AIN-TEMOUCHENT Une bonne récolte de légumes secs attendue Près de 100 000 quintaux de légumes secs sont attendus par les responsables de la Direction des services agricoles de la wilaya de Aïn-Témouchent, notamment les pois chiches qui représentent la vocation par excellence de la wilaya de Aïn-Temouchent qui assure environ 20% des besoins nationaux en cette matière. En tout, ce sont 15 000 hectares qui sont consacrés aux légumes secs pour cette saison dont 7 000 ha pour le pois chiche, 1 000 ha pour les fèves et 7 000 ha pour les haricots secs. La saison précédente, pour rappel, a connu une production de 82 000 quintaux de légumes secs tous types confondus dont 58 000 quintaux pour les pois chiches. Le secret d'une telle production, selon les responsables du secteur, serait, outre la bonne pluviométrie enregistrée cette année, le respect par les agriculteurs des recommandations et consignes prodiguées par les techniciens de la DSA qui insistent sur le recours aux méthodes techniques appropriées telles que les opérations du labour profond, l'utilisation des engrais adéquats et l'irrigation d'appoint, autant de paramètres qui ont fait augmenter la production des légumes secs dans la wilaya où l'on s'attend à une récolte record. Les différents avantages qu'accordent l'Etat aux producteurs agricoles dans plusieurs domaines et la facilitation de la procédure de l'encaissement immédiat de leurs récoltes auprès des organismes publics agricoles et bancaires ont permis aussi d'améliorer le taux de rendement, ajoute-t-on. Il faut noter qu'une expérience a été effectuée dans la commune de Oued Berkeche, dans la daïra de Hammam Bou-Hadjar avec le pois chiche dont les semences ont été importées du Brésil, avec la technique du labour profond, au moment de la récolte on a constaté que le rendement a donné entre 40 et 45 quintaux à l'hectare, soit une hausse de plus de 40%, ce qui constitue une première dans la récolte de cette variété légumineuse qui pourrait amplement satisfaire les besoins nationaux de cette variété de légumes secs si elle est élargie d'autres régions du pays. S. B. MOSTAGANEM Lancement des travaux du tramway Les travaux de réalisation de la première ligne du tramway de Mostaganem ont été lancés hier au niveau de l'ex-Sider, à la Salamandre, par le ministre des Transports, Amar Tou. Le ministre a indiqué que le projet du tramway vient en application des directives du président de la République au début de l'actuel programme quinquennal portant sur la réalisation de 9 projets de tramway dans différentes wilayas du pays. Le projet du tramway à Mostaganem porte sur la réalisation de 2 lignes sur un tracé de 14, 2 km avec un total de 24 stations, de 4 ouvrages d'art et de 6 parcs relais. Ce projet réserve également une superficie de 12 hectares à la Salamandre où seront implantés le parc et l'atelier de maintenance. La première ligne devrait commencer à partir de la cité universitaire Abdelhamid-Benbaddis à Kharrouba avant de continuer vers la route menant vers les cités ALN et Zirout-Youcef. Cette ligne devrait ensuite poursuivre vers le boulevard Dahra avant de desservir la correspondance à la gare de la SNTF. Le tramway passera ensuite tout près du siège de la wilaya avant d'arriver au terminus à la Salamandre. La seconde ligne partira de l'ancienne gare SNTF et empruntera le boulevard Benyahia- Belkacem pour rejoindre la station finale à la nouvelle gare routière. Le Français Alstom et l'Espagnol Corsan Isolex constitués en groupement ont remporté l'appel d'offres, le délai des travaux est de 40 mois environ et le coût est estimé à 24,34 milliards de dinars, soit 240 millions d'euros. Le tramway sera mis en service à la fin de l'année 2016 et devrait transporter quelque 3 300 voyageurs sur la première ligne et 5 000 voyageurs sur le deuxième tronçon en capacité de transport heure. En outre, en marge de la visite du ministre, il a été décidé que tous les commerçants pénalisés par les travaux du tramway soient indemnisés. Cette opération de dédommagement touchera tous les propriétaires de magasins qui remplissent les conditions vis-àvis de l'administration fiscale, le CNRC et la Sécurité sociale. La wilaya propose même des solutions d'octroi de locaux commerciaux pour les commerçants qui seront paralysés par les travaux. A. B. RELIZANE Les habitants d'El Douze demandent une salle de soins et la réhabilitation de la route Les habitants d'El Douze, dans le village de Rehaïlia, relevant de la commune de Belacel-Bouzegza, se plaignent de l'inexistence d'une salle de soins dans leur village. L'absence de cette infrastructure sanitaire fait endurer le calvaire à la population de la localité et rend difficile le quotidien qui est déjà fragilisé. Les habitants de ce village se déplacent à la salle de soins de Matmar, chef-lieu de daïra, distante de plus de deux kilomètres pour certaines habitations, et parfois, même vers des communes voisines pour une simple consultation de routine. Pour cela, la population d'El Douze réclame la réalisation d'une salle de soins. «Nous demandons aux autorités locales d'inscrire une salle de soins à notre profit, nous vivons des moments pénibles, nous sommes contraints de faire un parcours de plus de deux kilomètres pour faire une simple consultation», nous dira un citoyen de cette localité. A signaler que l'assiette qui va abriter cette salle de soins existe (cédée par un propriétaire privé). Les 50 foyers que compte ce hameau décrient leur situation qui est devenue insupportable. «L'isolement, le retard considérable constaté dans la concrétisation du projet nous pénalisent énormément. » Par ailleurs, les habitants réclament aussi la réhabilitation de la route qui mène à leur douar et le chef-lieu de daïra et de commune sur une distance de 13 kilomètres. Ils lancent un appel au premier responsable de la wilaya à qui ils demandent de prévoir leur localité dans le programme de développement de la wilaya. A. Rahmane BRÈVES DE TLEMCEN DRAME À BOUJLIDA Deux petites sœurs fauchées par une voiture Toute la population du Grand Tlemcen est en émoi, et n'arrive pas à s'expliquer ce nouveau drame qui détruit toute une famille en l'espace d'une seconde. Cet accident est survenu au niveau du carrefour de Boujlida, précisément dans le quartier populaire d'El Koudia. Selon des informations données par la Protection civile, le véhicule aurait dérapé et heurté violemment le père de famille et ses deux fillettes. Ces dernières sont mortes sur le coup et leur père se trouve dans un état comateux. Le conducteur du véhicule a été arrêté et une enquête est ouverte pour déterminer les causes de l'accident et surtout les responsabilités. Toutefois, il semble que l'excès de vitesse et le non-respect du code de la route sont à l'origine de cette hécatombe survenue à quelques jours de la fête de l'Aïd. Accident mortel à Oued Lakhdar Un accident mortel a eu lieu dans la commune de Oued Chouly, faisant un mort et un blessé grave. Un véhicule léger ayant heurté un motocycliste. Le conducteur a pris la fuite et son signalement a été donné aux services de sécurité. Pour rappel, Tlemcen détient le triste record durant ce premier trimestre avec 97 décès et 547 accidents de la circulation. Il succombe à une piqûre d'abeille Un homme, âgé de 46 ans, est décédé à la suite d'une piqûre d'abeille à Béni Boublen, dans la commune de Mansourah. La malheureuse victime hospitalisée aux urgences, ne s'est pas réveiller de son coma, malgré les soins intensifs. La prudence reste de rigueur lors de cette vague de chaleur qui augmente les risques de ce genre d'accident.