Quand la mémoire des martyrs est bafouée et leurs tombes profanées c'est le branle bas de combat au sein de la famille révolutionnaire des communes d'El Tarf, Aïn El Assel et Bouteldja et un sentiment d'indignation mêlé à une désapprobation totale qui commence à envahir la population des communes sus-citées. Et pour cause, une entreprise de droit privée spécialisée dans les travaux publics n'a pas trouvé mieux que d'installer une station d'enrobé en juxtaposition du cimetière des martyrs, sis, dans la commune d'Aïn El Assel, en bordure de la RN44. Pis, au lieu de pousser l'entreprise à changer l'emplacement de ses équipements vers un autre lieu pour préserver la sacralité du cimetière et la quiétude terrestre des ses occupants à savoir 34 chahids tombés au champs d'honneur, les autorités persistent dans leur aveuglement en décidant carrément de déterrer les restes des martyrs et de les inhumer dans un autre lieu, ironie de la situation et comble de l'insulte et la profanation à 20 mètres du premier, ce qui est en soi une autre aberration de taille sachant que les émanations et autres pollutions atmosphériques et sonores de ladite station sont constatées et ressenties à plusieurs kilomètres à la ronde. Forte de ses soutiens dans l'administration, l'entreprise privée persiste encore dans son refus systématique de présenter une étude d'impact de la station d'enrobé sur l'environnement et ce, nonobstant les multiples correspondances adressées par la Direction de wilaya de l'environnement. Pour rappel, la commune d'Aïn El Assel fait partie intégrante du parc national d'El Kala (PNEK), une région protégée par des lois spécifiques à cause de sa biodiversité floristique et faunistique. De son côté, la Direction des domaines a établi respectivement un PV de constat et une amende financière conséquente à l'encontre de ladite entreprise pour non-respect des lois en la matière. Cependant, les citoyens de la commune sont unanimes à dénoncer le mutisme complice du maire de la commune et du chef de daïra en ce qui a trait aux exigences environnementales et légales de la station d'enrobé, d'un côté et l'indifférence manifeste de la direction de wilaya des Moudjahidines pour la protection et la préservation de la mémoire de Novembre et ses Chouhada d'un autre. Daoud Allam Une boîte de pastilles anti-moustiques «Spimat» faisait office de sucrier Désinvolture et manque de tact des responsables du poste frontalier d'El-Ayoune. Invité à prendre un café au niveau du poste frontalier algérien d'El Ayoune, lors de sa visite de travail dans la wilaya d'El-Tarf, mercredi dernier, l'ambassadeur de Tunisie, M. Mohamed Nejib Hachana, a trouvé la parade pour ne pas froisser ses interlocuteurs, en prétextant être porté beaucoup plus sur le thé que sur le café. Et pour cause, l'ambassadeur constata qu'une boîte pour pastilles anti-moustiques «Spimat» faisait office de sucrier. Un manque de tact que beaucoup de personnes présentes ont qualifié d'impardonnable et de condamnable. Trois vice-présidents démis de leurs fonctions A l'APC de Skikda Le PRA et le FNA y perdent des plumes, le FLN renaît de ses cendres L'Assemblée populaire communale de Skikda a, dans sa majorité, voté, hier lors de la session extraordinaire, pour la mise de fin de fonction de trois vice-présidents. Les trois vice-présidents sont : Tabbouche Kamel, chargé de la culture, du sport et du tourisme, Bougueroua Mohammed, chargé de la santé, de l'hygiène et de la protection de l'environnement, tous deux du PRA, et Lebdioui Saâd, chargé de l'éducation et des affaires sociales, représentant le FNA. Ils ont été remplacés par Ahmed Belouahem, Chenouf Mohamed-Salah et Mouloud Belkamel, militants du FLN. Les raisons de cette mise de fin de fonction n'ont pas été officiellement annoncées, mais selon des indiscrétions, elles sont motivées par une dénonciation massive émanant de la composante de l'Assemblée RND, FLN, mais aussi PRA et FNA, partis représentés par trois postes dans l'exécutif communal, auraient unanimement levé les bras pour faire sortir les trois vice-présidents. Au cours de la même séance, Djebiene Mohammed, vice-président RND démissionnaire, il y a de cela plus d'un mois, a été remplacé au poste de l'urbanisme et des travaux neufs, par Karoui Noureddine, portant la même casquette politique. Désormais, l'exécutif communal se compose de trois représentants FLN, déjà cités, et de trois du RND, le nouveau installé, déjà cité, en plus de Boumoud Rabah, chargé de la réglementation et des finances, Affif Abdallah, chargé de la maintenance, tous deux maintenus à leurs postes. La présidence de l'APC est toujours détenue par Chebli Mohammed-Ramzi, lui aussi du RND. Ce «remue-ménage» suffira-t-il pour insuffler la dynamique tant attendue ? Le FLN, tout le temps dans la posture d'opposant, finira-t-il par concrétiser, maintenant qu'il est détenteur de trois postes, soit la moitié de l'exécutif communal, ce dont il a tout le temps dénoncé ? Skikda redeviendra-t-elle le «petit Paris», sobriquet qu'il affectionnait dans les années 1970, comme ne cessait de nous le promettre chaque élu, notamment P/APW et P/APC, lors des campagnes électorales ? L'avenir nous le dira. Zaid Zoheir Lutte antidrogue à Guelma Saisie de plus de 124 kg de kif traité, 4 900 comprimés psychotropes et 331 arrestations, depuis janvier dernier Déstabiliser le trafic des stupéfiants dans la région de Guelma, sensibiliser les jeunes aux dangers de la drogue : c'était l'objectif du programme de la lutte antidrogue de la police de Guelma, mené ces derniers mois. Les éléments de la police judiciaire de la wilaya de Guelma se sont réjouis, hier, du bilan positif de cette campagne. Les chiffres communiqués par la cellule de communication de la Sûreté de wilaya, durant les dix premiers mois de l'année en cours, font état de 331 individus, dont 17 mineurs, impliqués dans 198 affaires de trafic de drogue. Le même rapport révèle que parmi les personnes arrêtées, 236 ont été placées en détention provisoire par le magistrat instructeur. Le bilan final fait également état de la saisie de 124, 392 kg de kif traité, près de 4 900 comprimés de psychotropes, une somme importante d'argent, des armes blanches et du matériel servant à découper les plaquettes de drogue. Ce bilan traduit la volonté de la police de Guelma de mener une lutte sans merci contre la toxicomanie et le trafic de stupéfiants, notamment dans le milieu des jeunes, précise-t-on auprès des responsables de la police de Guelma.