En plus d'être insignifiant, le pécule d'environ 150 euros accordé au titre d'allocation touristique ou droit au change, n'est accordé par les banques publiques à Sétif qu'à la tête du client. Malgré l'instruction no 08-97 du 28 août 1997 relative au droit de change pour voyager à l'étranger de la Banque d'Algérie et qui permet de faire le change de 15 000 DA pour un Algérien résidant en Algérie vers une devise étrangère et la moitié de cette somme pour un enfant de moins de 15 ans, ainsi que par l'article 77 alinéa 4 du règlement n°07-01 du 03 février 2007 relatif aux règles applicables aux transactions courantes avec l'étranger et aux comptes devises, ce droit n'est plus garanti dans certaines agences bancaires de la capitale des Hauts-Plateaux, notamment la Badr et la BDL même en dehors de la saison estivale. En effet, dans ces deux institutions financières, le droit au change est réservé exclusivement aux amis et aux connaissances alors que pour un citoyen lambda, on lui fait ressortir les fameux prétextes fallacieux, ceux du «manque de devises» ou encore «l'absence des imprimés de change». C'est les motifs qui reviennent souvent ces derniers jours pour dissuader tout demandeur de cette allocation. Contacté, un responsable de la Banque centrale à Sétif a affirmé que toutes les banques de la wilaya de Sétif reçoivent chaque semaine des quantités suffisantes en devises et en imprimés de change pour satisfaire toutes les demandes d'allocation touristique. «Mais, malheureusement, certaines banques ne font pas leur travail et refusent d'octroyer le pécule, qui demeure un droit. On préfère rendre service et faire plaisir aux amis et à des connaissances, alors que pour le simple citoyen, il n'a qu'à aller voir ailleurs. Dans ce cas, il faudrait que les citoyens à qui ces banques indélicates refusent de leur faire le change, de ne pas se taire et de les dénoncer auprès de la Banque centrale qui prendra les mesures nécessaires», a-t-il affirmé. Il n'y a pas que les simples citoyens qui souffrent de cette situation, les étudiants algériens à l'étranger, eux aussi vivent le calvaire pour obtenir leur droit au change. Pourtant, le règlement de la Banque centrale est clair à ce sujet : «Les étudiants à l'étranger ont droit à 9 000 DA par mois de septembre à juin, ce qui fait 90 000 DA en année scolaire et ce, sur présentation du certificat de scolarité et du passeport». Mais, ils se voient à chaque fois refuser le pécule pour des prétextes fallacieux. «Certains employés de banque croient nous octroyer cet argent de leurs propres poches et oublient que nous l'achetons et c'est notre droit le plus absolu», déclare avec dépit S. Yanis, un étudiant à qui on vient refuser le change au niveau de la BDL de l'avenue du 1er-Novembre 1954 à Sétif. Imed Sellami Opérations de saisies douanières Les services des Douanes algériennes relevant de la Direction régionale de Sétif ont effectué, durant la semaine écoulée, plusieurs opérations de saisies. Les éléments des douanes de l'aéroport Abane-Ramdane de Béjaïa ont réussi à intercepter un voyageur de nationalité algérienne en provenance de Paris, en possession de 78 téléphones portables de marque Samsung. La marchandise saisie a été estimée à 1 885 500 dinars. De leur côté, leurs homologues de la brigade de Bordj-Bou-Arréridj ont, lors d'un barrage routier dressé au niveau de la localité d'El Hammadia, saisi 200 boîtes de tabac pour chicha (narguilé) de haute qualité, à bord d'un camion de marque Sonacome. La valeur de ce tabac a été estimée à 20 000 DA. En plus de la saisie de ces boîtes de tabac, une amende représentant dix fois la valeur de la marchandise ainsi que celle du camion utilisé, soit 4 700 000 dinars a été infligée à son propriétaire. Aussi, dans le cadre de la lutte contre la contrebande, la même brigade a intercepté un véhicule léger, entré illégalement sur le territoire national, avec à son bord deux personnes de nationalité algérienne. Alors que le véhicule a été estimé par les douaniers à 500 000 00 dinars, une amende de 2 500 000 DA a été infligé aux contrevenants, soit cinq fois sa valeur. Enfin, les éléments des douanes de l'aéroport du 8-Mai-1945 de Sétif ont, quant à eux, saisi un lot important de bijoux de fantaisie en possession d'un voyageur algérien en provenance de France. La marchandise d'une valeur de 341 000 dinars est composée de 200 bracelets, 400 boucles d'oreilles, 260 bagues et 250 colliers. I. S. Guelma Démantèlement d'un réseau de trafic de drogue à Belkheir Les éléments de la police judiciaire de