L'affaire du kidnapping puis l'assassinat d'Aghilès Hadjou, le jeune homme de 19 ans retrouvé enterré dans un sac en plastique sur une plage d'Azeffoun, au cinquième jour de son enlèvement, il y a un peu plus d'une année, a connu son épilogue tard dans la nuit de lundi. Cela restera, sans doute, une des affaires de kidnapping qui a le plus défrayé la chronique parmi la soixante ayant participé à instaurer un climat sécuritaire précaire et induit des conséquences catastrophiques en Kabylie, ces dernières années. Un drame marquant, eu égard à la jeunesse de la victime et de l'étroite relation qui la liait à ses bourreaux. Les faits remontent au mois d'octobre de l'année dernière, lorsque Aghilès, fils d'un entrepreneur local, était tombé dans ce qui s'était, par la suite, avéré un traquenard que lui avaient tendu des amis, alors qu'au départ, c'était plutôt la piste terroriste qui était privilégiée. Les recherches inlassables engagées par la population trois jours durant dans tous les recoins d'Azeffoun n'ont rien donné, et ce n'est qu'après l'exploitation de la puce téléphonique de la victime, utilisée le jour même de l'enlèvement par l'un de ses assassins, à partir de la station balnéaire de Boulimat, que les enquêteurs de la Gendarmerie nationale trouvaient la piste à suivre jusqu'à l'identification des kidnappeurs, dont les deux premiers ont été arrêtés le lendemain à Azeffoun. C'est cette arrestation qui permettra aux enquêteurs de savoir enfin où était dissimulé le corps d'Aghilès et également quelle était l'identité de leurs deux autres complices. L'on saura par la suite que c'est dans la même soirée où il avait disparu que le jeune homme avait été assassiné par ses amis. Le passage des quatre personnes impliquées dans cette affaire devant le tribunal criminel près la cour de Tizi-Ouzou, lundi après un report en mai dernier, s'est conclu, comme le réclamait le procureur dans son réquisitoire, par la prononciation de trois peines capitales contre C. Amar, H. Mohamed et B. Mahdi reconnus coupables d'association de malfaiteurs, kidnapping en vue de demander une rançon, homicide volontaire avec préméditation et dissimulation de cadavre. Quant au dernier accusé du quatuor, il a écopé d'une peine d'emprisonnement de trois ans et d'une amende de 20 000 dinars pour ne pas avoir dénoncé le crime. M. Azedine BLIDA 61 morts et 2 726 blessés dans des accidents de la route depuis le début de l'année 61 morts et 2 726 blessés, tel est le bilan des accidents de la route enregistrés depuis le début de l'année par la Direction de la Protection civile de Blida. Et c'est la RN1, entre Blida et Médéa, qui figure en tête du sinistre classement en matière de nombre d'accidents, suivie de la RN8, entre Larbaâ, à l'extrême est de la wilaya de Blida, et Tablat, wilaya de Médéa. Même l'autoroute Est-Ouest n'est pas épargnée en matière d'accidents. Pour rappel, trois gendarmes sont morts percutés par un camion semi-remorque, il y a quelques jours à la frontière Blida-Aïn Defla. Sur le même tronçon autoroutier, plusieurs personnes ont été blessées, quelques jours après, dans un tragique accident. Selon les enquêteurs, le facteur humain reste la cause première de ces accidents dont notamment l'excès de vitesse et le dépassement dangereux. Selon le bilan de la Protection civile, il a été enregistré un nombre de 1 856 véhicules endommagés dont 50 bus de transport public. M. B. TIPASA – COMPLEXE CULTUREL DU CHENOUA Lancement d'un atelier de langue amazighe Le complexe culturel du Chenoua, situé à la périphérie nord-ouest de la ville de Tipasa, et dépendant de l'Office national de la culture et de l'information (ONCI), vient de relancer plusieurs activités culturelles, notamment celles des ateliers de formation en théâtre, musique, dessin et langues, à l'instar des ateliers de formation en langues amazighe, française et anglaise. Quant au programme du week-end pour enfants, ce fut le lancement d'un spectacle éducatif et divertissant, intitulé «Idhak Maâne» qui a été présenté par la troupe Mawahib d'Alger, et qui fut accueilli par des dizaines d'enfants en bas âge, le plus souvent accompagnés de leurs parents. Ces enfants ont ovationné, dans le délire avec de stridentes acclamations, les artistes algérois. Mais ce fut le public adulte qui a bénéficié d'une primeur artistique avec la projection du film Harragas Blues au cours de laquelle le réalisateur Moussa Haddad en personne est venu pour un débat avec le public dans le cadre de la séance de ciné-club qui a eu lieu le 16 novembre dernier à Tipasa.