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L'entretien de la semaine
Publié dans Le Soir d'Algérie le 13 - 07 - 2013

Ghania I., enseignante en retraite, grand-mère, au soirmagazine
«Le mois de jeûne est propice à la convivialité et au partage»
Dans cette interview, Ghania revient sur les moments de partage durant le mois de carême. Elle explique l'importance du premier Ramadan pour la belle-famille et son caractère constructif pour
la belle-fille.
Par Sarah Raymouche
Soirmagazine : Plusieurs familles font en sorte de passer le mois de Ramadan ensemble. Qu'en pensez-vous ?
Ghania I. : Je pense que le mois de Ramadan est avant tout un mois de pardon, de partage et de réconciliation. Les rancunes n'ont plus droit d'être citées et sont oubliées. Elles laissent place au moment de pur bonheur. C'est dans cet esprit que les familles se retrouvent autour de la meïda. C'est toute la symbolique qu'il y a autour qui est importante. Ce n'est pas le fait de bien manger qui importe, mais se rassembler dans le même lieu et au même moment.
Je pense que c'est pour cela que nombreuses sont les familles qui échangent les invitations. C'est une excuse parmi tant d'autres pour se retrouver le temps d'un repas ou bien tout le mois de carême.
Quelle est la tradition chez vous durant ce mois ?
Au sein de notre famille, il est important que la nouvelle mariée le passe avec sa belle-famille. Il ne s'agit pas de le lui imposer, nous lui demandons si elle le veut bien.
Dans le cas où elle refuse, nous faisons en sorte de l'inviter quand elle le désire. Dans cette tradition, il ne s'agit nullement d'obligation ou de contrainte, mais c'est vrai que si la belle-fille décline la demande, c'est un peu vexant.
Pourquoi la belle-famille invite-t-elle sa bru à passer le mois de Ramadan avec elle ? Dans quel but ?
Comme je l'ai expliqué plus haut, il s'agit de moments de partage. Il s'agit aussi pour la nouvelle venue de faire plus ample connaissance avec sa famille d'accueil. Après tout, elle fait donc partie d'une nouvelle famille en se mariant. Elle pourra connaître ainsi les traditions, la façon de cuisiner, les goûts et les habitudes culinaires de son époux. Ce mois est propice à ce genre d'échange grâce aux veillées. Les anecdotes sont racontées. Les confidences peuvent être partagées. Au fil des jours, la belle-fille se sentira réellement à l'aise avec sa nouvelle famille. Cela met en place des piliers solides pour la construction d'une relation qui, espérons-le, sera pérenne.
Pourtant, il y a aussi des familles qui estiment que cela fatigue plus. Le fait d'inviter son fils et son épouse est une surcharge financière et qu'il s'agit de se plier aux caprices des uns et des autres...
Chacun fait ce qui lui plaît et ce qui l'arrange. Si la belle-mère estime qu'elle va se fatiguer plus, elle peut laisser place à sa bru et voir dans sa venue une aide et non pas une surcharge. Pour ce qui est des dépenses financières, cela n'engendre pas de coût supplémentaire quand on cuisine pour dix on peut le faire pour douze. De plus, la plupart du temps, chacun achète ou amène ce qui lui plaît. L'essentiel c'est qu'il n'y ait aucune contrainte de part et d'autre.
Lorsqu'une personne ne veut pas ou n'a pas envie de faire quelque chose, elle trouvera toutes les excuses valables et imaginables pour dissuader les autres. Dans ce cas précis, si l'une des parties ne veut pas ou ne met pas de la bonne volonté, il est préférable de se rencontrer à cette fréquence. Il n'y aura que de mauvais moments. Le but étant de vivre quelques instants de bonheur seulement.
On dit aussi qu'il s'agit de tester la belle-fille ou bien encore de profiter d'elle. C'est pour cela que les nouvelles mariées rechignent à aller passer le mois de Ramadan chez la belle-famille. Qu'en pensez-vous ?
C'est vrai que lorsqu'on passe beaucoup de temps avec une personne, on dévoile son caractère. Si la belle-fille joue à un jeu ou est manipulatrice, elle finira par se démasquer. C'est le cas aussi de la belle-famille. Passer le mois de Ramadan ensemble ne s'inscrit pas dans cet objectif.
Quant à jouir de la présence de sa bru pour profiter d'elle, je trouve que c'est malsain, il s'agit surtout d'entraide.
Comment cela ?
Je m'explique : il y a des familles qui trouvent que c'est normal que les hommes n'aident pas pour ranger ou prêter main-forte dans les tâches quotidiennes et d'autres qui font un point d'honneur à ce que tous ceux qui sont assis autour de la table s'entraident. De cette façon, tout est débarrassé rapidement.
Il y a aussi ceux qui estiment que c'est normal que la belle-mère gère toutes les tâches et distribue les rôles. Une belle-fille pourrait accepter, car habituée à ce schéma, et une autre peut refuser car elle considère que c'est une régence.
Cela dépend de l'état d'esprit de chacun. Cependant, il faut noter qu'une personne de mauvaise foi le sera et le restera même en dehors du mois sacré.
Pour résumer, je pense que le plus important est d'accepter les invitations émanant de la famille ou des amis dans un bon esprit.
Ne pas faire de calculs pour pouvoir partager de bons moments de convivialité dans la sérénité. Je profite de l'occasion pour souhaiter au peuple algérien de passer un bon Ramadan en bonne santé et entouré des leurs.


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