la commune de Belkheir, à cinq kilomètres de Guelma, ont mis fin aux agissements de deux présumés revendeurs de drogue, a-t-on indiqué hier de source policière. Les limiers de la brigade antidrogue, ayant eu vent, ces derniers jours, de la circulation de stupéfiants dans la région de Belkheir, ont déployé un dispositif de surveillance. Une équipe de police en patrouille nocturne dans les rues de cette localité dimanche dernier a été attirée par le comportement suspect d'un individu âgé de 28 ans, originaire de Guelma. En effet, son interpellation a permis de découvrir une quantité de kif traité dissimulée dans ses poches. L'enquête a abouti à l'identification des deux présumés dealers, originaires des communes de Djebala Khemici et d'Héliopolis. La perquisition aux domiciles des deux suspects a permis aux enquêteurs de saisir une importante quantité de drogue, des armes blanches et des outils qui servaient à couper les plaquettes de kif traité. Présentés devant le magistrat instructeur près le tribunal de Guelma, les deux principaux suspects, âgés de 27 et 32 ans, ont été placés en détention provisoire, tandis que le troisième a fait l'objet d'une citation directe. Noureddine Guergour Skikda Une fillette de 10 ans fauchée par un bus Une fillette de 10 ans, Hamouda Aït El Khold, a été fauchée, hier, vers 7h45, par un bus de marque Higer desservant la ligne Madjid Lazreg-université 20-Août-1955. La fillette, qui s'apprêtait, en compagnie de son frère de trois ans son aîné, à rejoindre l'école El-Irchad où elle était en classe de 5e année primaire, a été renversée par le bus. Le chauffeur la transporta à l'établissement public hospitalier de Skikda mais il était trop tard, la fillette avait déjà rendu son dernier souffle. Le médecin traitant a diagnostiqué un décès dû à des traumatismes crânien et thoracique. Au-delà de cet accident, le premier mortel d'octobre et le troisième après ceux de septembre au niveau du centre-ville, il est plus qu'urgent que les autorités compétentes interviennent pour mettre de l'ordre dans le secteur des transports. Celui-ci se caractérise par des dysfonctionnements dont on peut citer quelques-uns : jeune receveur bombardé chauffeur, vitesse dans des espaces très réduits, un déficit de stationnement - la rue Madjid-Lazreg, l'ex-Rivoli, mitoyenne à des bâtisses menaçant ruine, est devenue très exiguë pour contenir l'afflux des transporteurs privés. Est-il nécessaire que les listes macabres se rallongent de noms d'autres victimes, bébés, jeunes et vieillards, pour qu'on daigne enfin mesurer que nous vivons dans une grande gabegie ? Zaïd Zoheir Vol à la cité Arc-en-Ciel La coupable est une proche parente des victimes Un couple de fiancés et un homme ont été écroués par le procureur de la République près le tribunal de Skikda. Ils sont inculpés pour «association de malfaiteurs, vol qualifié de nuit, avec effractions multiples». Les faits de cette affaire remontent au 30 août 2013, lorsque, vers 23 heures, un citoyen s'est présenté aux services de police afin de porter plainte pour cambriolage. Selon sa déposition, profitant d'une balade qu'il a effectuée en compagnie de sa femme et de sa nièce, qui résidait chez lui, ainsi que son fiancé, que des voleurs se sont introduits dans son logement sis à l'Arc-En-Ciel où ils ont volé des bijoux d'une valeur de 5 millions de dinars et une somme d'argent de 1,65 million de dinars et des devises (1 000 dollars et 1 000 euros). Sur les lieux, la police a constaté que l'appartement était en travaux de réhabilitation, ce qui a facilité la tâche aux malfaiteurs. Par ailleurs, dans une chambre, dont la serrure a été forcée, une valise grande ouverte se trouvait sur le sol. L'enquête révélera que c'est la fille du beau-frère de la victime qui a planifié cet acte avec l'aide de son fiancé, un voisin, chargé par la famille d'effectuer les travaux, en compagnie d'un ami. Z. Z. Direction des œuvres universitaires de JIJEL 88 travailleurs présentés devant le juge d'instruction 88 personnes, essentiellement des travailleurs de la DOU dont l'ex-directeur des œuvres universitaires, ainsi que des fournisseurs de certains restaurants universitaires en produits alimentaires ont été présentés, hier, devant le juge d'instruction près la cour de Jijel pour une affaire liée à la gestion de certains dossiers au sein de ladite direction. Selon des sources locales, ces personnes sont poursuivies pour des chefs d'inculpation de passation de marchés publics contraire à la réglementation et de dilapidation de deniers publics.