Il les avait avertis lors de sa visite à Annaba, il y a quelques semaines, où il a présidé la rencontre régionale est de la santé, qu'il reviendra. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a tenu parole. Tard dans la soirée de mercredi dernier, il s'est rendu incognito aux services des urgences des hôpitaux Ibn-Rochd et Ibn-Sina, relevant tous deux du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Annaba. Les agents chargés de la sécurité de ces deux unités n'en croyaient pas leurs yeux en voyant le ministre devant eux à une heure avancée de la nuit. Cette visite inopinée lui a permis de s'enquérir personnellement, sans aucun intermédiaire, de la prise en charge des patients dans ces deux unités sanitaires. Aux urgences de l'hôpital Ibn-Rochd, Abdelmalek Boudiaf n'a pas eu à faire beaucoup de remarques. Et pour cause, les équipes médicales et paramédicales assurant le service de garde accomplissaient leurs tâches honnêtement. Les patients présents à cette heure de la nuit se sont déclarés satisfaits de l'accueil et des soins qui leur sont prodigués. Il faut dire que la rénovation de ce service qui touche à sa fin l'a complètement métamorphosé. Certains qui l'ont visité ces derniers jours n'ont pas hésité à le qualifier d'un service digne d'un véritable hôpital. Ce n'est pas le cas des urgences de l'hôpital Ibn-Sina, même si le personnel médical et paramédical au sein de ce service n'avait rien à envier à celui d'Ibn-Rochd. Il est aussi dévoué que ceux de ce dernier. Mais là où la différence est manifeste, ce sont les mauvaises conditions de travail, rendant plus difficile la prise en charge des malades en ce lieu considéré comme l'un des plus anciens établissements hospitaliers de Annaba. Son implantation en hauteur le destinait au départ à un sanatorium. Mais après sa reconversion, cette hauteur est devenue un handicap pour les malades qui se rendent à pieds aux urgences. A l'exiguïté des locaux, s'ajoutent d'autres problèmes aussi objectifs que le manque de matériel de première nécessité, sans parler des appareils obsolètes et dont la rénovation ne peut attendre plus. Et voir des patients des deux sexes alités dans la même salle en attente de soins d'urgence a fait réagir le ministre qui a exprimé sa colère devant cet état de fait. Il a tenu à en faire part au directeur de la santé et au DG du CHU qui, ayant eu connaissance de sa présence au sein de ses services, l'ont rejoint. Ils ont expliqué au ministre, l'impossibilité de trouver un espace au sein de cet établissement pour en faire un service des urgences digne de ce nom. Sachant que ce service reçoit quotidiennement des centaines de patients en quête d'une prise en charge urgente dans les pathologies aussi compliqués que celles cardiaques, diabétiques, neurologiques. Cette situation a été signalée à plusieurs reprises aux responsables concernés, ont indiqué au ministre les deux responsables sanitaires locaux. A cet effet, ils ont proposé de déplacer les services des urgences vers l'ancien sanatorium Frantz-Fanon, mitoyen avec cet établissement sanitaire. Cela, en attendant la réception du service régional des urgences médico-chirurgicales projeté à El Bouni. Sauf que les lieux de cet ancien sanatorium, devenus le siège de la Direction des services sanitaires, sont occupés par deux personnes. D'où la difficulté de cette transformation. Le ministre a pris connaissance de cet état de fait. A. Bouacha KHENCHELA Les adjoints de l'éducation interpellent le directeur de l'éducation de la wilaya Le bureau de wilaya du syndicat des adjoints de l'éducation, présidé par M. Rachid Bouziane, a déposé hier un recours général dans la liste de la promotion des conseillers de l'éducation, déjà finalisée par la commission paritaire des adjoints de l'éducation. La commision paritaire n'a pas respecté le barême de la promotion, surtout en ce qui concerne la comptabilisation concernant l'âge des postulants, la non prise en considération des diplômes de DEA, qui permet aux adjoints de l'éducation de bénéficier de cette promotion, automatiquement. Par ailleurs, le bureau du syndicat repproche aussi à cette commission de ne pas travailler dans la légalité et la transparence, et de ne pas bien étudier les dossier des postulants à ces postes, ce qui a engendré un climat de regret et de protestation chez les adjoints de l'éducation. Devant cet état de fait, M. Bouziane interpelle le directeur de l'éducation pour faire régner la loi et revoir les décisions de cette commission. De son côté, la Direction de l'éducation veille à l'application des lois et la transparence des travaux de toutes les commmissions pour faire régner la crédibilité dans toutes les opérations de promotion. Benzaim A. Un dealer arrêté, deux pistolets récupérés Suite à une enquête menée par la police de la wilaya de Khenchela, un dangereux dealer a été arrêté au centre-ville du chef-lieu de la wilaya, après des moments de panique et de terreur lorsque le mis en cause avait commencé à tirer des coups de feu avec un pistolet de marque Beretta. Deux pistolets ont été récupérés, l'un d'eux a été volé à Tiaret, au domicile d'un policier par une bande de malfaiteurs, dont le chef n'est autre que ce dealer arrêté. B. A. Les voleurs des coffres-forts neutralisés Plus d'une dizaine de personnes ont été arrêtées par la police de Khenchela pour constitution de bande de malfaiteurs et vol à main armée. Cette bande dont certains de ses membres se trouvent en fuite est spécialisée dans les cambriolages des domiciles et le vol qualifié des coffres-forts. Leur dernière victime était un entrepreneur habitant la cité El Aurès, du chef-lieu de la wilaya, et qui a fait l'objet d'un cambriolage et le vol de plus de 40 millions de centimes, d'un lot de bijoux et des documents administratifs. Suite à des investigations, la police a pu neutraliser cette dangereuse bande et récupérer les objets volés dans plusieurs coins de la wilaya, en attendant sa présentation devant le tribunal et l'arrestation des autres membres en fuite. B. A. Mila Arrestation d'une bande de dealers et saisie de plus de 24 kg de kif Agissant sur renseignements, les éléments de la Brigade de recherche et d'investigation, BRI, relevant de la Sûreté de wilaya de Mila, ont neutralisé une bande de trafiquants de drogue, constituée de 6 personnes, dont une est toujours en fuite et est originaire de l'ouest du pays. Les cinq délinquants, âgés de 20 à 42 ans, étaient en possession, lors de leur arrestation, d'une quantité de kif de 24 kilogrammes et 281 grammes en plaques, prêtes à la commercialisation. Présentés devant le procureur près le tribunal de Mila, ils ont été placés en détention provisoire, en attendant la mise hors d'état de nuire du 6e élément.