Rien que durant les neuf premiers mois de l'année en cours, 300 mises en demeure pour non-respect de la législation portant réglementation de l'activité minière, ont été adressées aux exploitants des carrières de la région est du pays. Avec 792 carrières exploitées par 400 opérateurs, la région est du pays est l'un des premiers fournisseurs principaux du secteur du BTP en matières premières sachant le nombre important de projets structurants en cours de réalisation dans les wilayas de l'Est et engendre une demande sur ces produits, en perpétuelle évolution. Toujours est-il, cette activité, objet d'une rencontre régionale, organisée lundi dernier par la direction de l'antenne régionale de l'Agence nationale géologie et de contrôle minier (ANGCM) souffre du non-respect par certains exploitants de la réglementation en la matière, notamment pour ce qui est des normes de sécurité et le respect des cahiers des charges Selon Hacène Hariati, directeur de l'antenne régionale de l'ANGCM qui s'exprimait lors de ce regroupement, pas moins de 300 infractions à la réglementation en la matière ont été recensées par ses services lors des neuf premiers mois de l'année en cours. Aussi, explique-t-on, des sanctions allant de la simple mise en demeure jusqu'au retrait du titre d'exploitation, en passant par la suspension ont été prises contre les fautifs. Les infractions enregistrées par l'Agence ont trait, selon ce responsable, à l'exploitation illégale des mines, l'atteinte à l'environnement, le non-aménagement des sites d'exploitation après la fin de l'activité, le défaut de présentation des rapports annuels d'exploitation et le non-respect des normes de sécurité. L'on saura ainsi, pour ce qui est du respect des conditions de sécurité, que 336 accidents ont été enregistrés en 2012, causant la mort de 16 personnes et des blessures à 300 autres. Parmi ces accidents, dont la cause demeure l'absence totale ou la négligence des normes de sécurité pourtant, obligatoire dans cette activité, 75 cas seulement ont été déclarés par les exploitants. S'agissant du respect de l'environnement, Hacène Hariati a affirmé que les titres d'exploitation ne sont délivrés qu'après études approfondies en la matière. Sur un autre chapitre, sur 2 200 carrières, recensées à l'échelle nationale et dont le contrôle est à la charge l'ANGCM, 500 unités sont à l'arrêt en raison, notamment, de l'opposition des populations, pour des litiges fonciers opposant les exploitants à des tiers et aux communes ou pour des problèmes techniques. Farid Benzaid EL TARF Les graves accusations des candidats recalés aux concours d'instituteur Selon des candidats malheureux, la liste des 50 admis au concours des instituteurs pour les écoles primaires, affichée hier matin, comporte des anomalies de taille et renseigne, on ne peut mieux, sur le fait que les responsables de la direction de l'éducation ont bafoué le règlement stipulant que ledit concours est réservé, exclusivement, aux titulaires de licence en langue arabe ou de licence en science de sociologie de l'éducation. «La liste des 50 admis comporte des noms de personnes qui sont titulaires de master en biologie. Dans le même sens, la direction de l'éducation a omis de compter les années d'expérience professionnelle des candidats qui ont exercé en tant que suppléants dans l'enseignement moyen et ce, pour le motif fallacieux que le concours est réservé pour le pallier primaire. Aussi, le bruit court sur le fait que certains admis ont bénéficié de la connivence sournoise de certains directeurs d'écoles primaires, pour l'établissement d'attestations de travail de complaisance », ont ajouté avec dépit et rage des candidats au bord de la crise de nerfs. D'un autre côté, joints par téléphone, des responsables de la direction de l'éducation ont réfuté catégoriquement les accusations des recalés. «Ce ne sont que des affabulations et des accusations gratuites et mensongères », ont-ils affirmé. Reste que la mise sur pieds d'une commission d'enquête est le meilleur moyen pour dissiper le doute et le brouillard qui submerge les péripéties dudit concours. Daoud Allam ANNABA Les kiosques du cours de la Révolution en grève Les gérants des cinq kiosques tabac-journaux implantés sur le Cours de la Révolution de Annaba ont baissé rideaux hier. Selon leurs dires, ils ont décidé de cette action pour protester contre la décision prise par les services de l'Assemblée populaire communale du chef-lieu de cette wilaya