Le PDG d'Alliances Assurance, Hassen Khelifati, regrette que la responsabilité civile dans les accidents de voiture, n'est souvent pas recherchée en Algérie. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) Invité au forum du quotidien DK News, Hassen Khelifati, a appelé hier, à Alger, à l'augmentation du tarif de la responsabilité civile dans l'assurance automobile. Estimant que les prix appliqués en Algérie sont pratiquement les plus bas au monde, le P-dg d'Alliances Assurance et néanmoins président de l'Union algérienne des sociétés d'assurances et réassurances affirme que l'ensemble des compagnies ne gagnent pratiquement rien dans l'option automobile. «Le tarif de la responsabilité civile est de 1 500 DA, soit 5 % du coût global de l'assurance automobile, alors que le SNMG est passé en l'espace de 10 ans, de 6 000 à 18 000 DA» , a-t-il signifié tout regrettant que «la responsabilité civile dans les accidents de voiture n'est souvent pas recherchée en Algérie». C'est dans ce sens que le conférencier a fait savoir que jusqu'au 30 septembre 2013, Alliance Assurance a eu à traiter 30 000 dossiers d'assurés et rembourser le montant de deux milliards de dinars. Par ailleurs, Hassen Khelifati, qui a indiqué que le secteur public détient 67% du marché des assurances en Algérie, a souhaité que les assurances privées participent un peu plus dans le PIB dont le taux ne dépasse pas actuellement les 0,7 %. L'UAR informe-t-il, prépare un dossier dans ce sens à soumettre au ministère des Finances. S'agissant des principales revendications, qu'il souhaite d'ailleurs aborder lors de la prochaine tripartite, figurent entre autres «la mise en place de règles de gestion saines, l'identification des acteurs, des arbitres indépendants et l'équité entre tous les opérateurs». Enfin, en abordant son litige avec Tahkout, le patron d'Alliances Assurance a indiqué que l'affaire est toujours en justice et qu'il souhaite qu'il n'y ait pas d'interférences. «Nous réitirons notre confiance à la justice et nous restons disponibles pour un règlement à l'amibale. Il s'agit d'un conflit commercial qui a pris d'autres proportions du fait d'amplications liées aussi d'autres paramètres...», a-t-il conclu.