Cinquante-cinq poétesses participent, cette année, à la 6e édition du Festival culturel national de poésie féminine. La manifestation est dédiée à «La femme et la modernité». Le festival a été ouvert samedi dernier, dans la soirée, au théâtre régional de Constantine et devra durer six jours. Des vers tout en douceur et en subtilité, exprimant l'amour, l'espoir et l'idéal, tels que ressentis par la femme ont captivé le nombreux public venu assister à l'ouverture du festival. Des lectures de poétiques de l'Algérienne Inaâm Bayoudh, de la Libanaise Kheirbeck Nacer et de la Jordanienne Nabila Al Khatib ont ému l'assistance. Celle-ci a été également gratifiée d'un spectacle rythmé, où la musique andalouse et les gestes expressifs des comédiens en habit traditionnel et mlaya d'une jeune association culturelle ont remplacé les paroles. Selon Mounira Saâda-Khelkhal, commissaire du festival, cette édition réunit des poétesses, des artistes, des écrivaines et des critiques littéraires algériennes auxquelles se sont jointes des invitées d'honneur venues d'Arabie Saoudite, du Liban, de Jordanie et de Tunisie. La commissaire du festival a également indiqué que le programme prévoit un support artistique, sous la forme d'une exposition d'arts plastiques. Sans oublier des communications portant sur «La poésie féminine algérienne contemporaine», «L'amour dans la poésie féminine en Algérie» et «La problématique de la littérature féminine algérienne dans la nouvelle et le roman». Ces rencontres sont animées par des universitaires de Ouargla, Oran, Tizi-Ouzou et M'sila.