaia, Ahmed Rachedi, M'chira, Oued Seguen, Chelghoum Laïd, Oued Athmania, Aïn Melouk, Rouached, Ferdjioua, Beni Guecha, Tassadane, Chigara, Beinen et Amira Arrès. En tout, 25 communes seront concernées et plus de 60 localités sont retenues dans ce programme. A. M'haimoud Guelma Le calvaire des RN 20 et 21 Les RN 20 et 21, reliant respectivement Guelma à Constantine et Annaba, ne sont plus en mesure d'accompagner la croissance du trafic routier dans cette région, qui est en forte hausse ces dernières années, en raison du développement urbanistique et de l'augmentation du parc automobile. Ces deux tronçons routiers sont devenus un véritable calvaire pour les automobilistes, qui endurent des difficultés énormes au quotidien et perdent beaucoup de temps. Il s'agit donc d'une situation qui les préoccupe à plus d'un titre. Un chauffeur de taxi assurant la ligne Guelma-Annaba a indiqué : «On est le plus souvent bloqués par des embouteillages de plusieurs kilomètres, notamment au niveau de la frontière de la wilaya de Annaba, à deux kilomètres du territoire de la wilaya de Guelma, où un marché informel de fruits et légumes est installé en toute impunité et qui nous met en danger et perturbe fortement la fluidité de la circulation. On n'a pas le choix, nous sommes obligés d'emprunter cette route qui nous fatigue et qui est devenu, ces dernières années, de plus en plus meurtrière. Nous lançons un appel aux autorités compétentes, afin de remédier à cette situation.» Annoncé depuis plusieurs années déjà, ce projet tarde à se concrétiser en raison de contraintes techniques. Au grand soulagement des élus locaux, le projet du dédoublement des RN 20 et 21 ne sera pas finalement enterré, puisque le chef de l'exécutif a annoncé, lors de la deuxième session ordinaire de l'APW, qui s'est déroulée au début de ce mois, que le problème est finalement pris en charge et que le gouvernement a donné son accord pour la réalisation des travaux. Peut-on dire que le calvaire est enfin terminé pour les usagers des RN 20 et 21, des routes qui ont bien souvent endeuillé des familles entières ?