La situation de l'arbitrage en Algérie continue d'alimenter la chronique. Les dernières déclarations par médias interposés des principaux acteurs du sifflet, et la «contribution» apportée par d'autres cercles de la pratique footballistique, mettent le feu à un sujet très sensible étouffé par la sacro-sainte obligation de réserve imposée aux vrais juges, les arbitres en activité en l'occurrence. C'est donc, un duel d'experts que se propose de dégeler la montagne qui, en tout état de cause, accouchera d'une souris. Hier, l'ancien arbitre international, Abderrahmane Bergui, accessoirement président de l'association Ouled El-Houma s'est présenté à notre rédaction pour annoncer le prochain défi proposé à Belaïd Lacarne, ex-arbitre international durant la même période (années 1970/80) et actuel président de la CCA à la FAF. «Il faut crever l'abcès», annonce tout de go M. Bergui. Pour le faire, «quoi de mieux qu'un débat public», assure-t-il. Aussi, «j'invite M. Belaïd Lacarne à un débat sur la situation de l'arbitrage en présence de la presse sportive. La fixation de la date et du lieu est laissée à sa convenance», tient-il à préciser. Lacarne dont la commission est «criblée» par les critiques avait répliqué, dans une première réponse au débat imposé par son ex-compère du sifflet, par un inopportun fait de l'histoire. «C'est facile de parler et de dire n'importe quoi, je renvoie ce type au fameux match RCK-MCA, retransmis en direct à la télévision, qu'il a officié et tout le monde avait vu ce jour là ce qu'il a fait.» Une réponse qui a fait mal à Bergui pour qui le «rappel» de Lacarne est «une manière de cacher son incapacité de diriger une structure sensible». C'est pourquoi un débat public serait le mieux indiqué pour «laver le linge sale». Lacarne acceptera-t-il la «confrontation» ?