Même si aujourd'hui, l'assurance scolaire comprend les risques de dommages corporels à l'intérieur comme à l'extérieur de l'école, sa couverture en matière de dédommagement reste très insignifiante en cas d'accidents. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Alors que la plupart des parents pensent que l'assurance scolaire est uniquement valable en cas d'accidents à l'intérieur de l'établissement, le P-dg de la Société algérienne des assurances (SAA), Amara Latrous, affirme que l'écolier est également assuré pendant son trajet de l'école à la maison. «Il n'existe pas deux assurances différentes. Celle que l'école assure comprend les deux options», explique-t-il. Selon toujours ce dernier, l'assurance école comprend même l'option de responsabilité civile à l'égard du tiers. C'est-à-dire, elle couvre même l'élève qui peut être à l'origine d'un accident. Cela dit, Amara Latrous qui est également président de l'Union des assurances et réassurances (UAR), fait savoir que la SAA ne propose pas aujourd'hui l'assurance scolaire, compte tenu de son peu de rentabilité. En effet, l'assurance des écoliers qui coûte 120 DA l'individu ne fait pas courir les assureurs. C'est ce qui fait aussi, aux yeux du patron de la SAA, que son dédommagement en cas de blessures ou carrément décès d'un écolier, reste minime. N'ayant pas les chiffres exacts, Amara Latrous nous orienta vers une autre assurance qui offre ce produit, la CAAR. Contacté, le président du conseil d'administration de la Compagnie algérienne des assurances et des réassurances, ne pouvait pas répondre à la question, prétextant qu'il était sur la route. Insistant pour qu'il puisse nous orienter vers un autre responsable de la CAAR, il se suffira de nous renvoyer au site internet de la compagnie et chercher le numéro du standard. Ce qui a été fait, seulement les appels sont restés sans réponses. Quant au P-dg d'Alliance Assurance, Hassan Khelifati, il a expliqué que sa société qui ne propose pas encore l'assurance des personnes, mais seulement des objets, va bientôt relancer cette option. Enfin, il est à signaler que pour avoir de simples chiffres relevant du domaine public, quant aux dédommagements des assurés ou encore leur nombre, cela relève presque de l'impossible.