leur interdisant de se déployer en dehors des murs de leurs kiosques. Ils annoncent, à travers des écriteaux placardés sur leurs commerces, qu'ils sont en grève ouverte. En effet, dans la matinée d'hier, les services de l'APC ont eu recours à la réquisition de la force publique pour dégager les étalages et les abris en fer, disposés par les locataires des kiosques pour placer les journaux et autres revues mais également d'autres articles à la portée des clients. Contacté, le président de l'APC de Annaba, Farid Merabet, affirme qu'il n'est nullement dans l'intention de la commune, propriétaire de ces kiosques, d'empêcher la vente de journaux et tabac. «Seulement ça se faisait d'une façon anarchique, avec le recours à des abris faits à partir d'éléments en fer. Ce qui n'est nullement esthétique pour une place emblématique de la ville que représente le Cours. D'autant que le cahier des charges comporte uniquement la vente de journaux, tabac et allumettes». Les locataires de ces kiosques ont été reçus dans l'après-midi d'hier chez le délégué du secteur n°1, englobant le centre-ville, dans le but d'arriver à un compromis qui ne privera pas les lecteurs de leurs quotidiens et revues. A. B. GUELMA Sur les indications diagnostiques de l'imagerie médicale en traumatologie Le radiologue est sans conteste le consultant de première intention du médecin généraliste. Ce dernier se trouve aujourd'hui très préoccupé par les modifications des indications diagnostiques de l'imagerie médicale, dont les techniques ont connu ces derniers temps une évolution remarquable. A l'initiative de la Direction de la santé de la wilaya de Guelma, une journée scientifique de formation continue a été organisée lundi dernier à l'école paramédicale de Guelma «dans le souci de trouver la meilleure pratique professionnelle entre les praticiens généralistes et les radiologues», apprend-on auprès des organisateurs. Ces derniers ont ciblé les médecins des services des urgences et ceux exerçant dans les polycliniques des établissements publics de santé de proximité (EPSP) de la wilaya. «Notre but est de renforcer la compétence de nos jeunes praticiens et de leur permettre d'améliorer la communication avec les radiologues, mais il s'agit également d'optimiser la prescription de l'imagerie médicale en médecine générale, et ce, dans le seul intérêt du patient», nous dira le DSP de Guelma. Les thèmes de cette journée ont porté sur les astuces et les pièges de la radiologie en traumatologie, les pratiques à éviter et l'acquisition de nouveaux réflexes, notamment en matière de traumatologie pédiatrique neurologique et abdominale. Cette conférence a été animée par le Dr Abdessamad Arar, du service de radiologie de l'hôpital Broussais, Saint-Malo, France. Le caractère innovant de cette formation est qu'elle a été suivie de débats qui ont permis aux participants d'exposer leurs préoccupations par rapport aux problèmes rencontrés sur le terrain. Noureddine Guergour CHEKFA (JIJEL) La localité de Dridra se révolte Les habitants de la localité de Dridra, relevant de la commune de Chekfa ont fermé les vannes du château d'eau alimentant ladite commune en eau potable et ont fermé la route la reliant à celle d'el Kennar, en signe de protestation contre la dégradation des conditions de vie, qu'ils jugent difficiles. En effet, hier, tôt le matin les protestataires essentiellement des jeunes, ont fermé ladite route au niveau de Oued Souk en dressant des barricades, des troncs d'arbres et des pneus au milieu de ce chemin de wilaya pour déplorer l'état impraticable de la route reliant leur localité au chef-lieu de la daïra pour réclamer la réhabilitation de cette route sur une distance de 2 km environ et le raccordement de leur localité au réseau d'assainissement. Selon des protestataires avec lesquels nous nous somme entretenus, ils demandent de rencontrer le wali pour lui transmettre leurs préoccupations, liées à leur cadre de vie qui connait une perpétuelle dégradation. En dépit des démarches entreprises par le maire et le chef de daïra, la situation est restée bloquée tout au long de la matinée d'hier mardi. Il convient de souligner que ce mouvement de protestation a lourdement pénalisé les usagers, notamment les transporteurs de voyageurs de ladite route qui connait un dense trafic routier. Nos interlocuteurs affirment qu'ils en ont marre des promesses non tenues des assemblées populaires qui se sont succédées à la tête de cette mairie.