Les prix des fruits et légumes vont connaître une baisse à partir du 15 avril en cours. C'est ce qu'a indiqué, hier, le président de la Commission nationale des mandataires des fruits et légumes. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - M. Medjber, qui intervenait lors d'un point de presse organisé par l'UGCAA (Union générale des commerçants et artisans algériens), aile Boulenouar, a expliqué que la nouvelle production de saison arrive sur le marché. Ainsi, affirme-t-il, du 15 avril jusqu'au mois de septembre, les prix des fruits et légumes devront être accessibles à toutes les bourses. «Il n'y a aucune raison pour que les prix restent inaccessibles», a indiqué le mandataire qui s'en lave les mains de la flambée des prix des fruits et légumes sur les étals. M. Medjber contredit, d'ailleurs, l'explication du ministère du Commerce qui n'arrive pas à imposer un barème des prix sur les marchés de détail en raison des prix qui sont libres. «Les prix sont libres à la production mais tant que le commerçant achète avec une facturation, les services de contrôle doivent contrôler la différence des marges entre les prix d'achat et de vente», a souligné l'intervenant. Sur un autre volet, le porte-parole de l'Ugcaa El Hadj-Tahar Boulenouar appelle les pouvoirs publics à mieux organiser le stockage dans les chambres froides et multiplier les marchés de détail. Selon ce dernier, l'Algérie accuse un déficit de 40% dans les viandes rouges, 70% dans le lait et 50% dans les céréales. D'ailleurs, relève-t-il, les prix des céréales ont baissé sur le marché mondial. Or, ceci n'a pas influé sur les prix des produits du marché local. Selon les spécialistes, le prix du sucre connaît également une baisse sensible sur le marché mondial.