Les membres de la Coordination nationale des adjoints de l'éducation ont décidé hier d'aller vers plusieurs actions de protestation dans les prochains jours. Ils disent ainsi dénoncer le refus des responsables de la tutelle de les recevoir hier, alors qu'un rendez-vous avait été pris la veille, quand ils avaient accepté d'annuler leur sit-in devant l'annexe du ministère de l'éducation. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir)i La Coordination nationale des adjoints de l'éducation affiliée au Snapap hausse le ton et décide de multiplier les actions de protestation. Selon les représentants du syndicat, les responsables de la tutelle avaient refusé de les recevoir hier, alors que le rendez-vous avait été pris pour des discussions sur les revendications de ce corps. «C'est le ras-le-bol, les travailleurs sont las des promesses non tenues et cela dure depuis l'année 2008. À la demande des responsables du ministère, nous avons accepté ce mardi de garder les personnes, venues pour le sit-in, éloignées de l'annexe. Ils ont dit que ce n'est qu'à cette condition que nous serons reçus hier, mais ils n'ont pas tenu leur promesse. Hier, il ne nous a même pas été permis de rester dans la salle d'attente», a déclaré M. Fertaki. Ainsi, le syndicat a décidé, en signe de protestation, de boycotter l'examen professionnel qui aura lieu les 8 et 9 de ce mois. Cet examen devait permettre aux adjoints de l'éducation principaux de passer à la catégorie 10. Les adjoints de l'éducation tiendront aussi un sit-in le jour même de l'examen devant les directions de l'éducation des différentes wilayas du pays. Le syndicat ne s'arrête pas là et a aussi opté pour l'organisation d'un sit-in devant l'annexe du ministère de l'Education pendant la deuxième semaine des prochaines vacances. «Nous remettrons aussi une autre lettre ouverte au président de la République. Notre situation ne peut plus durer. Nos revendications n'ont pas été satisfaites et nous souffrons toujours des mêmes disparités», s'indigne le syndicaliste. Les adjoints de l'éducation revendiquent l'application des engagements que la tutelle a pris au mois de mars passé, disent-ils. Il s'agit notamment de la promotion automatique pour les adjoints qui ont obtenu la moyenne lors des différents concours. Ils dénoncent aussi le fait que leurs années d'expérience n'aient pas été prises en compte. Les adjoints demandent également l'intégration à la catégorie 10.