Le programme des r�unions de l'ex�cutif de la wilaya, �labor� � l'effet de s'enqu�rir de la situation des secteurs avec notamment l'�valuation de l'�tat des projets lanc�s dans le cadre du d�veloppement local, a concern� avant-hier celui de la sant�, et ce, en pr�sence de l'ensemble de ses cadres. Dans son expos� sur la situation actuelle de son secteur et les perspectives cibl�es au titre de la r�forme hospitali�re, le directeur de la sant� et de la population devait longuement s'�taler sur la strat�gie de proximit� adopt�e durant ces derni�res ann�es en mati�re de prestations m�dicales destin�es � toucher le maximum de population dans les zones enclav�es. Assur�e par des �quipes mobiles m�dicales et param�dicales cr��es sp�cialement � cet effet, cette m�thode s'est av�r�e efficiente � plus d'un titre compte tenu du nombre des malades pris en charge, que ce soit en mati�re de soins, suivi, sensibilisation ou autres conseils et orientations sachant que la majorit� des patients contact�s sont analphab�tes et vivent dans les localit�es priv�es de structures sanitaires. Les autres points abord�s par le m�me intervenant consistent en l'int�r�t accord� � la sant� scolaire et la g�n�ralisation des structures de sant� � travers les agglom�rations, aussi bien par des op�rations de r�alisation et �quipement que par la r�habilitation, comme c'est le cas de l'h�pital "Tidjani- Heddam" de Rahouia (60 lits), la polyclinique � Sougueur, l'h�pital de Frenda avec l'ouverture d'un pavillon de p�diatrie, l'h�modialyse � Ksar-Chellala, la polyclinique de Na�ma dot�e d'un service maternit�, la salle de soins d'A�n-D'heb, etc. S'agissant de l'encadrement m�dical, l'on saura que le nombre de m�decins g�n�ralistes est pass� de 66 en 2000 � 79 en 2004, alors que celui des sp�cialistes s'est accru de 294 � 305. "Cette politique de perfectionnement op�r�e dans le secteur de la sant� y est pour beaucoup dans la r�gression des cas de maladies � transmission hydrique (MTH)", a laiss� entendre M. Messikh, directeur de la sant� et de la population de Tiaret. Pour preuve, dira-t-il, durant l'ann�e 2000 il a �t� enregistr� une moyenne de 62 cas pour 100.000 habitants alors que pour l'ann�e en cours, six cas seulement ont �t� signal�s pour le m�me nombre d'habitants. Idem pour le taux de mortalit� � la naissance diminuant en l'espace de la m�me p�riode de 58,28% � 48% pour les nouveau-n�s. Pour ce qui est des naissances dans les structures hospitali�res, elles sont pass�es de 83% � 92% ce qui explique la chute du taux de d�c�s des m�res de 60,42% � 57,05% pour chaque 100.000 cas. Cela dit, les soins � domicile pour les malades grabataires entam�s depuis quelque temps par le secteur sanitaire Youcef- Damardji, de Tiaret, en attendant la g�n�ralisation de l'op�ration � travers les autres �tablissements, le perfectionnement de l'encadrement m�dical et param�dical par le biais de la formation continue et les stages de recyclage sont, entre autres, les autres actions entreprises par les autorit�s sanitaires de la wilaya pour aspirer � un meilleur d�veloppement d'un secteur aussi sensible que celui de la sant�.